Vulnérabilités Des Msm
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Les connaissances sur le statut VIH
La plupart des LGBTI vivent sans être au courant de leur statut sérologique. Ceci est dû en partie à l'ignorance des risques de leurs propres comportements sexuels et/ou la réticence à utiliser les services de dépistage du VIH.
Dans la plupart des pays africains, les rapports attestent que moins de 40% des LGBTI ont été testés dans les 12 derniers mois. Pour les LGBTI, confirmer l’état sérologique peut offrir des avantages indépendamment du fait que le résultat du test est positif ou négatif :
Un résultat négatif peut renforcer les bonnes pratiques de prévention (par exemple l'utilisation du préservatif), ou indiquer la nécessité de les adopter.
Un résultat positif permet à l'individu d'accéder au traitement du VIH ainsi que d'adopter des pratiques visant à réduire le risque d’infecter dans l’avenir ses partenaires sexuels (prévention positive).
Ailleurs dans le monde, la connaissance et la divulgation du statut sérologique peuvent fortement influencer le choix des partenaires. Pour les hommes par exemple qui savent qu’ils sont séropositifs, ils peuvent décider d'avoir des relations sexuelles uniquement avec d'autres hommes séropositifs (appelé sero-sorting ou séro-adaptation). En revanche, la connaissance du statut séro-discordant dans une relation continue entre les hommes (autrement dit, une relation où l'un des partenaires est VIH positif et l’autre négatif) peut renforcer la nécessité d'adopter des mesures de sécurité lors des pratiques sexuelles et peuvent aussi motiver les hommes de tester ensemble.
La couverture et la qualité des services
À l'heure actuelle, très peu de pays africains ciblent les LGBTI dans leurs plans nationaux de lutte contre le VIH, et presque aucune ressource n’est allouée aux fournitures des services spécifiques aux LGBTI.
En chiffres officiels 2008, 46/53 pays africains ont signalé qu’aucun service n'était disponible pour les LGBTI. Au Burundi, c’est seulement vers 2007 - 2008 que quelques activités de formation des pairs éducateurs HSH ont débuté, et la distribution des préservatifs et gels lubrifiants à base d’eau.
Même que de nombreux services de prévention et de traitement peuvent être disponibles, il peut y avoir des lacunes de préparation d’accueil spécifique aux groupes comme les LGBTI et une connaissance parfaite des spécificités dans leur santé sexuelle pour les raisons suivantes:
Manque de matériaux appropriés de santé sexuelle des LGBTI (informations, lubrifiants à base d'eau, préservatifs) ;
Manque d'expérience des travailleurs de la santé/conseillers avec le groupe des LGBTI ;
Manque de connaissances spécifiques aux comportements des LGBTI pour donner des conseils appropriés sur la réduction des risques ou pour diagnostiquer problèmes de santé (par exemple les ISTs rectales) ;
Préjugés ou réactions discriminatoires/violentes des travailleurs de la santé/conseillers envers les LGBTI ;
Préjugés ou réactions de méfiance des LGBTI sur les installations de prévention ou de prise en charge (manque de l'espace de sécurité).
Même lorsque les LGBTI parviennent à accéder aux services existants, ils peuvent se voir refuser l’accès par le personnel ou conseiller. Par ailleurs dans certains contextes les LGBTI peuvent avoir accès faciles à des services de prévention et même de prise en charge. Par exemple via le bouche à oreille des adresses des ONG ou cliniques privés HSH-friendly).
Les facteurs sociétaux
Lois et la politique
À l'heure actuelle la plupart des pays africains ont des législations anti homosexuelles. Et quatre pays africains peuvent imposer la peine de mort aux personnes reconnues avoir des rapports sexuels avec les personnes de même sexe.
Au Burundi en avril 2009, le pays s’est doté pour la première fois dans son histoire d’un article dans le nouveau Code Pénal qui érige les rapports sexuels entre deux personnes de même sexe en crime passible de 3 mois à 2 ans de prison et d’une amende de 50 à 100 000 fbu ou d’une de ces peines seulement.
La législation qui protège les LGBTI n'existe qu’en Afrique du Sud sur le continent Africain. Actuellement, d’autres réformes juridiques en Afrique tentent plutôt de renforcer les lois anti homosexuelles, tel le cas de l’Ouganda. Il a été observé à travers le monde que les pays qui ont décriminalisé le comportement homosexuel et qui offrent des protections juridiques, les LGBTI sont plus à l’aise à approcher les centres des divers services de prévention, dépistage et traitement.
L'opinion publique
Indépendamment de la loi, l'opinion publique envers l'homosexualité au Burundi et dans d’autres pays africains peut être extrêmement hostile. Comparée à d'autres continents, l'Afrique se range en première position sur l’opinion défavorable à l’homosexualité. En moyenne 85 à 99% de la population africaine considèrent que l'homosexualité ne doit pas être acceptée par la société.
Les racines de l'opinion publique hostile ne sont pas bien comprises, mais on peut essayer de les expliquer de cette manière :
L’idée fausse reçue selon laquelle l'homosexualité est « non - africaine »
L'idée fausse que l'homosexualité
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