Etude de l'aromathérapie
Synthèse : Etude de l'aromathérapie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar TSAR • 16 Janvier 2023 • Synthèse • 1 780 Mots (8 Pages) • 490 Vues
ETUDE DE L’AROMATHERAPIE
Selon vous, quel est l’intérêt d’utiliser les huiles essentielles pour divers troubles et quelles sont les limites de l’aromathérapie ? Construisez votre propos en donnant des exemples.
L’aromathérapie a pour but d’agir sur trois secteurs : le mental, les émotions et le corps (eczéma, blessure …). C’est aussi une méthode pour guérir ou soulager ou même prévenir de futures maladies.
Un autre intérêt c’est que les huiles essentielles sont 100% naturelles, contrairement au traitement allopathique qui contient de multiples substances chimiques. Elles ont autant de propriétés naturelles que de vertus. En effet, celles-ci peuvent être antibactériennes, antifongiques, antiparasitaires, antivirales, ou encore anti-inflammatoires, digestives, ou enfin calmantes. Chaque huile est donc polyvalente et peut être utilisée pour différentes indications thérapeutiques.
Cet éventail de propriété et vertu permet donc d’accompagner les personnes dans leurs maux ou problèmes de la vie quotidienne comme par exemple les grippes, bronchites, maladies ORL, psoriasis, mycoses, douleurs articulaires, stress, troubles du sommeil…
Cependant, l’aromathérapie comprend également plusieurs limites. L’aromathérapie est vraiment un domaine technique. On ne s’improvise pas aromathérapeute et encore moins on ne pratique pas de l’auto-médication avec les huiles essentielles. Car elles peuvent être nocives si nous ne savons pas les utiliser correctement, comme des cas d’intoxication ou brulure cutanée.
C’est pourquoi il est important de s’en référer au chémotype de la plante, à la posologie et surtout de faire un test de tolérance sur la peau avant l’application. En fonction de leur molécule biochimique, certaines huiles essentielles peuvent être dermocaustiques, hépatotoxiques, néphrotoxiques, neurotoxiques, abortives, photo sensibilisantes, oestogen-like, allergisantes.
Par exemple, les huiles essentielles à carvacrol (famille des phénols) comme « l’origan compact », devront être utilisées avec prudence car la molécule est très puissante. Les huiles essentielles dites dermocaustiques et hépatotoxiques utilisées à forte dose, sont strictement interdites chez les enfants et avec une attention particulière à la posologie et au mode d’utilisation chez les adultes.
Par contre les huiles essentielles à linalol (famille des alcools monoterpénols) comme « le bois de rose ou de Hô », beaucoup plus douces pourront être utilisées chez les enfants. A contrario, on peut aussi citer les huiles essentielles à phénols qui peuvent se révéler toxiques pour le foie si elles sont prises à haute dose et sur de longues périodes
Enfin, un autre danger de l’aromathérapie peut concerner le dosage. En effet, chaque huile essentielle possède un dosage précis. Par exemple, si le patient prend 10 gouttes d’huile essentielle au lieu de 3, cela pourrait s’avérer inefficace, voire pire, dangereux pour sa santé.
Certaines sont déconseillées aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants, aux asthmatiques, aux épileptiques.
Pour conclure, les huiles essentielles, dans tous les cas, ne se substituent pas à un traitement allopathique. De ce fait, il faut être également vigilant aux interactions médicamenteuses (par exemple, l’utilisation de l’huile essentielle de ciste ladanifère avec les fluidifiants sanguins).
N’importe qui ne peut pas s’improviser aromathérapeute !
Pourquoi ne pouvez-vous pas utiliser la gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens) chez une personne allergique à l’aspirine ?
La Gaulthérie couchée (anti-inflammatoire et antalgique) contient du salicylate de méthyle, une molécule venant de l’aspirine. L’aspirine est tout simplement le nom commercial de l’acide acétylsalicylique de la famille des salicylés. Les personnes qui sont allergiques à l’aspirine ne doivent pas utiliser la gaulthérie couchée. En effet, la molécule qu’elle contient est la même que celle contenue dans l’acide acétylsalicylique de l’aspirine.
Lorsque vous donnez, par voie interne, des huiles essentielles à phénols, il est nécessaire de protéger le foie avec de la phytothérapie. Expliquez quelle plante doit être donnée et pourquoi ?
Les huiles essentielles à phénols, lorsqu’elles sont utilisées sur de longues périodes et à hautes doses, peuvent se révéler toxiques pour le foie. C’est pour cela qu’elles doivent être utilisées sur de courtes périodes (5 jours : deux gouttes, trois fois par jours) par voie cutanée ou par voie oral dilués avec des huiles essentielles.
Aussi, il est important de protéger le foie. On le protègera avec de la phytothérapie(traitement de la maladie par les plantes) par du desmodium (qui est un hépato protecteur) ou du charbon marie ou une huile essentielle hépatoprotectrice comme le citron. Cela permet d’augmenter la résistance des cellules du foie en cas d’agression. Les traitements en phytothérapie peuvent véritablement soutenir et restaurer la fonction hépatique.
Dans ces cas pratiques, les réponses seront des conseils anti-symptomatiques et sur le terrain. Il ne faut pas perdre de vue que le travail du naturopathe consiste à agir sur le terrain, sur la cause des troubles de santé (par exemple, pour un enfant qui fait des rhinopharyngites plusieurs fois dans l’hiver, il faut voir du côté de l’alimentation, pour une personne stressée, il faut essayer de déterminer pourquoi). Le naturopathe traite les symptômes quand ils sont gênants (douleur, mal-être, etc.), mais en parallèle le travail de terrain, quand cela est nécessaire, doit être fait.
Un client vient vous voir, parce qu’il a été infesté par un parasite intestinal lors d’un voyage. Malgré un traitement médicamenteux donné par son médecin, il a encore des symptômes gênants (diarrhée, coliques notamment). Au cours de l’anamnèse, il vous dit qu’il a de l’hypertension traitée par un médicament qu’il prend quotidiennement, qu’il est stressé, fatigué et qu’il présente des allergies aux acariens. Quelle(s) huile(s) essentielle(s) allez-vous lui conseiller, sous quelle(s) forme(s), à quelle posologie ? Justifiez votre choix.
Selon la situation décrite ci-dessus, au-delà de ses problèmes aigus gastriques : (coliques, diarrhée) suite à une parasitose intestinale traitée, cette personne présente un terrain de stress et de fatigue élevé. Il faut noter plusieurs points importants :
- Il est suivi et traité pour une hypertension.
- Il est allergique aux acariens.
Sans avoir d’autres renseignements, il me semble que le traitement en aromathérapie doit prendre en compte un état global : à la fois gastrique, psycho-émotionnel, et la fatigue, tout en gardant à l’esprit son problème d’hypertension et d’allergie. Je lui conseillerai :
- Camomille noble ou camomille romaine , pour son action calmante et sédative : 1 goutte à l’intérieur de chaque poignet à respirer 2 à 3 fois par jour en fonction de son état de stress.
- Tea tree, pour son action antiparasitaire intestinale : 1 goutte sur un comprimé neutre ou 1 cuillère à café de miel ou d’huile végétale (olive par exemple) 3 fois par jour par voie orale.
Le tea tree permettra également de rééquilibrer l’énergie vitale et d’apaiser les angoisses internes.
- Cannelle de chine: pour son action antiparasitaire intestinale : 1 goutte 3 fois par jour avec l’huile essentielle de tea tree. Mais aussi pour son action anti fatigue et tonique : 1 goutte diluée avec 1 cuillère à soupe d’huile végétale (calendula par exemple) 1 fois par jour le matin en massage sur le plexus solaire…
Au préalable, il fera un test cutané de sensibilité allergique au pli de coude avec chacune de ces huiles. Ce traitement sera proposé pour 5 jours, à réévaluer et éventuellement réorienter sur une consultation médicale si pas d’amélioration ou aggravation.
Une maman vient vous voir pour son enfant de 6 ans qui a une rhinopharyngite. Il est régulièrement malade tous les hivers.Quelle(s) huile(s) essentielle(s) et/ou hydrolat(s) allez-vous lui conseiller, sous quelle(s) forme(s), à quelle posologie ? Justifiez votre choix.
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