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Dissertation naturopathie - stress et relaxation

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Par   •  3 Janvier 2023  •  Dissertation  •  2 859 Mots (12 Pages)  •  1 674 Vues

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Exercice 1 Décrivez les trois phases du stress.

La notion de stress a été introduite par l’endocrinologue Hans Selye, qui le définit comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné.

Pour lui, le stress est une réponse non spécifique du corps à toute demande qui lui est faite; L’organisme répond alors aux stimuli afin de maintenir un état d’équilibre ou homéostasie, c’est-à-dire la constance ou la stabilité des paramètres de l’organisme tels que la température corporelle, le taux de glucose, etc.

Si l’ampleur de l’événement stressant ne dépasse pas les capacités de réponse normale, l’organisme n’en subira pas les conséquences. À l’inverse, si les ressources de cet organisme sont insuffisantes, s’il ne peut pas faire face à la quantité de stress qu’il doit gérer, des problèmes de tout ordre sont susceptibles de survenir. L’organisme entre alors dans un cercle vicieux, le système d’adaptation du corps s’épuise et les conséquences du stress deviennent de plus en plus néfastes.

Dans ses étude sur le stress , qui aboutit dans la publication du livre “the stress of life” , Salye reconnaît et décrit 3 phases du mécanisme du syndrome d’adaptation, c’est-à-dire « l’ensemble des modifications qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d’un traumatisme naturel ou opératoire ».

La phase d’alarme :

Au cours de cette phase, une série de réactions physiologiques sont générées par le corps, qui les met en place pour faire face au facteur de stress.

L'hypothalamus, qui joue un rôle central, produit du cortisol, de l'adrénaline, de la noradrénaline et des analgésiques naturels (bêta-endorphines), le système sympathique est activé pour préparer l'organisme à la réaction de combat/fuite.

Peuvent augmenter : rythme cardiaque, rythme respiratoire, salivation, température corporelle, tension artérielle, tension musculaire. C'est une phase difficilement contrôlable par le sujet, et dans des périodes particulièrement intenses, des stimuli même minimes peuvent la déclencher.

La phase d’adaptation/résistance :

C'est la phase cruciale dans laquelle l'organisme essaie de répondre et de s'adapter aux exigences de l'environnement. La surproduction de cortisol affecte les défenses immunitaires et, bien que cela ne pose pas de problèmes immédiats, à long terme, si la situation devient chronique, elle finit par affaiblir l'organisme.

Le déroulement de cette phase dépend des ressources internes de la personne, de sa capacité à gérer les stimuli, des convictions et croyances, du sentiment d'efficacité personnelle, etc. Plus les ressources d'adaptation sont élevées, plus la réaction sera adaptative.

La personne pourra mettre en œuvre - lors de cette phase - des stratégies et des actions pour faire face à ce stress, dites actives ou passives. Les stratégies actives sont toutes ces actions qui visent à éliminer ou réduire la source de stress, en modifiant la situation (organisation du temps, priorisation des dossiers,

demander de l’aide, rester éveiller toute une nuit pour réviser,

appliquer les leçons des expériences…) ; Les stratégies passives au contraire, visent surtout à fuire ou supprimer le ressenti et les émotions provoquées par le stress (rumination, colère, reproches, éviter le problème, parler

à son meilleur ami…).

Une gestion fonctionnelle de cette phase conduira à l'eustress et ensuite au retour à l'homéostasie, une gestion dysfonctionnelle conduira au contraire à une phase d'épuisement et de détresse.

La phase d’épuisement :

Lorsque le danger est perçu comme passé ou lorsque l'énergie du stress commence à s'épuiser, la phase finale de la réponse au stress commence , ce qui vise à assurer au corps la période de repos nécessaire.

Habituellement, si la phase de résistance se termine avant que toutes les ressources énergétiques de stress ont été consommés, la phase d'épuisement suivante est ressentie comme une baisse d'énergie marquée souvent associée à un soulagement profond ou à un engourdissement agréable , avec souvent une sensation de faim, car l’organisme a brûlé beaucoup de sucres.

Si, au contraire, la phase de résistance précédente a duré longtemps, des périodes d'épuisement longues et débilitantes pourraient s'ensuivre, étant donné que l'organisme a tendance à rester dans cette phase aussi longtemps qu'il en ressent le besoin.

Dans cette phase, les ressources et les défenses de l'organisme pour faire face au facteur de stress sont épuisées. Si les signaux de la première phase réapparaissent, l'organisme n'est plus en mesure de réagir.

Une suractivation du système parasympathique ou du système sympathique se produit, puis la réponse physiologique devient soit trop faible (détresse par défaut) soit excessive (détresse excessive), en conséquence, des symptômes physiques opposés peuvent survenir.

Tout l’organisme est affaibli :le taux de sucre va diminuer, le taux de sérotonine va chuter, tout comme celui de la dopamine, du GABA11, du magnésium, du zinc, et le système immunitaire devient fragile.

Exercice 2 1. Quelles sont les trois possibilités d’une action au cours de la phase d’adaptation/résistance ?

Au cours de la phase d’adaptation, il existe trois possibilités concernant les actions opérées :

L’action est efficace : Dans ce cas, l’action met fin au processus d’adaptation, avec une résolution du problème. L’organisme peut donc revenir à un état d'homéostasie.

L’action est inefficace ou partiellement efficace : Dans ce cas, selon la sensibilité et l'appréciation personnelle , soit on reviendra à un état d'homéostasie et d’équilibre, soit on restera en mode survie, avec un retour en phase d’adaptation.

Absence d’action : Dans ce cas le processus d’adaptation continue, avec l’organisme qui répondra en conséquence ( taux de cortisol élevé ). Cette situation - sans mise en place d’une action efficace - est caractérisée par un équilibre très fragile et précaire, et conduira tôt ou tard à une phase d’épuisement.

2. Que se passe-t-il si le résultat de l’action est négatif ?

Selon le résultat de l’action entreprise, la personne conservera une mémoire qui fera surface dans les situations interprétées comme similaires.

Si le résultat de l’action est positif, la personne le percevra comme une "récompense" , avec des éléments de plaisir, et sera donc amenée à déclencher à nouveau une action en réponse au facteur stressant.

Si, au contraire, le resultat est negatif, la perception sera celle d’une “punition”, avec des éléments de douleur..

Cela déclenche plutôt une inhibition de l’action, avec toutes les conséquences déjà vues en precedence : un équilibre précaire s’installe, qui aboutira tôt ou tard dans l'épuisement.

Exercice 3 1. Qu’est-il possible de proposer à une personne qui est en stress de surmenage, dont en phase d’adaptation/résistance :

- En nutrition ?

D’un point de vue de la nutrition, je proposerais de consommer des produits riches en :

Magnésium, qui favorise - entre autres -la relaxation musculaire,la régularité du rythme cardiaque et de la pression artérielle ainsi qu’une bonne transmission nerveuse . On en trouve dans le cacao maigre, les noix d’Amazonie, les noix de Cajou, les amandes, la spiruline, le germe de blé , les pois cassés, les haricots, les figues et abricots secs, les bananes…

Tryptophane, qui - étant un précurseur de la sérotonine -favorise le sommeil,réduit l'anxiété et agit comme un antidépresseur naturel. Des aliments riches en tryptophane sont par exemple le jaune d’oeuf cru, les cereales completes, le tofu, le parmesan, les boulots, la mourue sechée, la spiruline ou la klamath, les granes de tournesol , de courge et de chia, la ricotta, les noix,ainsi que plusieurs fruits tels que les figues, les bananes,les prunes et les dattes.

Les Oméga 3, indispensables pour entretenir la “qualité” de la membrane cellulaire, et ainsi favoriser une bonne transmission nerveuse , en plus d’avoir un rôle anti-inflammatoire. On retrouve ces “bons gras” dans les poissons gras comme les sardines, le maquereau et les anchois et dans les gros poissons comme le saumon et le thon , qu’on veillera tout de même à consommer en quantité raisonnable, vu le risque d’y retrouver des métaux lourds. On trouve les Oméga 3 aussi dans l’huile de lin, de perilla, de colza et de noix.

Sélénium, qui contribue au renouvellement des neurotransmetteurs et dont

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