Psychologie de l'enfant
Dissertation : Psychologie de l'enfant. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar SilexSakura • 27 Avril 2023 • Dissertation • 2 393 Mots (10 Pages) • 631 Vues
Clara Baumann
Numéro Elève : D32677M
Référence du cours : 402.0518
Psychologie – Psychologie de l’enfant
Question 1: Qu’observe-t-on de nos jours chez les parents au sujet de l’apprentissage de la propreté de leur enfant ?
Pour un enfant la propreté n’est pas innée mais c’est une compétence qu’il apprend. Il passe par un comportement de réflexe à un comportement contrôlé.
Cette étape est très importante pour l’enfant car elle permet à celui-ci de grandir et de devenir autonome mais également de devenir un être plus sociable.
Acquérir la propreté est aujourd’hui très important dans la société actuelle. L’hygiène occupe une très grande place et c’est aussi une condition pour que l’enfant puisse intégrer une école.
Malgré cette contraire scolaire, l’apprentissage de la propreté est devenue plus laxiste. Les parents, les pédiatres ou les éducateurs prônent l’idée de « laisser le temps » aux enfants. C’est-à-dire de ne pas les brusquer, ni les bloquer. C’est une éducative moins coertive en laissant aller l’enfant à son rythme.
Question 2: Qu’est-ce que l’énurésie ? Quelle proportion d’enfants touche-t-elle ?
L’énurésie est le fait de pas avoir acquis la compétence de la propreté au niveau de la miction (l’action d’uriner) chez un enfant qui a dépassé l’âge de la maturation neurologique (le cerveau et le système nerveux doivent avoir atteint un certain degré de développement, elle se situe entre 12 et 18 mois).
L’énurésie peut avoir deux stades :
- Primaire : l’enfant n’a jamais été propre
- Secondaire : l’enfant a été propre au moins 6 mois et se remet à uriner sur lui-même.
Elle peut être diurne (pendant la journée) ou nocturne (pendant la nuit) et elle touche en moyenne 10% des enfants qui ont l’âge d’aller à l’école. Ceci touche notamment les garçons ce qui fait 2 garçons pour 1 filles. C’est un trouble de l’enfance où 1% des adolescents de plus de 18 ans en souffrent encore. Celui -ci est indépendant de toute affection urinaire ou de malformation de l’appareil urinaire, il est plus de l’ordre de la psychologie.
Question 3 : Citez 3 difficultés pouvant expliquer l’apparition d’une régression dans l’apprentissage de la propreté.
L’acquisition de la propreté est quelque chose de fragile et au moindre bouleversement ou au moindre incident dans la vie affective de l’enfant peut le faire régresser au stade où il n’était pas propre, il refait pipi ou caca sur lui-même. L’enfant peut régresser à chaque fois qu’il a peur, qu’il est inquiet ou qu’il doute. Il peut avoir plusieurs raisons qui peuvent expliquer ceci.
- La naissance de l’autre enfant dans la famille : L’arrivée du bébé peut ravir dans un premier temps l’enfant mais il est vite troublé par ce changement et le fait donc rechuter alors qu’il est propre depuis des mois. Il s’oublie ou prévient trop tard ses parents qu’il a besoin d’aller sur le pot et il montre les couches du bébé en disant qu’il en veut aussi. Par ce comportement l’enfant montre donc l’inquiétude qu’il ressent face à l’arrivé du bébé dans la famille et ses peurs, ses doutes, ses questionnements fasse à la place que prend le bébé dans la famille (il a peur d’être moins aimer par ses parents…).
- Un changement de nounous ou un déménagement : l’enfant doit se séparer de tous ces camarades et de son univers. Il doit donc s’adapter à un nouveau monde avec de nouvelles personnes. L’enfant a donc peur et n’est pas du tout rassuré, mais il est trop jeune pour l’exprimer. Pour traduire ces ressentis, il va donc s’isoler des autres, devenir agressif et peut donc régresser et se salir à nouveau.
- Des problèmes liés des parents : cela peut se traduire par une hospitalisation d’un des parents, le divorce, les disputes et tensions associées.
Question 4 : Quelles sont les étapes pour qu’un enfant apprenne à gérer ses émotions ?
La gestion des émotions demande une compétence émotionnelle importante chez l’enfant. Il doit l’acquérir en grandissant. Cette compétence émotionnelle consiste à la fois à gérer ses propres émotions mais également à comprendre celles des autres et à les reconnaitre.
Cette compréhension comporte plusieurs étapes :
- Reconnaitre les indices émotionnels c’est-à-dire les signes physiques (le changement de ton de voix ou des traits du visage…)
- Nommer l’émotion concernée
- Savoir à quelle situation vécue est liée l’émotion concernée
- Faire des inférences (les causes et conséquences liées).
Question 5 : Un enfant de 5 ans pique une grosse crise dans un magasin avec vous.
Que pouvez-vous lui proposer ?
Les émotions sont innées et présentent une part biologique. La gestion des émotions est une étape très importante et difficile pour un enfant. Tout en grandissant l’enfant va améliorer cette compétence émotionnelle.
A cet âge, l’enfant est capable de mieux contenir ses émotions mais il y peut y avoir des débordements d’émotions, c’est ce qui se passe dans cet exemple. Dans ce cas de figure, l’enfant peut donc ressentir une émotion simple comme la tristesse ou la colère, une émotion mixtes comme la jalousie ou l’amertume ou bien une pseudo-émotion qui peut appartenir à une attitude ou un état comme la manipulation ou des maux de ventre, de tête.
Dans ces moments de crise, les mots n’ont plus aucun sens, il n’entend pas et c’est impossible de le raisonner. Cette gestion de crise se fait par plusieurs étapes :
Tout d’abord, il faut essayer de calmer l’enfant c’est-à-dire l’éloigner de la foule et des regards en l’emmenant dans un endroit plus calme. Le fait de le mettre en retrait des personnes, permet de le mettre en sécurité pour éviter qu’il se fasse du mal lors de la crise.
Une fois calmé, il faut écouter et aider l’enfant à identifier ce qui s’est passé et la façon dont cela s’est produit.
Ensuite, il faut le rassurer sur le débordement des émotions et que cela arrive même aux adultes mais que le comportement adopté dans le magasin n’est pas le bon, qu’il y a d’autres façons d’exprimer ses émotions.
Ce dialogue permettrait à l’enfant de réagir autrement la prochaine fois qu’il ressent un débordement d’émotions.
Travail de réflexion :
Pierre est un petit garçon qui ne joue pas. Ses parents le trouvent « sérieux et docile ». Ils sont ravis car il ne fait pas de bêtises et ne leur pose aucun problème. Il est en somme gentil.
Êtes-vous de l’avis des parents de Pierre ?
Quels conseils donneriez-vous ?
En insistant sur le rôle du jeu dans le développement de l’enfant, nous vous demandons de réaliser un devoir construit avec introduction, un développement (2 ou 3 parties) et une conclusion de moins de deux pages. Quelques exemples sont les bienvenus.
Le jeu représente une part importante dans la vie et le développement de l’enfant. C’est son monde privilégié qui prône l’expression enfantine. C’est une étape qui lui permet de devenir autonome, créatif et c’est également l’expression du psychisme enfantin. Nous allons à travers l’exemple de Laura et Samuel, définir le rôle du jeu pour l’enfant ainsi que son importance, le rôle de l’adulte dans le jeu et pour finir les différentes conséquences d’un enfant qui ne joue pas. En conclusion, je donnerai mon avis et mes conseils par rapport à la situation de Pierre.
Le jeu à un rôle capital dans le développement de l’enfant car à travers le jeu, celui-ci découvre le monde qui l’entour ou de nouvelles émotions (qu’il n’a pas l’occasion de voir dans la vie quotidienne), ce qui lui permet de l’imiter afin de s’en nourrir pour forger sa personnalité et ses enseignements. Il lui permet aussi de mettre en scène de manière inconsciente ses peurs ou ses angoisses afin de les maitriser. Dès sa naissance l’enfant acquière des compétences de jeu qui évoluent en fonction de son développement jusqu’à lui permettre de jouer à des jeux plus structurés avec des règles comme les jeux de société. Le rôle du jeu lui permet de se découvrir dans un milieu social où des règles et les autres existent. L’enfant va donc apprendre à négocier, à se limiter, à s’accepter, à faire confiance mais surtout à gérer ses comportements, ses émotions et à accepter la place des autres. Mais aussi à s’ennuyer, à faire le tour du jeu et de ne pas savoir quoi faire.
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