La Vie
Documents Gratuits : La Vie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnuits des Halles. Il acheve par une matinée d’aout pour renforcé l’idée du Triomphe des Gras. Le printemps et le début de l’été sont mentionnés en relation avec la puanteur grandissante des Halles.
La focalisation :
L’auteur utilise à plusieurs reprises le procédé du « flash-back » pour éclairer les faits et présenter les personnages. Il prend la parole lui-même pour faire le long récit des enfances de Florent et de Quenu ou de celles de Marjolin et de Cadine. Ces récits ont pour but d’expliquer les faits par le poids du passé : évènements historiques, histoire des familles Quenu et Macquart, milieu déséquilibré du quartier des Halles où l’on abandonne ou perd les enfants. Les portraits de ses personnages sont construits du point de vue du narrateur omniscient.
Tragédie :
L’auteur veut expliquer les évènements et les personnages. Sa théorie est celle du determinisme scientifique : toute cause à un effet, il n’y a pas d’effet sans cause. Pourtant, au niveau de Florent, le roman est une tragédie, même si, il donne l’impression d’être une comédie. Le passé de Florent pèse sur sa vie comme un destin. Il est déjà condamné et semble voué à répéter le même cycle : faute, expiation , libération,faute ,expiation …
On peut aussi penser que l’auteur exploite les ressources du mélodrame romantique où l’absurde fatalité remplace le destin à l’antique. Le héro romantique, sur qui pèse un passé secret et douloureux, est la proie des circonstances et d’un entourage acharné à sa perte. Malgré sa lutte héroique, il succombe. Classicisme et romantisme caractérisent ainsi le sort de Florent.
Héros tragique, Florent est sympathique, mais ni tout à fait bon ni tout à fait mauvais.il commet des fautes, il n’est pas parfait. Le roman est le récit de sa chute. Ses merites mêmes jouent contre lui parce qu’il est au milieu de médiocres. En face de ce piètre héros, il n’y a pas de petites gens, les honnetes gens, qui acceptent le monde tel qu’il est. La tragédie est le triomphe de la loi contre l’execption, le retour à l’ordre mais au XIXème siècle, l’univers tragique est dégradé et la conclusion ne peut être qu’ironique.
Fin heureuse :
Dans le roman de Zola, celui qui semait la zizanie entre les femmes est éliminé sans effusion de sang ; gavard, autre géneur, l’est aussi. Les femmes pillent l’armoire de ce dernier. Les Quenu conservent l’héritage de l’oncle. L a loi et l’économie bourgeoises triomphent, assurées et saluées par les femmes. Une comedie finit généralement par un mariage, ici, la belle Normande epouse Lebigre, dont elle admire la vigueur ; elle est gueri de son amour pour un maigre. Devenue bourgeoise, elle parade à son comptoir et échange avec sa rivale « un salut d’amitié «. La charcutière retrouve son aspect prospère. Elle se multiplie même : Auguste et Augustine se marient et ouvrent une boutique.
Le comique et la satire :
La diffculté de la notion de comique, dans un roman de Zola, vient de la notion même de realisme. Cette problematique, déjà perceptible dans Le Tartuffcet Dom Juan de Moliere est celle des rapports entre serieux et ridicule.
La comedie classique, situant son action dans un milieu médiocre, considere ses personnages comme ridicules avant même qu’ils naient parlé ou agi. Le realisme considère que les difficultés où tombent les mediocres sont serieuses et meritent d’etre traitées avec serieux. Le comique devient plus difficile à mettre en œuvre parce que l’esprit, habitué à ne s’apitoyer que sur des héros, ne peut pleurer sur des bourgeois et sur leurs malheurs dérisoires.
Le comique tendant à la satire apparait surtout dans la façon dont Zola peint la petite bende du Café Lebigre. Gavard voit dans le silencieux Robine « un
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