Le théâtre class au XVIIème s.
Mémoires Gratuits : Le théâtre class au XVIIème s.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresment amoureux relégua ses créations au second plan. Le théâtre de Pierre Corneille fait ainsi écho aux tournures du Grand Siècle dont il reflète aussi les valeurs comme l'honneur et les grandes interrogations, sur le pouvoir par exemple (contexte de la mort de Richelieu et de Louis XIII et question de la guerre civile dans La Mort de Pompée (1643), lutte pour le trône dans Nicomède (1651, dans le contexte de la Fronde).
Jean Racine, né le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un dramaturge français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France sous Louis XIV. Issu d'une famille de petits notables et vite orphelins, il est éduqué par les "Messieurs" (les "Solitaires") de Port-Royal et reçoit une solide éducation littéraire et religieuse.
Il choisit ensuite de se consacrer à la littérature et particulièrement au théâtre en faisant jouer La Thébaïde en 1664 et Alexandre le Grand en 1665, qui est son premier succès et qui lui vaut le soutien du jeune roi Louis XIV mais il se brouille avec Molière. Le succès d'Andromaque en 1667 le fait connaitre auprès des gens. Privilégiant les sujets grecs, Racine, cherchant à rivaliser avec Pierre Corneille, a néanmoins traité trois sujets romains, et un sujet moderne, Bajazet (1672), mais décalé dans l'espace puisque se déroulant dans l'Empire ottoman. On a pu lui reprocher le manque de vérité historique. La maîtrise de l'alexandrin et la profondeur de l'analyse psychologique font des œuvres de Jean Racine un modèle de la tragédie classique française.
Hôtel de bourgogne:
Théâtre ayant abrité, au XVIIe siècle, les Comédiens du roi. L'Hôtel de Bourgogne fut construit en 1548 à Paris par une société bourgeoise (les Confrères de la Passion) qui possédait le monopole des représentations théâtrales. Ces Confrères louaient la salle, selon leur bon vouloir, aux groupes de théâtre. En 1629, le roi y établit la troupe du comédien Gros-Guillaume : la compagnie des Comédiens du roi. On y joua des farces mais aussi des pièces plus sérieuses, d'Alexandre Hardy ou Jean de Rotrou. À partir de 1647, la troupe se tourna vers la tragédie, avec l'acteur Floridor et Pierre Corneille qui avaient quitté le théâtre du Marais, établissement concurrent. À partir de 1658, elle joua également les tragédies de Racine. En 1680, la troupe de l'Hôtel de Bourgogne fusionna avec celle de Guénégaud (formée par les comédiens de Molière et ceux du Marais, à la mort de Molière en 1673) et les Comédiens-Italiens s'y installèrent, jusqu'à ce qu'ils en soient chassés par le roi Louis XIV en 1697. Il fut un des principaux lieux de représentation théâtrale parisien au XVe et XVIe siècles.
Règle:
Le théâtre de la seconde moitié du XVIIe siècle est souvent appelé théâtre classique parce qu'il répond à un ensemble de règles inspirées du théâtre antique.
Rôles de la règle des trois unités
Cette règle a pour but de ne pas éparpiller l'attention du spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, l'autorisant à se concentrer sur l'intrigue pour mieux le toucher et l'édifier. Elle permet à la fois de respecter la bienséance (et ainsi de ne pas choquer le spectateur) et de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés et ainsi, satisfaire le spectateur du XVIIe siècle.
Unité d'action : (appelée aussi unité de péril) La pièce ne met en scène qu'une seule action principale. Il peut y avoir des intrigues secondaires mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale. Une fois échappé au danger qui le menace, le héros ne doit pas s'affronter à un nouveau péril qui n'est pas une conséquence directe du premier.
Unité de temps : (appelée aussi unité de jour ou la règle des 24 heures) Toute l'action représentée est censée avoir lieu dans un seul jour. Racine voulait rapprocher le plus possible la durée de la représentation à la durée de l'histoire (c'est-à-dire environ trois heures) mais Corneille voyait la question de façon plus large et admettait que certaines de ses pièces dépassaient légèrement les 24 heures.
Unité de lieu : Toute l'action représentée se déroule dans un seul endroit. On ne peut pas montrer un champ de bataille et ensuite l'intérieur d'un palais. Pour la tragédie, on choisit le plus souvent une salle commune à l'intérieur d'un palais mais Corneille croyait qu'on pouvait représenter différentes salles dans un même palais. La comédie préfère une salle dans une maison bourgeoise ou un carrefour public. L'unité de lieu exige des récits de ce qui se passe ailleurs, les récits de combats notamment (où la question de la bienséance joue aussi).
Conformément au respect de la vraisemblance, de la morale, l'acteur ne doit pas choquer
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