Débeloppement de l'enfant
Synthèse : Débeloppement de l'enfant. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar roman_e_mdg • 31 Août 2022 • Synthèse • 807 Mots (4 Pages) • 298 Vues
MADIGAND ROMANE DEVOIR CYCLE DE VIE 14 06 2022
Question 1 : L’adolescence
Pour décrire les divers changements ayant lieu à l’adolescence, nous nous appuierons principalement sur la théorie constructiviste de Piaget (1896-1980) mais nous l’évoquerons également sous le prisme de la théorie psycho-dynamique initiée par Freud (1856-1939). D’après Piaget, au cours de l’âge, l’enfant va évoluer à travers différents stades de développement qui s’enchainent toujours dans le même ordre. Quatre facteurs principaux sont nécessaires à l’enfant pour qu’il passe d’un stade au suivant. Ceux-ci sont la maturation de son système nerveux, l’activité de cet individu (son expérience), son développement social (directement lié à son environnement social), et enfin l’équilibration suite à l’actualisation des potentialités neurologiques de l’enfant. Ainsi, on peut observer des différences interindividuelles bien que le passage d’un stade à un autre se fasse à peu près au même moment pour tous les individus. Toujours d’après Piaget, à l’adolescence (qui « se définit par le passage de l’enfance à l’âge adulte et a lieu de 12 à 18 ans), le développement moteur, le langage et les opérations concrètes sont acquis. C’est à partir de 12 ans puis jusqu’à l’âge adulte qu’a lieu le stade des opérations formelles. Il s’agit de l’acquisition du raisonnement abstrait, qui était jusque-là impossible pour l’enfant. L’adolescent apprend à faire preuve d’un raisonnement moral, qui lui servira dans ses futures décisions. Par exemple, il est capable de comprendre ce que signifie être malade plus précisément. Il peut par exemple attribuer des causes à cet état psychologique ou physique. L’adolescent va apprendre à raisonner en émettant des hypothèses puis en déduisant les conséquences que celles-ci peuvent avoir. Il va chercher à vérifier ces conséquences, lui permettant d’élaborer sa réponse. Cette période formelle repose sur deux structures d’ensembles qui sont le système combinatoire (qui permet d’envisager toutes les possibilités liées à une situation) et le groupe d’Identité, Négation, réciproque et Corrélative. La réciprocité et la corrélative sont des opérations uniquement accessibles à partir de l’adolescence.
Il s’agit d’une « période de tumulte et de remise en question » à la fin de laquelle l’adolescent sera capable de concevoir le monde de la même manière que les adultes, permise par des modifications aussi bien affectives que sur l’image de soi, sur le plan logique ou bien encore sur la personnalité sociale. Cependant, « tous les adultes ne maîtrisent pas leur intelligence formelle. » (Lovell).
Quant à Freud qui considère le développement de l’enfant et de l’adolescent sous le prisme psycho-sexuel, l’adolescence correspond au stade génital, avec l’arrivée de relation intimes matures : les adultes ont réussi à intégrer les stades précédents, leur permettant de développer un intérêt sincère pour autrui et d’acquérir une sexualité mature.
Question 2 : L’enfance
Il y a deux ans, je gardais des enfants pour gagner un peu d’argent. Je m’occupais donc d’Alice qui avait deux et demi, que j’allais chercher chez sa nourrice, et de Jules qui venait de fêter ses six ans que j’allais récupérer à la sortie de l’école. Et plusieurs fois, au cours des gardes, j’ai été confrontée à certaines incompréhensions. Par exemple, un phénomène est revenu plusieurs fois et j’avais des difficultés à le comprendre : je tentais parfois d’expliquer à Jules que nous nous ne pouvions pas rester très longtemps au parc car il avait beaucoup de devoirs. Mais il se mettait en colère ou alors il courrait partout. Il avait réellement du mal à comprendre le lien entre ces deux situations. Après avoir suivi le cours de psychologie sur le développement cognitif, affectif et moteur des enfants, je comprends désormais que la notion de temps fait partie des opérations infra-logique, qui est acquise entre 7 et 12 ans, âge de l’acquisition de la pensée opératoire concrète. Ainsi, ce n’était pas pour m’embêter ou par esprit de contradiction que Jules refusait de rentrer, mais bien parce qu’il ne comprenait pas les conséquences du fait que le temps passe et soit compté.
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