Thème: l'extraordinaire.
Cours : Thème: l'extraordinaire.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar razia • 19 Février 2017 • Cours • 1 399 Mots (6 Pages) • 1 429 Vues
Thème 2 L’extraordinaire
Se souvenir c’est faire acte de conscience, c’est le philosophe Alain qui le soutient, il soutient que la conscience suppose réflexion et division c’est pourquoi souvenir et conscience se fondent en un seul. Il n’y a pas de souvenir ou je ne suis pas présent, le souvenir relève de mon intimité profonde. Toujours dans le souci de définir le souvenir que dit le dictionnaire philosophique Lalande « la mémoire est une fonction psychique consistant dans la reproduction d’un état de conscience passé, avec ce caractère qu’il est reconnu pour toi et par le sujet ». Le souvenir est intentionnalité, le souvenir est conscient. Le souvenir est-il toujours conscient ?
PROUST dans son roman « A la recherche du temps perdu » évoque un souvenir d’enfance qui s’impose à lui. Proust mange un morceau de madeleine qu’il a imbibé de thé ce qui fait remonté en lui une série de souvenirs d’enfance et déclenche en lui une forte charge émotionnelle. C’est souvent un souvenir agréable mais chargé d’émotions.
Le souvenir est intentionnalité mais il peut aussi s’imposer à moi.
Souvenir et mémoire.
Quelle différence peut-on faire entre la conscience humaine et un ordinateur. L’ordinateur a une mémoire mais n’a pas de souvenir. Les zones de stockages sont énormes mais le souvenir crée des liens entre ce que j’ai été, ce que je suis et ce que je serai. Il tisse donc des liens. La machine fourni un service de stocker, classer alors que le souvenir est porté par une personne et fait partie de la dimension sensible de l’humain.
Je me souviens que de moi-même
1) Le souvenir est une intimité à soi.
Qui dit intimité dit aussi intériorité. L’introspection, se regarder de l’intérieur et quand je me souviens j’ai bien un rapport intime avec moi. On cherche à se retrouver soi-même. Le silence va installer les conditions nécessaires pour dialoguer avec soi-même et faire une relecture de son parcours.
Devoir de mémoire
1945 procès du maréchal Pétain, accusation de collaboration
Laval a été fusillé, procès symbolique pour mettre un terme à cette époque.
Pour contre balancer cette période le CDG organise la résistance en France, dom-tom et colonies. Son discours sur «Paris libéré» par elle-même, la vraie France.
«Rentre ici J.Moulin avec ton terrible cortège», le cortège de souffrance, construit le mythe de J.Moulin face à sa mort lente.
L’extraordinaire semble se comprendre en opposition à l’ordinaire. L’ordinaire est la vie quotidienne qui se caractérise par son rythme régulier, la répétition, l’habitude (Clause François «comme d’habitude» . L’habitude use tout en rassurant, on fini par plus les voir, on fait les choses par automatisme, elle affadi nos rapport aux autres et à la vie (métro boulot dodo). Alors que l’habitude rassure on cherche à en sortir.
A l’inverse l’extraordinaire (au-dessus de la réalité) à un pouvoir de révélation sur ma propre capacité , d’excitation, elle va créer la surprise, l’événement, des sensations nouvelles et fortes. L’événement va rompre avec le fil monotone de la vie et va créer l’émerveillement qu’on pouvait avoir enfant, ça peut être improbable, un trait de génie (ampoule, voiture..).
Dans notre vie quotidienne ne faut-il pas aussi suscité l’extraordinaire pour donner du sens à la plate répétition du quotidien, la contre balancer?
Notre société se plaît, apprécie, dans la production d’événement mais cette production d’événement tue l’effet qu’elle voulait produire, il y a trop de production d’événement. Le monde médiatique veulent au quotidien l’événement, le scoop par tv. Le paradoxe est que le tout événement frise la banalité le ridicule, le risque est une surenchère. L’extraordinaire est la recherche permanente de l’inédit, de la sensation forte, de l’aventure extrême. Il se manifeste aussi dans une extrême violence car loin d’exciter il peut aussi anéantir, c’est alors que prévaut le traumatisme, la consternation (guerre), on cherche alors à tout prix à retrouver nos habitudes, cette banalité de la vie qu’on avait décrié. Il est difficile de juger un quotidien auquel on s’est habituer sans le mettre en rapport avec ce que nous jugeons d’extraordinaire.
Inversement comment penser l’exceptionnel tout en gardent une certaine mesure et en ne tombant pas dans le ridicule?
Alors que l’ordinaire est habituel et commun, l’extraordinaire est inhabituel et hors du commun. La problématique semble affirmer que le quotidien use et qu’il nous enferme dans la répétition, et même si il nous rassure, il crée une forme de lassitude mais en même temps la répétition permet peut-être de faire surgir l’extraordinaire (pianiste, sportif).
(the pianist, don juan répète les mêmes manœuvre de séduction avec autant d’excitation et perfectionne ses techniques de conquête en conquête). Pour chercher l’exploit, le rendre possible, l’écrivain ou pianiste, ne s’ennuie pas dans le quotidien même si il répète car pour arriver au sommet de son art il faut répéter des milliers de fois ce même geste. L’ordinaire va se transformer en extraordinaire. En musique pour être virtuose le musicien fait corps avec son instrument, une forme d’harmonie. Le chanteur d’opéra va chauffer sa voix en faisant des vocalise jusqu’au soir (maria calas). Le sportif va essayer de se dépasser chaque jour à l’entraînement. La répétition n’est pas l’ennemi de l’exploit
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