Copenhague
Note de Recherches : Copenhague. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresprennent des actions réelles." Une déclaration qui vise particulièrement la Chine.
"Je sais que certains diront que c'est la faute de la Chine s'il n'y pas d'accord. C'est une ruse des pays développés. Ils doivent considérer leurs propres positions et ne pas utiliser la Chine comme un prétexte", s'est défendu le vice-ministre des affaires étrangères chinois, He Yafei. De leur côté, le Japon et l'Australie ont averti qu'ils refusaient de discuter d'une deuxième période d'engagement de Kyoto tant que les discussions ne progressent pas sur les engagements des Etats-Unis et des grands pays émergents.
Lundi, la crainte d'un échec était sur toutes les lèvres et les hauts responsables du monde entier ont fait monter la pression pour parvenir à un accord. "De quoi aurons-nous l'air vendredi ou samedi s'il y a plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernement venus du monde entier et que nous disons au monde qu'il n'a pas été possible de se mettre d'accord ?", s'est interrogé le président de la Commission européenne, José Manuel[->2] Barroso. "Je crois que c'est impensable."
UN NOUVEAU PROJET D'ACCORD
"Le temps nous est compté. Ce n'est plus le moment de gesticuler ou de distribuer des critiques, chaque pays doit prendre sa part pour sceller un accord à Copenhague", a lancé lundi le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon[->3], attendu dans la journée à Copenhague. Un nouveau projet d'accord pourrait être avancé mercredi par la présidente danoise de la conférence, Connie Hedegaard[->4]. Elle n'exclut pas, avant la fin du sommet, d'autres "mini-crises, car il y a beaucoup d'intérêts en jeu".
Plus de 110 chefs d'Etat sont attendus à Copenhague d'ici à vendredi pour la dernière journée du sommet et les ministres des différentes délégations vont poursuivre les négociations toute la semaine. Nicolas Sarkozy devrait faire le déplacement dès jeudi. Le ministre britannique du climat, Ed Miliband, a cependant tenté de tempérer l'importance de l'arrivée des chefs d'Etat afin d'exhorter les délégations à trouver un accord au plus vite : "Les dirigeants sont pratiquement en route. Leur rôle est important, mais les négociateurs et les ministres ne peuvent pas tout leur laisser" à trancher.
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