Sujet D'Invention

ne colline, brandissant son arme, et criant « La liberté ! ». Un enfant pouvait-il réellement comprendre cette bataille ? Je repris mon histoire..

« Le matin arriva, je pris le fusil, et partit pour la barricade. Il y avait beaucoup de monde quand j'arrivai. Des gardes nationaux nous attendaient, et cette petite guerre, commença. Tout le monde brandissaient ses armes, criaient à ces chiens, et étaient courageux comme des bœufs. Moi même, j'étais prêt à mourir pour la liberté ! N'as tu jamais vu ce tableau d'un certain Delacroix ? Je veux que tu le vois, ton histoire est ce tableau. » continuai-je à lui parler.

« Une boucherie, voilà ce que c'est devenu, beaucoup de mes camarades y ont perdu la vie, ainsi que des pieds,des jambes, des bras, des têtes. Voilà ce que c'est la guerre gamin. J'ai du fusillé quelques de ces traîtres à la République. Le ciel était rouge, et personne n'était jamais immobile. Cette journée nous emmena bien à l'extérieur de Paris. C'est là bas que nous perdîmes, ils étaient trop nombreux. Les ruisseaux n'étaient plus que sang, et l'espoir d'une liberté n'existait plus. Je réussis à m'enfuir, et aujourd'hui, sentant la fin proche, je te raconte tout ça, toi mon petit-fils. » finis-je.

Il me regardait. Il ne bougeait plus. Sa mine était clairement dessinée, et pourtant, je lisais de l'admiration dans s²es yeux. J'allai reposer serein, j’avais donné la vie à une famille.

Grand-père, ce sera bientôt à mon tour de me battre pour la liberté.