Le sucre comme analgésique chez les enfants

Analyse port folio

Lieu :

Cette analyse de situation se déroule en réanimation cardio pédiatrique à Haut Lévêque.

Présentation de la situation :

Lors de ce stage, j’ai appris et constaté que l’utilisation de G30% sur une tétine peut diminuer la douleur chez les nourrissons.

En effet, lors d’une réfection de pansement, le nourrisson commencé à s’agiter et à être inconfortable, et l’infirmière m’a montré que l’utilisation de sucre, ici de G30% déposé sur une tétine et donné à la sussions diminue l’inconfort et la douleur du petit. Les effets apparaissent très rapidement. Grâce à cela nous avons pu continuer notre soin.

Remarque, questionnement :

Je me suis questionné sur comment du sucre pouvait interagir avec la gestion de la douleur. L’infirmière avec qui j’étais m’a expliqué que cela stimulé la sussions, qui est un geste rassurant pour l’enfant. Et jusqu’à quel âge cela pouvait fonctionner. J’ai trouvé que cela est une bonne option non médicamenteuse, et peut permettre d’éviter l’utilisation de bolus de traitement dans certaines situations.

Analyse :

Après des recherches, j’ai pu apprendre grâce à de récente études sur le sujet que cet effet semble médié par une endorphine, permettant de parler d’effet antalgique. Le mécanisme d’action pourrait être à la fois un contrôle direct sur les voies de la nociception, mais aussi une action calmante par l’intermédiaire de la succion et de la saveur sucrée. D’après l’étude, le sucre le plus efficace semble être le saccharose, mais le glucose est ce qui s’en rapproche le plus. Ce ne serait pas la quantité prise qui serait importante, mais la concentration et le gout sucré que la solution a, ainsi, il faut utilisé au minimum du G 25%, de petite quantité suffise. La population concernée serait du prématuré au nourrisson jusqu’à 3 mois, sachant que à partir de 1 mois l’efficacité diminue.