Le récit de vie de Mathilde
Étude de cas : Le récit de vie de Mathilde. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Natalie • 24 Janvier 2021 • Étude de cas • 2 625 Mots (11 Pages) • 886 Vues
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Récit de vie de Mathilde
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Table des matières
Sommaire 2
Introduction 2
Question 1
- Sommaire des enjeux 5 premiers stades 3
- Liste concordance Mathilde et Erikson 5 premiers stades 4
- Développement du self et monde social résolus 5
Question 2
- Les enjeux du stade VI 5
- Récit et défis du stade 5
- Résolution, changements et équilibre 5
Question 3
- Les enjeux du stade VII 6
- Récit et défis du stade 6
- Résolution, changements et équilibre 6
Question 4
- Développement de l’identité chez la femme 6
Question 5
- Mitan de la vie et la générativité 7
Sommaire
Erik Homburger Erikson (1902-1994), psychanalyste et psychologue, a développé dans la seconde moitié du XXème siècle l’une des théories les plus populaires et influentes concernant un type de développement : le développement psychosocial. Dans sa théorie, les étapes du développement psychologique précédentes s’influencent pour en faciliter la progression vers la suivante. L’individu expérimente à chaque étape un conflit ou crise, représentant un point décisif en matière de développement. Ces crises ont 2 pôles, positif et négatif, nous menant à la création de notre identité. Erikson croit qu’il est de notre engagement de tendre à un équilibre dynamique. Alors, il ne s’agit pas d’annihiler un pôle au profit de l’autre mais de maintenir un équilibre entre ces prédispositions. Il s’agit d’une forme de stimulation pour l’évolution. Le conflit est centré uniquement sur le développement et non d’une qualité psychologique. Le potentiel de croissance personnelle est élevé alors le potentiel d’échec l’est également. Si la confrontation au conflit est un succès, il sera possible de surmonter cette étape grâce à la force psychologique. Cette dernière servira tout au long de la vie. Si le conflit n’est pas surmonté, il est probable que la personne ne parvienne pas à développer les compétences nécessaires pour faire face efficacement aux défis définissant les étapes suivantes. Nous pouvons donc évoquer un modèle qui représente un fil conducteur vital.
Introduction
Je vous présente ici le récit de la vie de Mathilde. J’analyserai ce récit en me basant sur les fondements théoriques du modèle et des stades du cours de la vie, selon Erikson. Je mettrai en lumière le cheminement que tout être humain devrait transcender au cours de son évolution développementale. La résolution plus ou moins positive de ces crises nous amène donc à la création d'une identité selon la résolution des stades. Erikson divise les stades du développement psychosocial en 8 classifications. Les 5 premières étapes sont liées à l’enfance et à l’adolescence. Elles sont présentées à la question 1. Les étapes 6 et 7 pour la vie adulte. L’étape 6, sera aussi expliquée sommairement à la question 2 et le stade 7, pour sa part sera expliqué brièvement à la question 3. La 8ème et dernière étape serait liée à la vieillesse.
Question 1 – Enfance et adolescence
Confiance versus méfiance (espoir) : est le premier stade et couvre la première année de vie selon la théorie d’Erik Erikson qui est centrée sur les besoins basiques de l’enfant et les échanges avec ses parents. Il établit un parallèle entre ce stade et le stade oral de la théorie psychanalytique de Freud. Le rôle des parents est d’apporter une affection chaleureuse et constante. Si les parents échouent à procurer à l’enfant, sécurité et engagement à ses besoins premiers, l’enfant le verra comme un monde de méfiance. S’ils se montrent fiables et constants, l'enfant apprendra la confiance.
Autonomie versus honte et doute (volonté) : est le deuxième stade. L’enfant acquiert le contrôle de diverses fonctions. Il commence à se nourrir, se vêtir, se laver, à utiliser les toilettes. Erikson établit un parallèle entre ce stade et le stade anal de la théorie psychanalytique de Freud. Il explore son environnement proche. Les parents contribuent en apportant un encadrement, des bases solides et la sécurité à l’enfant. Des parents trop rigides ou insensibles, installeront un doute chez ce dernier, qui causerait l’arrêt de ses explorations. L’encouragement par les proches, du bon comportement de l’enfant développera son sens de l’autonomie et le rendra capable d’affronter les difficultés. Par contre, si les parents sont trop exigeants, il pourra développer un sentiment de honte et de doute envers lui et en ses capacités à affronter les difficultés.
Initiative versus culpabilité (but) : est le troisième stade. L’enfant apprend à maîtriser l’environnement proche, à avoir une grande curiosité et à augmenter sa maîtrise du langage. Il commence à faire des actions dans un but plus défini. La culpabilité apparaît en apportant son lot de confusions. Il peut se sentir coupable de choses qui logiquement ne devraient pas. L’enfant devient donc de plus en plus capable d’accomplir des tâches dans un but précis et ainsi de pouvoir établir des choix sur des activités, et de développer ses propres goûts. S’il est encouragé, l’enfant développera son sens de l’initiative. Dans le cas contraire, il développera un sentiment de culpabilité envers ses besoins et ses désirs.
Travail versus infériorité (compétence) : est le quatrième stade. L’enfant se montre sous de bons aspects psycho-sociaux. Il comprend les concepts d’espace et de temps, devient plus logique et commence à faire confiance en ses habiletés et ses compétences. Il comprend les liens de cause à effet. Il développe ses valeurs morales et ses principes. Il veut revendiquer son indépendance en se rebellant. Erikson établit un parallèle avec la psychanalyse. Pour lui, c’est le stade de latence de Freud, qui désigne un moment du développement psycho-sexuel de l'enfant. Ce développement fait suite à la période du complexe d'Œdipe, qui s'étend jusqu'au début de la puberté et de l'adolescence. Si l’enfant est encouragé, il deviendra vraisemblablement un bon adulte. Il sera persévérant et se mettra au travail avec plaisir. Au contraire, s’il est ridiculisé, il deviendra inapte, il pourrait développer un sentiment d’infériorité et aura tendance à s’isoler.
Identité versus confusion de rôle (fidélité) : est le cinquième et dernier stade concernant l’enfance et l’adolescence. L’adolescent est préoccupé de ce que la société pense de lui. Il progresse et son ego ou self, surdimensionné, accroît la confiance en lui. Son identité sexuelle se développe également vers la fin de l’adolescence. Il y a donc transition entre enfance et monde adulte. Comme pour les autres stades, les forces bio-psycho-sociales entrent en jeu. Il construit son identité. C’est là qu’intervient la fidélité en tant que moyen de soutenir une certaine loyauté dans un moment de contradictions et de confusions inévitables au sein de son propre système de valeurs. Même si l’on donne 20 ans comme âge de fin de ce stade, celui-ci est fréquemment dépassé. Erikson donne deux exemples de « retard » dans deux de ses ouvrages (Young Man Luther et Gandhi’s Truth) : 25 et 30 ans
Enfant, Mathilde était de nature anxieuse. Tout de même, sa mère adoptive a su lui transmettre un bel héritage. La relation avec celle-ci, était empreinte d’amour et on pourrait ajouter qu’une belle complicité les unissait. Plutôt douée pour les études, elle manquait tout de même de confiance en elle. Elle souhaitait par le fait même être la meilleure! Mathilde avait acquis une belle stabilité, avait un grand besoin de plaire aux gens et d’être aimée. Mathilde a 15 ans lorsque son père perd son emploi et abuse de l’alcool. La relation entre père et fille était tendue, distante et malsaine. Leur communication était pauvre et Mathilde allait même jusqu’à éviter d’être en sa compagnie. Tout de même, l’estime d’elle-même semble devenir une réalité lorsqu’elle participe à la troupe de théâtre où elle arrive à surmonter sa peur de parler en public. Durant toute la période scolaire, Mathilde apprend à faire confiance à ses pairs. L’atmosphère était lourde à la maison envers le père. Les parents de Mathilde ont rompu au cours de sa période d’adolescence et l’harmonie s’est installée par la suite. À l’âge de 16 ans elle rencontre celui qui devient son premier copain. Copain, avec lequel elle a entretenue une belle relation jusqu’à ce qu’il quitte pour l’université. À cette même période, Mathilde, éprouve le besoin de connaître ses origines mais n’agit pas en ce sens à ce moment de sa vie.
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