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Un homme d'exception

Cours : Un homme d'exception. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  10 Janvier 2019  •  Cours  •  654 Mots (3 Pages)  •  784 Vues

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Film : un homme d’exception

John Nash avait des hallucinations visuelles. Il a commencé par halluciner son compagnon de chambre, Charles, qui était ensuite devenu son meilleur ami. Il était présent lors de son effondrement émotionnel après qu’on lui aille dit que sa candidature n’allait pas être retenu au doctorat et il était également présent quand il a finalement été accepté. Il a aussi halluciné sa nièce, avec qui il était devenu très attaché avec le temps.  Un autre personnage récurrent dans le film ayant été halluciné par Nash, qui est un des facteurs aggravants ayant mené à sa psychose, était le policier William, qui lui avait confié une mission secrète, étant de déchiffrer des codes concernant une attaque prochaine de la Russie. Nash hallucinait des personnes, un aboiement de chien, qui est une hallucination auditive puis William, le policier, passer en voiture, lors de sa livraison. Il a ensuite halluciné qu’ils étaient poursuivis en voiture et qu’on voulait lui faire du mal. Il avait beaucoup d’idées délirantes aussi. Le fait qu’il pensait que les russes lui voulaient du mal lorsqu’il était à l’hôpital psychiatrique parce qu’il connaissait les codes est une idée de persécution. Il avait aussi des idées de grandeur, puisqu’il disait qu’on l’avait choisit pour déchiffrer les codes des russes. Il pensait être en danger puisqu’il a été capable de décrypter le message et se trouvait très intelligent, et les gens partageaient le même point de vue. Nash avait un délire somatique, celui de s’être fait introduit dans son avant bras des codes d’accès du lieu de livraison. Je suggère que le personnage principal souffre de schizophrénie. Il faut deux symptômes sur cinq pour avoir cette maladie et les hallucinations ou les idées délirantes doivent être présentes dans les deux symptômes et Nash a ces deux symptômes. Sa perturbation dure plus de six mois, car elle commencé assez tôt avec ses premières hallucinations de Charles et perdurent même après ses études, sans médicaments et en présence d’une situation stressante. La schizophrénie a causé un réel dysfonctionnement social et personnel pour John. Nash vit dans un milieu stressant, étant un facteur de risque pour le développement de sa schizophrénie. En effet, dès le début du film, on entend un professeur mentionner l’importance et l’intelligence des mathématiciens ayant gagné la guerre en déchiffrant des codes. Cela met de la pression à Nash. Il se sentait en compétition avec ses collègues et vivait beaucoup de stress. Il vit également une sorte d’intimidation de la part de Martin, qui lui rappel au début du film qu’il n’a rien publié et qu’il est un perdant. Ceci l’entraine à travailler très fort et le rend davantage anxieux, ce qui contribue également au développement de son trouble. Il vivait auparavant en Virginie et est arrivé à Princeton seul. Le fait de déménager dans une nouvelle ville, s’éduquer dans une université réputée et se retrouver avec des inconnus a dû lui procurer beaucoup de stress, ce qui l’a mené à s’isoler. L’aspect social important qui a influencé le contenu de ses symptômes est le fait que la guerre venait de se terminer. Ses symptômes étaient reliés à celle-ci, tant au niveau des hallucinations des personnes et du danger qu’il croyait  vivre, que de ses idées délirantes, comme sa mission. Il était mentionné que les mathématiciens avaient gagné la guerre en déchiffrant les codes et étaient considérés comme des héros. Cela vient rejoindre de près le personnage principal, puisqu’il est lui même mathématicien et se voit se faire confier cette mission. Il voudrait se sentir à la hauteur de ces hommes. La compétition étai mise à l’avant à Princeton et Nash voulait absolument se démarquer des autres. En effet, on peut remarquer assez souvent qu’il se croit supérieur aux autres, notamment lorsqu’il aurait préféré être seul sur la page principale d’un journal et lorsqu’il blâme un jeu pour sa défaite. C’est un déficit d’attribution qu’un schizophrène peut souvent avoir.

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