Thérèse Raquin

                                                 Thérèse Raquin, Emile ZOLA

Pour jeudi 10/03/2022

1. 4) Thérèse Raquin est une jeune femme d'environ 18 ans avec un "corps maigre et robuste", elle est décrite avec un "visage pâle, un front bas et sec, et un nez long, étroit et effilé" . "Quant à ses lèvres, deux minces traits d'un rose pâle, laissait entrevoir, un menton court et nerveux, tenu au cou par une ligne souple et grasse" ( page 34 ).. C'est une femme très calme et indifférente , elle est assez renfermée sur elle-même, elle est aussi décrite avec un  "visage fermé", c'est d'ailleurs à cela que nous la reconnaissons sur la couverture. Thérèse est un personnage froid et nous nous rendons compte que parfois, elle révèle aussi un fort caractère.  Camille, lui, est "petit, chétif, d'allure languissante, les cheveux d'un blond fade, la barbe rare, le visage couvert de taches de rousseur il ressemblait à un enfant malade et gâté" ( page 34), c'est un homme affaiblit, souffrant. Il est décrit comme un homme orgueilleux, et d'un "égoïsme féroce". Les nombreux soins que sa mère lui apporte l'ont rendus égoïste, de plus il n'a pas de sentiments particulier envers, pour lui ce n'est que sa simple cousine. "Il voyait en elle une camarade complaisante qui l'empêchait de s'ennuyer" (page 28). Quant à Thérèse, elle déteste son cousin, car elle doit toujours s'adapter à lui et ne pas l'ennuyer. "Sa tante lui avait répété si souvent : “Ne fais pas de bruit, reste tranquille" (page 26) .

5) Thérèse semble avoir un tempérament africain, avec un tempérament chaud, tenant sûrement de sa mère, car lors du chapitre 2, lorsque nous en apprenons plus sur Thérèse, il est mentionné " Une femme indigène et très belle", en évoquant sa mère. Ce qui expliquerait pourquoi elle semble perdue, car comme décrit le pont neuf, l'endroit où elle vit est assez humide et froid, hors ses origines sont tout à fait l'inverse. 

2. 7) Dans le roman, Laurent est décrit comme "un grand gaillard, carré des épaules" (page 41); "grand, fort avec un visage frais" (page 42). Laurent est viril, il est le tout opposé de Camille, qui lui est tout petit et chétif, "il aurait pu assommer un bœuf" (en parlant de Clément), or Camille est si faible qu'il n'en aurai même pas la force. Camille fait pâle figure à côté de Laurent.

8) Le mot passion vient du latin passio, qui signifie « souffrance », lui-même apparenté au grec pathos, de même sens. La passion, signifie donc la souffrance. En littérature, il décrit un amour intense. L'amour de Thérèse et de Laurent s'associe à la passion car leur amour est instinctif et évident, leur amour est fort et puissant. De plus, le terme "passion", est de nombreuse fois énoncé dans le roman,"l'engagera à venir gouter d'une passion si hardiment", "sourire passionné", "elle naissait à la passion" (page 55-56) 

3.Ces scènes sont des caricatures, car, par exemple, les invités sont représentés sous formes de monstres « ogre bourgeoise », comme si ces personnes étaient décrites par un enfant. C'est ici employé de façon ironique, et exagéré. Dans ce genre littéraire on accentue ou révèle certains aspects tel que le ridicule ou bien le déplaisant, on décrit d'une façon comique les scènes, des fois au second degrés.

4. Les points de vue du narrateur de ce chapitre s'alternent, en effet, le narrateur passe d'un point de vue omniscient au point de vue de Thérèse (donc interne). Ces descriptions permettent d'avoir un point de vue extérieur de la scène mais aussi l'avis de Thérèse et sa façon de voir les choses. Cela nous fait apprendre plus de choses sur le personnage, et rend la scène beaucoup plus réaliste, avec notre propre ressentis et celui des personnage ?

5. Tout d'abord, comme le décrit le titre de ces soirées, "soirée du jeudi", les soirées semblent être toutes pareil et se ressembler.  De plus, Thérèse ne supporte pas ces soirées, et les invités, elle n'est pas à l'aise, et s'ennuie énormément « malaise », « migraine ». Nous savons que Thérèse trouve des prétextes pour ne pas assister à ces soirées, car elle pense ne pas y être à sa place  « souvent elle se plaignait d'un malaise, d'une forte migraine » (page 39). Par ailleurs,, lors de la ligne 64, nous avons une description de la position de Thérèse, ce qui rend d'ailleurs le moment plus réaliste et appuie sur l'ennui du moment, « un coude sur la table, la joue appuyée sur la paume de main ».