Education Stricte Ou Libérale ?

qu’on lui proposera dans sa vie future et lui assurer un bonne santé.

Comment faire comprendre à un enfant ce qui ne se fait pas, ce qui est bien ou mal dans notre société, sinon en imposant des règles strictes ? Le premier défi des parents réside dans l’apprentissage de la politesse: dire «bonjour», «merci» demande une patience et une exigence que seule une éducation rigoureuse peut apporter et ceci à longueur de journée et d’année. Grimper sur les fauteuils ou les meubles, garder ses chaussures à l’entrée au risque de salir, gaspiller l’eau, la nourriture sont autant d’actions que l’enfant seul ne peut juger répréhensibles si les parents ne sont pas là pour le lui apprendre et lui renouveler à longueur de temps.

Rares sont les enfants qui d’eux-mêmes feront leurs devoirs, apprendront leurs leçons si des adultes ne l’exigent pas car ils ne réalisent pas que leur avenir en dépend.

A l’entrée au collège se manifeste souvent un désir d'indépendance qui doit être canalisé par les éducateurs. En effet, le pré-adolescent veut rencontrer des amis en dehors du milieu familial, veut rentrer tard le soir et des limites strictes sont indispensables pour que l’adolescent futur construise ses propres marques et se sente aimé et sécurisé. Cependant, des parents stricts ne sont pas des parents maltraitant, punissant et criant sans cesse comme le pensent certains.

Pourtant, parvenu à l’adolescence, le jeune n’est plus prêt à accepter le dictat de ses parents et s’en suivent alors beaucoup de conflits si l’éducation reste ce qu’elle était pendant le jeune âge. Le premier réside le plus souvent dans la coiffure et l’habillement.

En effet, l’adolescent cherche à se construire sa propre identité tout en restant intégré dans un groupe et en se fondant dans celui-ci. Il n’est plus question de porter des vêtements imposés par les parents: ce qui prime est la mode et le regard des autres. S’en suivent alors des négociations au cours desquelles chacun doit savoir faire des concessions au risque de voir le jeune mis au ban de la société si les parents ne savent assouplir leurs principes éducatifs mis en pratique durant l’enfance.

La fréquentation des amis s'avère souvent être un point sensible: en général les parents veulent des relations dans un même milieu social ou culturel et l’adolescent souhaite s’ouvrir aux autres. Tout se passera bien si l’éducation du jeune lui a permis de se construire une personnalité solide et s’il ne se laisse pas influencer par de mauvaises fréquentations. Les parents peuvent alors donner plus de liberté pour un meilleur épanouissement et une plus grande confiance en soi.

De plus, cette période de la vie correspond à celle de la puberté entrainant une attirance pour le sexe opposé. Les parents doivent alors accepter de ne plus être le centre de l’affection de leur enfant.

Les goûts en matière de loisirs ne correspondent généralement plus à ceux des parents et les sorties autrefois familiales ne le sont plus.

Le plus difficile pour des parents est peut-être d’accepter que leur enfant choisisse un métier leur paraissant inférieur à celui qu’ils auraient souhaité. Souvent les métiers manuels sont dévalorisés et dénigrés par la société qui considère que seules les études supérieures permettent une ascension sociale alors que seul le bonheur de l’adolescent doit être pris en compte.

Préconiser une éducation stricte plutôt qu’une éducation libérale ou inversement ne paraît donc pas être une solution idéale pour l’épanouissement et l’intégration de l’enfant dans la vie.

En effet, si le jeune enfant a besoin sans contestation d’une éducation