Régime protéiné pour enfant sous alimenté.
Étude de cas : Régime protéiné pour enfant sous alimenté.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Corentin Dupuy • 11 Mai 2016 • Étude de cas • 4 143 Mots (17 Pages) • 1 155 Vues
Régimes alimentaires pour les enfants sous alimentés
- Introduction
La sous alimentation est un des domaines de la malnutrition qui revêt trois formes différentes :
- La sous alimentation (manger insuffisamment)
- Les carences alimentaires (manger mal ou de façon déséquilibrée)
- La suralimentation (manger trop)
La malnutrition proprement dite est un état complexe ou peuvent se mêler des carences et bien entendu concomitantes en calories, en protéines et en micro-nutriments.
Le terme malnutrition est un terme qui englobe la malnutrition généralisée qui est manifesté par un retard de croissance, un déficit pondéral et l’émaciation, et des carences en micro-nutriments tels que le fer, la vitamine A, l’iode, le zinc et l’acide folique.
Contrairement à la faim, la malnutrition en dépend pas de la satisfaction de l’appétit, en effet un enfant qui manger de manière suffisante pour calmer sa faim immédiate peut être malnutri.
Il faut savoir que les trois quarts des enfants qui meurent de causes liées à la malnutrition sont atteint de formes modérées ou légères, de façon chronique généralement et ne s’accompagne d’aucun signe cliniques extérieur. Les groupes les plus vulnérables sont les fœtus, les enfants de moins de trois ans mais aussi leurs mères avant et pendant la grossesse mais aussi au cours de l’allaitement.
Chez les jeunes, la malnutrition est synonyme de trouble de la croissance, les enfants mal nourris présentant un rapport poids/taille inférieur à ce que voudrait leur âge. Pour mesurer rapidement l’ampleur de la malnutrition dans une population, on enregistre le poids et la taille des jeunes enfants, en comparant les chiffres obtenus à une population de référence dont on sait la croissance normale. La malnutrition modérée peut demeurer pratiquement invisible à moins de peser et de mesurer les enfants. Pour ce faire, les agents de santé utilisent des balances, des diagrammes poids/tailles, des toises et des périmètres bracials (bandelettes réglables pour mesurer le tour de bras, le degré de malnutrition étant indiqué par un code de couleur (vert, jaune, rouge).
Les enfants plus gravement malnutris présentent des symptômes cliniques relativement faciles à repérer lors d’une auscultation : amaigrissement sévère, œdème des pieds, pâleur des paumes, essoufflement, problèmes visuels...
- Les causes et conséquences de la sous alimentation chez l’enfant
La malnutrition protéino-énergétique : est provoqué par une rupture de l’alimentation et peut être mortelle si elle n’est pas prise en charge rapidement. Les signes cliniques ne sont pas évident à déceler mais cette malnutrition rend vulnérable à tous types d’infection et rend difficile la croissance en taille et en poids de l’enfant. Dans des situation d’urgence comme la famine on rencontre deux cas sévère de malnutrition protéino- énergétique.
-Le Marasme : l’enfant présente une maigreur extrême, ses os sont saillants, ses yeux sont enfoncés et sa peau distendue. Il prend l’allure d’un vieillard et peut ne plus peser dans des cas extrêmes que la moitié du poids normal d’un enfant de son âge. C’est une forme de malnutrition sévère qui ménace la vie de l’enfant à court terme et demande donc une attention médicale urgente.
-Le Kwashiorkor : l’enfant est lui gonflé d’œdème, ses cheveux sont décolorés et tombent, sa peau est sèche et squameuse, et des troubles du comportement apparaissent : il ne sourit plus, ne joue plus devient indifférent à toute stimulation, il pleure et refuse de s’alimenter. Faute de soins rapide il est condamné très rapidement.
[pic 1]
Enfant atteint du Kwashiorkor
LES CAUSES DE LA MALNUTRITION :
D’après l’OMS, les principales causes de la malnutrition sont l’inadéquation de la ration alimentaire et la maladie. L’interaction de ses deux phénomènes tend à créer un cercle vicieux, l’enfant malnutri ayant tendance à moins bien résister aux maladies.
La malnutrition résulte de différents phénomènes parmi lesquels on peut citer :
-Les famines et les guerres
-La sécurité alimentaire insuffisante au niveau du foyer : les familles ne pouvant pas produire ou bien acquérir suffisamment d’aliments contenant l’énergie et les nutriments dont elle a besoin.
-Le manque d’accès à l’eau et à un environnement satisfaisant : l’insalubrité à l’intérieur et à proximité des maisons favorise la propagation de maladies infectieuses (comme des diarrhées).
-La mauvaise qualité des services de santé : trop chers, non existant ou inadaptés, le faible taux de vaccinations, prise en charge des enfants malades et malnutris inadaptée…
-Inadéquation des soins aux mères et aux enfants : Les familles et communautés ne consacrent pas le temps et les ressources nécessaire à la prise en charge de leur santé et de leur alimentation.
LES CONSEQUENCES DE LA MALNUTRITION
-Hausse de la mortalité infantile et maternelle : La malnutrition contribue chaque année directement ou indirectement au décès d’environ 6 millions d’enfants.
-Entrave à la croissance et au développement : de la nutrition infantile découle sa croissance et son développement physique, mental et social. Les enfants qui survivent à la malnutrition ont une capacité d’apprentissage réduite.
-Invalidité : quand la malnutrition ne tue pas elle laisse des séquelles durables qui se répercute sous forme de handicapes physique ou mentale
-Troubles de l’immunité : le lien est clairement fait entre la malnutrition en début de vie (y compris la malnutrition fœtale) et l’apparition d’affection chronique ultérieur, a malnutrition affaiblissant le système immunitaire exposant davantage les enfants à des période diarrhéique grave et à des maladies infectieuses.
-Conséquences économique : la malnutrition accroît la prédisposition aux maladies et laisse les individues sans force et léthargique, leur capacité de travail est donc nul. Cela donc entrave la croissance économique et l’efficacité des investissements dans les domaines de la santé et de l’éducation.
[pic 2]
D’après l’OMS, 40 à 45% des enfants vivants dans les Pays en voie de développement ont une taille insuffisante pour leur âge. Ce retard de croissance est dû par une malnutrition chronique carences multiples en nutriments. Deux conséquences majeurs de ces carences sont l’anémie, et la carence en vitamine A.
- L’anémie nutritionnelle
L’anémie dite nutritionnelle a pour cause majeur un apport insuffisant, une mauvaise assimilation ou un besoin accru de plusieurs nutriments nécessaires à la fabrication d’hémoglobine.
-Le fer est l’un éléments indispensable au bon développement du nourrisson et de l’enfant dû à l’expansion rapide de ses tissus et de sa masse sanguine.
-Le taux d’assimilation du fer est déterminé par le type d’alimentation mais aussi par le niveau des réserves corporelles de fer.
En effet, avec une alimentation riche en vitamine C et en aliments comprenant des produits animaux le taux d’assimilation du fer est augmenté.
A contrario, les régimes exclusivement à base de végétaux entraîne une mauvaise assimilation du fer (comme les tannins du thé)
Schéma explicatif de l’assimilation du fer par la vitamine c
[pic 3]
Les conséquences de l’anémie sont diverse, lorsqu’elle est grave, elle se manifeste chez l’enfant par de la pâleur, un manque d’appétit, une apathie, une grande susceptibilité aux infections et dans la plupart du temps à un retard de croissance. Un examen sanguin démontre que le taux d’hémoglobine est très en dessous de la normale. Dans la plupart des cas ces enfants sont en état de carence protéino-calorique et l’anémie nutritionnelle combiné à la malnutrition est cause de surmortalité.
...