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Compte Rendu : Zddddd. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresl'énergie de la jeunesse qui est en métaphore avec cette rose jeune et fraîche éclate avec la couleur « pourprée » (v.5) signe de vivacité, ou encore lors de la comparaison avec le teint de « mignonne)} (v.6) qui elle-même est le symbole de la jeunesse. Le soir, évoqué clairement au vers 4 avec le démonstratif cc cette» et le nom de « vêprée » met en parallèle la fin du jour avec la vieillesse et la mort qui attend chaque être humain. L'achèvement est signifié par l'emploi du passé composé « a point perdu » (v. 4) ou encore « a laissé choir » (v.5/9). Le poète y évoque à l’aide d'un euphémisme la laideur de la rose fanée « ses beautés a laissé choir » (v.9) pour enfoncer le clou en évoquant la vieillesse à travers la perte des couleurs, de l'éclat « ternir » (v.1S) c'est-à-dire la perte de la vie. Si le poète utilise de telles images, c'est dans un but stratégique clair, celui de la séduction de mignonne. Afin de conquérir la jeune femme, le poète lui lance une invitation qui, à première vue, semble tout à fait anodine et désintéressée. Cette inclusion de mignonne dans ses projets de promenade est présente au vers 1 par l'emploi de l'impératif « allons voir ». Par ailleurs, le rythme est vif et entraînant grâce à des termes monosyllabiques ou bisyllabiques comme aux vers 1 et 2 où la composition syllabique est la suivante 2 syllabes, 3,3 puis 1, 3, 2, 2. Durant les quatre premiers vers l'invitation est faite en douceur grâce aux allitérations en [ml, ln] et [s] ainsi qu'aux assonances en [0]. La conquête de la jeune femme se poursuit au moyen de l'éloge que le poète dissimule derrière des comparaisons habiles à la fleur délicate qu'est la rose: il compare le « teint » de la jeune femme à celui de la rose (v.6), puis au vers 14 un hypallage « âge fleuronne » assimile l'une à l'autre [[u]dé[/u]finition de hvpallage : Figure de style qui consiste à attribuer, à un ou plusieurs mots d'une phrase, ce qui convient à d'autres (sans qu'il soit possible de se méprendre sur le sens de cette phrase).] Enfin un pléonasme « verte » (v.15) évoque le printemps et la nouveauté qu'il représente s'assimilant alors à la jeunesse. Ce ne sont dont que compliments, galanterie dédiés à la conquête féminine qui se trouvent accentués par le groupe nominal « votre beauté)} (v.18). Les émotions du poète transparaissent aux vers 7 et 9 où il s'exclame à l'aide de l'interjection « las! » qui exprime la tristesse qu'il éprouve face à la fugacité du temps. Il n'hésite pas à laisser aller sa déception devant la scène de la rose fanée (v.9). Il laisse filtrer une émotion à l'aide de l'oxymore « marâtre Nature» (v.10) qui rapproche un état peu engageant, avec une forte connotation négative avec l'autre qui symbolise la mère nourricière, donc une grande générosité. L’ensemble des sentiments personnels du poète alliés au contexte de la nature s'associent au registre lyrique et aux valeurs humanistes. Mais ces émotions sont-elfes sincères ou font-elles partie du processus stratégique de séduction du poète ? Le poète a pour but de faire prendre conscience de la fuite du temps à mignonne et pour cela va agir tel un maître avec son élève. L'attitude de maître s'impose au deuxième sizain « voyez » et invite à la constatation de la part de l'observateur à ses côtés. Le poète est donc le symbole d'expérience, il est l'image de la confiance « si vous me croyez» (v .13), il est visionnaire comme l'indique l'emploi du futur « fera ternir » (v.18) c'est pourquoi son exhortation devient justifiée « cueillez » (v.16) car il sait tout de la vie et de la beauté de la femme qui est fugace. La prise de conscience qu'il désire provoquer chez la jeune femme repose sur une progression régulière, une relation cause-conséquence qui fait appel à des connecteurs logiques « donc» (v.13). D'une
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