Etude De La Peine De Mort Sur l'Incipit Du "Dernier Jour d'Un Condamné"

première et évidente marque de jugement et tout d'abord le jugement en lui même de Victor Hugo par rapport à la peine de mort, même si il est implicite dans le texte, nous le comprenons bien.

Les autres marques de jugement sont les deux emplois du verbe nier : « nous nions »

Par ce verbe nier Victor Hugo montre son opposition sur le fait qu'on tue des gens, même si ils sont coupables et également il réfute l'idée que les gens changeront en voyant ce « spectacle ».

5) La valeur du présent de l'indication dans les deux premiers paragraphes est le présent de narration

6) Tout d'abord, Victor Hugo implique le(s) destinataire(s) avec des questions rhétoriques comme « A quoi bon la mort ? » l.14-15 puis « vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? » l.5 ou encore « si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ? » l.6-7.

Par ces questions, Victor Hugo interpelle ses destinataires .

De plus, dans le texte, il emploi le pronom « vous » ce qui signifie qu'il s'adresse directement à son(ses) destinataire(s) .. Tel que dans « Vous objectez » l.5 , « Vous ne croyez » l.6 ou encore « osez-vous » l.7.

Ainsi que le pronom « vous » Victor Hugo emploi également le pronom « nous » dans le deuxième paragraphe.

En utilisant ce pronom « nous » il nous inclut directement dans sa façon de penser, dans son opinion (par exemple « nous nions » l.20 .

Victor Hugo implique donc le(s) destinataire(s) grâce à l'emploi des pronoms nous et vous et aux questions rhétoriques. Il y a donc une forme d'échange entre Victor Hugo et son(ses) destinataire(s).