Information Sur Le Lysis

u mauvais,etc. La troisième définitions de l'amitié est le ni bon ni mauvais est ami du bon. Socrate en vient à cette définition car ni le bon n'est ami du bon, ni le mauvais du mauvais, ni le bon du mauvais ; reste donc le ni bon ni mauvais est ami du bon. Prenons par exemple le corps, qui est ni bon ni mauvais, aime la medecine, qui est un bien, à cause de la maladie, qui est un mal. Socrate tire alors la conclusion que ce qui est ni bon ni mauvais aime le bon en présence du mal. Ensuite vient le premier objet de l'amitié. Socrate démontre que les personnes ou les choses faisant l'objet d'un sentiment d'amitié ne sont pas aimées pour elles-mêmes, mais pour d'autre chose, qui est aussi aimée pour autre chose, ainsi de suite jusqu'au premier objet de l'amitié. Prenons comme exemple le medecin, qui est aimé non pour lui-même mais pour la santé qu'il procure. La santé elle, est aimée non pour elle-même mais pour le bien être qu'elle apporte en général, ainsi de suite. Enfin, Socrate doute de sa propre thèse qu'il a donné sur l'amitié. Il dit que la crainte du mal est la raison pourquoi le ni bon ni mauvais veut de l'amitié. Si le mal était aboli, l'amitié disparaîterait car ça serait inutile. Par contre, les désirs eux resteraient car ils ne se base pas sur la crainte du mal.