Savoir Vivre
Rapports de Stage : Savoir Vivre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresitimité du savoir. Et ce réel, c’est notre vie. Ainsi d’après Yolande VIGEANT « Je découvre des occasions d’apprendre et de grandir dans tout ce que je vis ». En conséquence, de par la conscience que l’on a de la vie, et la conscience que l’on a d’être en vie, on apprend chaque jour à avancer et à relever la tête. Il faut savoir vivre, il faut se rendre compte que celle-ci est pire que les montagnes russes, qu’elle nous fait subir des descentes gigantesques, des montées vertigineuses, des loopings incroyables, mais malgré cela, malgré l’envie qu’on peut avoir de quitter le manège quand celui-ci démarre, une fois celui-ci terminé, on a qu’une seule envie : celle de refaire un tour. On apprend donc chaque jour un peu plus.
Savoir vivre, c’est donc prendre conscience de la vie qui est en nous, et qui nous entoure. Prendre conscience qu’elle est partout et que chaque brin de vie permet une évolution et une transformation du vivant.
Néanmoins, prendre conscience de la vie ne suffit pas pour savoir vivre, il faut donc d’autres « outils ».
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Mais, « Savoir vivre» est aussi le fait de connaître le sens de la vie et de comprendre la finalité de celle-ci.
Savoir vivre : Cette formulation semble supposer qu’il existe différentes façons de vivre, différentes manières de comprendre le rapport que tient l’individu avec le fait de vivre. Ainsi, chacun aurait sa façon qui ne serait pas là même que son voisin. D’un point de vue matériel, on peut prendre pour exemple le hippie qui vit dans une caravane et dont le train de vie est nomade contrairement à un professeur ou à un fonctionnaire qui de par leur profession, ont une façon de vivre plus sédentaire. De ce fait, chacun est unique et à son idée sur le sens de la vie, sur sa conception. Car un sens est subjectif, il dépend donc du référentiel choisi. En fonction de l’idiosyncrasie, c’est-à-dire du comportement particulier d’un individu face aux influences de divers agents extérieurs, le sujet donne une interprétation qui lui est propre sur le sens de la vie. Elle peut donc avoir plusieurs significations. Le sens de la vie serait ainsi différent en fonction d’une multitude de critères tels que les critères sociaux, les critères économiques, les critères politiques, les critères historiques… et de ce fait, l’apprentissage d’ « une vie » serait extrêmement difficile voire impossible. Ainsi, malgré le fait que la formulation du sujet paraisse supposer l’idée d’un « idéal type », d’une vie parfaite, il semble assez complexe d’imaginer une vie absolue rêvée par tous et chacun, car, certes les vies de luxe et de démesure attirent et captivent, il n’en demeure pas moins que la plupart des gens préfèrent une vie calme et posée, une vie simple. Par conséquent, l’apprentissage d’un « modèle de vie » est assez compromis et il faudrait alors définir quel sens donner à LA vie.
Néanmoins, malgré la multiplicité des sens que peut prendre la vie, les individus s’accordent sur un point : celui de la finalité du sens de cette vie. Selon eux, le fait de vivre a pour but la recherche du bonheur et ainsi, vivre c’est rechercher le bonheur. Cette philosophie est celle d’Epicure, philosophe grec. En effet, l’épicurisme est basé sur la recherche du bonheur pour atteindre l’ataraxie c’est-à-dire la tranquillité de l’âme. Ainsi, le bonheur serait la finalité de la vie. Par conséquent, l’individu pourrait considérer savoir vivre s’il a su atteindre ce bonheur tant désiré. C’est le sens de la fameuse formule « Carpe Diem » souvent traduite par « cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ». Mais cette recherche semble indiquer que l’on puisse poser une définition au bonheur et surtout que l’on puisse savoir si celui-ci a été atteint ou non. Or, le bonheur n’est pas en lui-même définissable car il a un aspect subjectif et donc la moindre définition serait le fruit d’une interprétation. Et il n’existe pas de porte pour indiquer où il se trouve. Ainsi, si quelqu’un « tombait » dessus, il se peut qu’il ne reconnaisse pas que cette chose qu’il ressent, il l’ignorait avant. D’une certaine manière, le fait de savoir vivre est un savoir qui se distingue radicalement d’une ignorance en tant qu’il se méconnaisse lui-même. Chacun a déjà « gouté » à des moments de bonheur, certains plus simples que d’autres : passer noël en famille, entendre ses enfants rirent, partager un moment avec ses amis… Mais les hommes ne les reconnaissent pas toujours à leur juste valeur. Ils les oublient et ne ressassent que les moments négatifs qu’ils ont subis. Or, savoir vivre c’est justement savoir apprécier ces bonheurs partagés qui permettent à l’âme de grandir et à l’esprit de s’élever. La recherche du bonheur n’est donc pas vaine, elle est à la portée de tous et engendre des manifestations de vies.
« Savoir vivre » a donc un sens différent pour chacun mais une finalité identique pour tous : le bonheur. Celui-ci nous entoure et est à notre portée. « Savoir vivre », apprendre à vivre est donc le fait d’accéder et de reconnaitre ces moments de bonheur, ces moments de vies et de les faire partager et revivre chaque jour un peu plus longtemps.
Mais le temps nous rattrape…
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Enfin, apprendre à vivre c’est aussi apprendre à mourir car selon Antonio LOBO ANTUNES, écrivain et psychiatre portugais, en novembre 1999 « Si on ne sait pas vivre, comment peut-on savoir mourir ? »
A la fin de chaque vie, qu’on que l’on fasse, il y a une fin et cette fin c’est la mort. Aucun individu n’a pour l’instant échappé à ce sort funeste et qui semble irrémédiable. L’Homme est donc un être mortel. Pour savoir vivre, il faut donc reconnaitre cette fin, aussi tragique soit-elle, et l’accepter. La reconnaissance signifie savoir qu’elle est présente, et donc que chaque jour que l’on vit et un jour de moins qui nous sépare de notre mort. Comme l’a écrit Napoléon BONAPARTE, premier empereur des français, au XVIIIème siècle « Il faut vouloir vivre et savoir mourir ». D’après cette formule, on comprend que l’acception de la mort est une condition nécessaire (mais malheureusement non suffisante) pour accéder à la « vraie vie ». « Savoir mourir » s’oppose donc bien à « savoir vivre » mais autant la vie peut-être « contrôlée » (contraceptif, opérations chirurgicales) autant la mort s’impose à tous, il n’existe aucun remède, aucun vaccin. « Savoir mourir » signifie savoir être digne devant
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