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Yasmie

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aires a célébré le "grand dégrisant", qui transformait les ivrognes en ouvriers fiables. Des marins hollandais et anglais ont répandu la plante dans leurs colonies réparties dans le monde entier.

Lorsque les Turcs ont dû interrompre leur conquête de Vienne en 1683, ils ont laissé 500 sacs de café. Un commerçant polonais ingénieux a inauguré ainsi le premier café de Vienne.

La propagation de la boisson a été suivie d'une immense diffusion de la culture du caféier. Dès la fin du 17e siècle, on a réussi à cultiver des caféiers dans des serres. L'une de ces plantes est arrivée à Paris en 1714 comme cadeau destiné à Louis IV. Cette plante est considérée comme l'ancêtre de millions de caféiers.

Histoire

Café en Palestine au xixe siècle

Une sultane prenant le café que lui présente une négresse de Carle Van Loo

Un café du xviiie siècle

Le café a une longue histoire. Il s’est établi à l’origine au Moyen-Orient. En Perse où l’usage du café était très ancien, les cafés étaient appelés, au xvie siècle, qahveh-khaneh. C’étaient des lieux de socialisation où les hommes pouvaient se rassembler pour boire du café, écouter la musique, lire, jouer ou écouter la lecture du Shâh Nâmâ, Dans l’Iran moderne, les cafés sont toujours fréquentés par des hommes, même s’ils ont souvent troqué les jeux de société et la musique pour la télévision. De ce pays, ils passèrent en Arabie puis en Turquie : le premier café ouvrit en 1554 à Constantinople.

Peu après, le café arriva en Europe. La passion pour le moka gagna Venise en 1615 et le premier café n'ouvrit à Vienne (Autriche) qu'en 1640. En Autriche, l’histoire des cafés commence avec la bataille de Vienne lorsque, les Turcs défaits, on saisit alors des sacs de fèves vertes. À Londres, où un jeune turc, Pasqua Rosée, ouvre le premier café, le public apprécie le goût de ce nouveau breuvage et, par la suite, leur nombre augmente jusqu’à plus de 2 000 à Londres pendant le xviiie siècle1.

Il y avait deux conditions pour entrer dans un café : un petit prix d’entrée – un penny (c'est le « salon du pauvre » selon l'espression de Joffre Dumazedier) et le port de vêtements respectables et propres, probablement afin d’éviter les plus pauvres. À part cette restriction, tout le monde y était le bienvenu, à la différence des clubs de gentlemen réservé à l’élite nantie. Thomas Macauley écrit dans son roman History of England que le café est comme la seconde maison du Londonien, donc souvent un visiteur chercherait un homme non pas chez lui, mais au café qu’il fréquente. Les cafés étaient au centre de la vie sociale. Personne ne pouvait persuader les habitués de ne pas s’y rendre.

Il existait avant l’établissement des cafés en Europe, des endroits de socialisation, mais c’étaient plutôt des tavernes, où les principales boissons sont alcoolisées et par conséquent empêchent de conserver un esprit clair propice aux débats.

En France, ce fut un négociant qui avait séjourné à Constantinople qui introduisit le café à Marseille vers 1644, mais ce fut seulement vers 1660qu’il devint à la mode dans cette ville que Lyon ne tarda pas à imiter.

À Paris, un Levantin s’était établi, en 1643, dans une des petites boutiques du passage qui conduisait de la rue Saint-Jacques au Petit-Pont et y débita du café sous le nom de cahove ou cahouet ; mais cette tentative n’eut aucun succès. Ce fut seulement en 1669 que l’usage du café se répandit à Paris, grâce à l’intendant des jardins du sérail du sultan, Soliman Aga Mustapha Raca que Mehmed IV avait envoyé à Louis XIV comme ambassadeur extraordinaire et qui offrait à ses visiteurs du café dans des tasses de porcelaine fabriquées au Japon.

Son exemple fut suivi, mais seulement par les grands seigneurs, car la précieuse fève rare et recherchée valait alors quatre-vingts francs la livre. Des envois importants et réguliers de l’Égypte et du Levant firent baisser sensiblement ce prix et le café en grains commença à se vendre dans plusieurs boutiques.

Enfin, en 1672, un Arménien, nommé Pascal, ouvrit à la foire Saint-Germain une maison de café semblable à celles qu’il avait vues à Constantinople2. Encouragé par le succès qu’il avait obtenu, il transféra son petit établissement sur le quai de l’École, aujourd’hui quai du Louvre ; il y donnait une tasse de café pour deux sous six deniers ; ce n’était pas cher et cependant la vogue ne se maintint pas et il dut bientôt fermer boutique pour se retirer à Londres.

Trois ou quatre ans après, un autre Arménien, nommé Malisan, ouvrit un café rue de Bussy et y vendit aussi du tabac et des pipes. Ayant cédé son commerce à son garçon, Grégoire, originaire d’Ispahan, son successeur vendit son café de la rue de Buci à un compatriote nommé Makara et se transporta d’abord rue Mazarine, près la rue Guénégaud, à côté du théâtre de la Comédie-Française. Lorsque celle-ci quitta cet emplacement pour aller rue des Fossés Saint-Germain (aujourd’hui rue de l'Ancienne-Comédie), en 1680, Grégoire la suivit et vint s’installer en face et y vit prospérer ses affaires.

Entre-temps un nommé Étienne d’Alep, avait ouvert un café rue Saint-André-des-Arts, en face le pont Saint-Michel. D’autres cafés se fondèrent, mais tous ces cafés gardaient leur caractère oriental ; c’étaient des réduits sales et obscurs où l’on fumait, où l’on prenait de la mauvaise bière et du café frelaté et la bonne société ne les fréquentait pas lorsque un Sicilien du nom de Francesco Procopio qui, en 1672, avait servi comme garçon chez Paxal l’Arménien ouvrit, en 1686, un café proposant boissons, sorbets, gâteaux et affichant les nouvelles du jour.

En 1677, Procope était possesseur d’un café rue de Tournon, enfin en 1702, il acheta à Grégoire l’établissement situé en face de la Comédie-Française et qui porta désormais son nom, le Procope. Il le fit luxueusement décorer et eut bientôt une nombreuse clientèle. Le Procope vit dès lors défiler nombre des écrivains de la capitale, comme Voltaire,Diderot, Rousseau, puis les révolutionnaires, américains d’abord, comme Benjamin Franklin, John Paul Jones ouThomas Jefferson, puis français, comme les cordeliers Danton et Marat, reste aujourd’hui un des rendez-vous parisien des arts et des lettres.

On pense qu’il y avait presque 3 000 cafés à Paris à la fin du xviiie siècle3. Parmi ceux-ci, Le café Procope ou le café de la Paix, existent encore aujourd’hui.

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Évolution de la place et du rôle du café dans la société[modifier]

L’équipement du café au xviiie siècle

Catalyseur du siècle des Lumières, période très importante dans la formation du monde qui a élaboré une nouvelle philosophie mettant l’accent sur la rationalité et la logique dans le but de battre en brèche la tradition, la superstition et la tyrannie qui régnaient alors, le café a changé le monde.

Les cafés sont devenus très vite un centre de diffusion des nouvelles et actualités. Les cafés étant des centres de transmission des renseignements, les discussions intellectuelles y ont naturellement prospéré. Tout le monde avait droit à la parole dans les cafés, même s’ils n’étaient pas gentilshommes ou riches.

« Le comptoir d'un café est le parlement du peuple. »

— Honoré De Balzac

Dans ces lieux, on discutait et on se disputait à propos de tous les grands sujets, religion, politique, arts. L’écrivain irlandais Jonathan Swift écrivit à un ami, suite à une visite dans un café : « I am not yet convinced that any Access to men in Power gives a man more Truth or Light than the Politicks of a Coffee House » (Je ne suis toujours pas convaincu que les informations des hommes de pouvoir aient plus de vérité ou apportent plus de lumière que les discussions politiques d’un café). C’est dans cette ambiance que les Lumières pouvaient promouvoir leur philosophie4. Circulait plus ou moins librement dans les cafés, celle-ci a ouvert la voie à deux révolutions importantes, la Révolution française et la Révolution américaine. D’ailleurs, durant leur séjour en France, les Insurgents américains John Paul Jones, Benjamin Franklin ou Thomas Jefferson fréquentèrent le café Procope. Ce dernier y conçut même – dit-on – son projet de constitution des États-Unis en 1758.

Expériences :

Aujourd'hui, le café est une des boissons les plus consommées dans le monde. Celle-ci rythme nos journées : elle nous accompagne dès le petit déjeuner jusqu'au dîner.

Par définition, le café est une graine du caféier, arbre originaire d'Arabie, et qui, infusé,fourni une boisson excitante et tonique.

Celui-ci contient principalement de la caféine.

La caféine est une alcaloïde végétale (substance organique basique contenant du carbone, de l'hydrogène, au moins un atome d'azote dans la molécule et souvent un quatrième élément comme l'oxygène. Les alcaloïdes ont une puissante action physiologique.). Elle est utilisée par la médecine comme antinévralgique, diurétique, stimulant

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