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Économie De La Conaissance

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on d’un capital de réputation : « réputation capital ». A partir de cette forme de propriété intellectuelle , il y a création de biens privés : “ It is are markable device since it allows for the creation of private assets, a form of intellectual property ,resulting from the very act of foregoing exclusive ownership of the knowledge concerned”.

De par cette règle de priorité, l’identification du créateur oblige les concurrents à accroître leur intention d’innovation, afin de développer de nouvelles connaissances rapidement, offrant des incitations pour la création production de biens publics. Ceci dit, il apparait que malgré cette notion de science ouverte, certain comportement de rétention peuvent être constater avec la règle de priorité.

En 1998, David montre comment la divulgation des connaissances influence positivement les performances cognitives du système. Dans les modèles stochastiques d’interaction de David, il a montré que les réseaux de connaissances empêche les individus à se renfermer sur eux même, à exclure les opinions, du fait de la norme sociale d’ouverture et une confrontation des idées.

Pour David, la performance du réseau est dépendante de sa taille d’une part ( plus le réseau est petit, plus le risque de converger rapidement vers une situation d’entente complète des agents ). De même les performance du réseau sont garanties tant que le seuil de lacune et de divergence n’atteint pas un certain seuil de lacune, au-delà duquel le travail en réseau devient impossible.

En outre, pour David la créativité est fonction de la taille du réseau et de sa propension à partager les informations.

Si l’ « open source » semble être l’organisation de la science qui a atteint ce degrés d’ouverture, il apparait historiquement que divers exemples d’ « open technology » peuvent être liés à des territoires spécifiques : On a l’exemple de Lyon dans le cas de la circulation des techniques et inventions relatives à l’industrie de la soie, le Lancashire avec conventions collectives d’invention de l’industrie métallique.

Un e corrélation entre la technologie ouverte et l’ open technologie peuvent par ailleurs être établie :

-L’existence d’une éthique collective.

- Il existe une certaine corrélation entre les systèmes de science ouverte et ceux de la technologie ouverte, offrant chacun une opportunité de devenir plus performant pour une meilleur diffusion des innovations existantes.

-La croyance d’appartenance à un jeu à somme positif est un élément essentiel dans le processus de diffusion dans des connaissances. Dans ce cas, la prospérité du réseau dans lequel ils appartiennent influence leur prospérité individuelle.

-Pour une meilleure transmission des connaissances un mécanisme de récompense est à mettre en place , parallèlement à l’éthique collective et les connaissances communes.

2-La soierie lyonnaise et la connaissance ouverte

L'exemple du fonctionnement de la science académique est le plus évident et le plus massif des mécanismes de connaissance ouverte, où « les principes de divulgation rapide de nouvelles connaissances sont prédominants, et dans lesquels un certain nombre de procédures facilitent et renforcent la circulation » de celles-ci. Mais c'est loin d'être le seul et le passé propose plusieurs exemples de tels systèmes appliqués à l'industrie. Retour au XVIIIe siècle. Lyon est alors la deuxième ville de France, avec 143 000 habitants , dont un quart travaille dans l'industrie de la soie. Le commerce du textile lyonnais est renommé dans le monde entier et la ville livre une concurrence acharnée à Londres, compétition dans les Français sortiront vainqueur tout au long du XIXe grâce à leur faculté à mettre sur le marché très rapidement de nouveaux tissus correspondant à la mode ou à l'évolution du goût. La raison ? Les tisserands et les marchands de la soierie lyonnaise ne cessaient d'utiliser et de perfectionner des métiers à tisser toujours plus rapides et plus efficaces, résultat d'une organisation collective de l'innovation où chaque inventeur est incité à divulguer ses trouvailles et à les partager. En face, Londres était victime d'un système concurrentiel où chaque inventeur garde son innovation pour lui-même, sans bénéfices collectifs.

L'organisation de l'innovation à Lyon n'a alors rien d'anarchique. L'ouverture et le partage des connaissance sont encouragés par une récompense attribuée aux inventeurs qui acceptent de divulguer leurs travaux. Plus astucieux encore, des bonus leur sont alloués s'ils acceptent de participer activement à la diffusion de leurs inventions. Le mécanisme prend la forme d'un quasi-consortium, la Grande Fabrique Lyonnaise, qui fédère les artisans, ateliers et marchands impliqués dans le commerce de la soie. Le financement des primes données aux innovateurs est assuré par la Caisse du droit des étoffes étrangères, abondée par une taxe sur les importations de textile étranger. Les inventions primées sont exposées dans les bureaux de la Grande Fabrique, non loin de l'Église des Gobelins, où défilent tous les artisans désireux d'observer quelles avancées ont été mises au point. C'est le cas, par exemple, de Michel Berthet, à l'origine d'une amélioration du métier à tisser de Falcon en 1760. En échange de la divulgation de son invention, il reçoit 1000 livres tournois, 600 tout de suite et le reste à la condition d'expliquer aux maîtres-gardes comment l'utiliser et d'aider à l'installation d'exemplaires dans au moins quatre ateliers de la ville. Le métier à tisser de Jacquard, invention de rupture puisqu'il sera le premier à automatiser quasi totalement le tissage grâce à des cartes perforées, bénéficiera du même mécanisme en 1804 et sa diffusion extrêmement rapide sera assurée par l'imitation et les multiples perfectionnement que lui apporteront les artisans. « Les artisans inventifs, tisserands ou non, étaient rapidement informés de l'existence de nouveaux appareils : ils regardaient fonctionner les nouveaux métiers à tisser, écoutaient les tisserands, parlaient avec les maîtres-gardes, travaillaient sur les métiers à tisser primés et leur apportaient des améliorations. Le système ouvert générait de gigantesque effets cumulatifs », écrivent Dominique Foray et Liliane Hilaire Perez.

3-Evaluation de l’efficacité des politiques open knowledge : les différences industrielles entre Lyon et Londres

La connaissance ouverte ou « open knowledge » est un système dans lequel les principes de divulgation rapide des nouvelles connaissances sont prédominants et aussi dans lequel un certain nombre de procédures facilite et renforce la circulation non seulement des connaissances codifiées, mais aussi des connaissances tacites et des outils de recherches.

Sur cette base nous allons essayer d’évaluer l’efficacité de ces politiques face aux différences industrielles entre Lyon et Londres.

3.1Divulgation rapide des nouvelles connaissances.

Au 19eme siècle face a une diffusion massive du métier de jacquard à Lyon, cottereau a comparé ce succès à l’échec londonien causé par la spécialisation et la stratégie privée qui font obstruction à l’expansion du domaine. Joseph Marie Jacquard est un inventeur français, à qui l'on doit le métier à tisser semi-automatique, Il est né à Lyon le 7 juillet 1752 et mort à Oullins 7 août 1834. A la base en 1815, Lyon avait 14 500 emplois et Londres en avait 12000 mais entre 1790 et 1810 cette dernière rivalisait l’industrie lyonnaise.

La circulation des connaissances aussi bien tacites que codifiées était favorisée par la créativité technique qui s’épanouissait par la dimension collective de la vie économique et sociale de Lyon.

A Londres les connaissances ne circulaient pas rapidement et donc les inventions dans l’industrie de la soie n’étaient pas fréquentes, alors qu’a Lyon l’industrie de la soie visait la compétence et l’autonomie des tisserands. Les institutions locales et jacquard lui-même étaient favorables pour que les grandes innovations techniques soient de vrais biens communaux. Tisserands ou non, étaient rapidement mis au courant des avancées du secteur et des discussions étaient envisageables avec les maitres d’ateliers.

3.2L’évolution des outils de recherches.

L’évolution des outils de recherches a pu permettre à Lyon d’être plus flexible à la production dans les marchés internationaux. C’est-à-dire de pouvoir offrir plusieurs nouveaux échantillons deux(2) fois par an et à changer très rapidement de mode de production. Notons qu’il existait une mobilité organisationnelle et aussi une « économie de variété » basée sur une mobilisation des ressources techniques et humaines. Une économie de variété désigne une diminution du cout moyen qui résulte de la variété des biens produits par l’entreprise.

Lyon était une économie de commission avec une tendance aux ordres et utilisant des échantillons, tandis que Londres était une économie de spéculation, d’anticipations et de stocks. L’investissement du métier de jacquard passe par le travail combinatoire entre de nombreux ateliers de mécaniciens, des serruriers et des tisserands.

Une

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