Qu'est-ce qu'une ICO ?
Fiche : Qu'est-ce qu'une ICO ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Elisa Marchand • 6 Février 2019 • Fiche • 861 Mots (4 Pages) • 728 Vues
Qu’est ce qu’une ICO ?
Une ICO est une méthode de levée de fonds auprès d’internautes, fonctionnant via l’émission de « tokens » des actifs numériques échangeables contre des cryptomonnaies durant la phase de démarrage d’un projet. Ces actifs représentent non pas des actions mais un droit. La valeur du token dépend de la valeur du service développé.
Une ICO est une opération de crowdfunding dans laquelle les investisseurs payent en Bitcoin ou Ether, par exemple et se voient attribuer en contrepartie un volume de tokens générés par l’entreprise. N’importe quel internaute peut investir dans un projet initiant une ICO, à condition de posséder des cryptomonnaies.
3 types de tokens ont été défini :
- Le type utility : il servira à termes comme une monnaie à l’intérieur d’une plateforme pour acheter des produits ou services de l’entreprise émettrice
- Le type security : il s’agit d’un titre qui peut donner droit à des dividendes voir à un droit de vote
- Le type cryptocurrency : comme peut l’être Bitcoin, cela permet d’effectuer des transactions monétaires.
Comment ça marche ?
Dans un premier temps, l’organisation à l’origine du ICO émet des tokens qui peuvent être acquis par quiconque lors de l’ICO et cela en échange de cryptomonnaies.
Dans un second temps, ces tokens sont soit vendables ou échangeable sur des plateformes d’échange. Son taux varie en fonction de l’offre et la demande. Ils sont donc très liquides..
Les tokens sont également utilisables dans le projet financé par l’ICO en question.
Les tokens ont quelques particularités. En effet, les tokens qui sont émis et vendus par l’organisation ne représentent pas les parts de l’entreprise. Ils représentent un droit d’usage du service qui sera développé. Participer au financement du projet ou du service, c’est prépayer le service développé.
Pourquoi faire une ICO ?
Pour les entreprises, cela permet de s’affranchir de certaines contraintes des méthodes classiques de levée de fonds, c’est aussi pouvoir lever des montants qui n’auraient pas pu être levés.
Cela permet également de lever de l’argent sans aller en bourse.
Les détenteurs, eux, vont vouloir booster le projet pour accéder aux tokens quand le service sera utilisable ou moins tout simplement les revendre.
Les motivations de ces deux groupes d’acteurs s’articulent autour d’un objectif spéculatif avec l’espoir de voir le token prendre de la valeur. Il y a aussi une volonté d’utiliser le service un fois développé, c’est l’objectif utilitaire.
Une innovation importante
Les ICO bousculent certaines règles de l’économie numérique classique. En particulier, ce que l’on appelle l’effet de « réseau ». Dans ce processus, la valeur du réseau dépend du nombre d’utilisateurs. Si le réseau a peu d’utilisateurs, il a peu de valeur.
Contrairement à ce réseau, les ICO vont inciter les internautes à rejoindre le plus tôt possible le projet notamment lorsque la valeur du token est encore faible. Cela va permettre de développer plus facilement et rapidement les services numériques.
En 2011, on comptait environ 1 ICO par semaine. Début 2017, il y avait environ deux ICO par jour.
Début de l’automne 2017, on évaluait le nombre de ICO allant de 5 à 10 par jour.
Quelles en sont les limites ?
Attention aux risques de bulle spéculative, notamment avec les montants trop élevés des ICO.
Les projets les plus prometteurs ne sont pas ceux qui font le plus parler.
De plus, tous les projets n’ont pas forcement intérêt à faire une ICO. Il faut avoir un token avec une réelle utilité dans le fonctionnement même du projet. Si le projet n’a pas besoin de token, il n’a donc pas besoin d’une ICO.
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