Réalisme en littérature
Commentaire de texte : Réalisme en littérature. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Luxifer66669 • 2 Janvier 2022 • Commentaire de texte • 618 Mots (3 Pages) • 339 Vues
DM Français: LE RÉALISME.
Une des plus importante caractéristiques du réalisme est sans doute l’absence de tabou. Les mots sont durs, grossiers, le langage est « cru ». Dans l’Assommoir d’Émile Zola par exemple, lors du grand repas de Gervaise les invités ont « les mâchoires en branle » et ils avalaient « de grosses bouchées de pain ». Et elle Gervaise s’est présentée « la face suante » avec l’oie « énorme, dorée, ruisselante de jus ». Les invités s’exclament sans pudeur « Quelle dame ! Quelles cuisses et quel ventre ! » comme si ils parlaient a une femme. Et bien évidemment là où dans le théâtre classique la bienséance est respectée à tout prix, le réalisme lui y fait exception car les convives « dégrafaient leur robes » Gervaise était « tassées sur les coudes » et elle se montrait « gloutonne comme une chatte ».Tandis que maman Coupeau « arrachait la viande avec ses deux dernières dents » et Virginie « fourra son doigt dans sa bouche, comme pour toucher la nourriture » .
Les auteurs réalistes se soucient également du moindre petit détails, presque inutile, mais qui sert à décrire la scène juste et fidèle à la réalité. Comme dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, lorsqu’il décrit la petite ville de Verrières « Ses maisons blanches avec leurs toits pointus de tuiles rouges, s’étendent sur la pente d’une colline, dont des touffes de vigoureux châtaigniers marquent les moindres sinuosités ». Stendhal s’est aussi renseigné sur l’histoire de cette ville, dont « ses fortifications ont été bâties jadis pas les Espagnols ». Il relève aussi les détails sonores « le fracas des machines bruyante et terrible en apparence. » il en décrit même l’aspect , jusqu’à savoir de combien de marteaux elle est composée « Vingt marteaux pesants, et retombant avec un bruit qui fait trembler le pavé ». Maupassant dans Histoire d’une fille de ferme, La Maison Tellier détaille la maison dans laquelle Rose demeure « la vaste cuisine où un reste de feu s’éteignait dans l’âtre sous la marmite plaine d’eau chaude. », « les murs d’argile noircis, les poutres enfumées du plafond où pendaient des toiles d’araignée, des harengs saurs et des rangées d’oignons » ou lorsqu’il décrit le moment où Rose s’interrompt « pour regarder deux carrés lumineux que le soleil, à travers la fenêtre, plaquait sur la longue table, et dans lesquels apparaissaient les défauts des vitres. ». Émile Zola décrit avec autant de soin et de détails le passage où Gervaise présente l’oie qu’elle a préparé « énorme, dorée, ruisselante de jus. », « On se la montrait avec des clignements d’yeux et de hochement de menton » « tandis que Nana, tout au bout, les yeux démesurément ouverts, se haussait pour voir ».
Le réalisme à pour but de représenter la réalité aussi fidèlement que possible, c’est
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