Zemmour

e l’on dérape sur une chaîne hertzienne sur une émission populaire il y a pas mal de chance pour que sa finisse mal. C’est carrément devenu un sujet d’actualité (à 2 semaines des élections régionales), on déformé voir caricaturé le contexte et le débat entre les deux participants par un procédé classique de la télévision : la schématisation d’une information. La communication içi ce veut simpliste car on ne parle plus du débat mais seulement de la phrase prononcée, toutes les autres informations sont devenues obsolètes et le débat devient très vite réducteur. Alors oui ces propos sortis de leurs contextes sont scandaleux, Nicolas Domenach, éditorialiste et chroniqueur sur I – Télé, adversaire régulier de Zemmour, à d’ailleurs souligné la maladresse de la formulation de Zemmour mais souligne également le lynchage médiatique dont il a été victime. L’intéressé se défend d’ailleurs en expliquant :

"Je ne suis pas un provocateur, je décris la réalité telle qu’elle est, martèle Eric Zemmour, les associations anti-racistes ont tort de criminaliser une parole qui refuse de se coucher devant le politiquement correct. (...) La réalité n’existe pas pour ces messieurs, poursuit-il en pointant ses accusateurs, il faut qu’elle rentre dans les cadres idéologiques qu’ils ont créés il y a trente ans, au nom du respect du multiculturalisme. Si on en sort, on est traité au mieux de provocateur, au pire de nazi."

« Provocateur irresponsable ou martyr de la liberté d’expression ? » Les inrocks

Soutenu par des personnalités comme Jean Pierre Chevènement ont soutenus publiquement le chroniqueur de France 2, mais force est de constaté que le débat audiovisuel francais est scruté et le moindre faux pas