Dsr 2010
Étude de cas : Dsr 2010. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar nini12 • 19 Avril 2017 • Étude de cas • 3 053 Mots (13 Pages) • 1 129 Vues
Questions de l’examen Sheima Nelly Stambouli STAS30569504
- ISO 26000 propose une définition de la RSO qui précise certaines attentes envers le comportement de l’organisation responsable. Nommez 5 attentes précisées dans cette définition qui ne sont pas respectées par l’industrie du fret. Justifiez votre réponse en donnant un exemple tiré du documentaire pour chacune d’entre-elles. (env 30 mots par réponse, soit 1 ou 2 lignes). (10 pts)
Transparence : Au début du documentaire nous pouvons voir que les étiquettes sur les vêtements ne sont pas claires, car désormais les vêtements sont fabriqués inpeu partout dans le monde donc manque d’information à ce niveau. Puis en ce qui concerne l’industrie du fret, on la surnomme la cécité des mers, car elle ne se laisse pas voir et ne laisse pas n’importe qui rentré dans leur port.
Comportement éthique : comme il consiste à adopter un comportement fondé sur les valeurs de l’honnêteté, de l’équité et de l’intégrité ! L’industrie du fret ne fait aucun de ceux-ci, car elle ne laisse pas rentrer les journalistes au port et elle ne respecte pas les règles de base éthiques.
Prise en compte des normes internationales : il est mentionné dans le documentaire que la méthode de navire de complaisance et souvent utilisée afin de détourné la loi donc c’est que le bateau arrive dans un endroit pour payer il change de drapeau et les met donc au pays qui a le moins de lois. Aussi ils disent qu’il y a seulement 2 % d’inspection des cargaisons dans le monde et que 98 % ne sont pas inspectés.
Redevabilité : L’industrie du fret n’est clairement pas redevable, car elle cause plusieurs impacts négatifs sur la société et sur l’environnement comme la pollution générée par ces bateaux et sur l’économie ; il disait que les produits locaux coutent plus cher que les produits importés. La définition de redevabilité parle aussi d’assumer une pratique fautive et de prendre les mesures nécessaires pour y remédier, ce que l’industrie du fret ne fait pas.
Respect des droits de l’homme : Nous remarquons que dans ce documentaire la plupart des travailleurs viennent de l’Asie du Sud, comme il ne coute pas cher en main d’œuvre et qu’il parle l’anglais ils sont très demandés par l’industrie cependant, l’industrie ne respecte pas leurs droits, car il travaille plus de 72 heures par semaine et est confiné 10 mois sur 12 sur le bateau.
- Parmi les principes de la RSO définis dans l’ISO 26000, il y a celui de la transparence et celui de la redevabilité.
- Définissez chacun de ces principes (environ 25 mots, soit 1 à 3 lignes) (1 pt)
Redevabilité : « Il convient qu’une organisation soit en mesure de répondre de ses impacts sur la société, l’économie et l’environnement. »[1]
Transparence : « Il convient qu’une organisation assure la transparence des décisions qu’elle prend et des activités qu’elle mène lorsque celles-ci ont une incidence sur la société́ et l’environnement. »[2]
- Expliquez en quoi l’industrie du fret ne respecte pas ces deux principes. (Environ 70 mots, soit 5 à 6 lignes (4 pts).
L’industrie du fret n’a jamais été transparente puisqu’elle n’a jamais voulu diffuser plus d’information sur ce qui se passe dans ces ports, dans la plupart des cas seuls l’expéditeur et le destinataire savent ce que leur conteneur contient.il mentionne aussi qu’il nous donne que peu d’information sur ces navires, ces travailleurs et d’autres faits qui ne veulent pas être partagé avec ces parties prenantes.
Elle n’est pas redevable non plus, car elle est responsable du réchauffement climatique de 4 %, elle pollue les océans à cause de son déversement de pétrole et elle dérange la faune marine à cause du bruit de son moteur. Il n’investit pas sur les navires comme le changement de moteur ou de la coque qui pourrait aider la diminution de la pollution.
- Entre 40:16 et 40:59 puis entre 44:15 et 45:43, le documentaire parle de l’Organisation maritime internationale (OMI).
- Décrivez cette organisation en précisant (2pts) :
- Le mode de fonctionnement ; il s’assure qu’aucune réglementation ne vienne déranger leur business.
- Le mandat ; responsable de règlementer le secteur et la pollution des navires
- Le membership ; 25-30 ans
- et le mode de financement. État des membres de l’omi, dépend de sa flotte
- L’organisation souffre d’un problème de légitimité morale structurelle. Expliquez pourquoi à partir des informations tirées du documentaire (3pts)
Puisque la légitimité morale est une organisation qui repose sur les valeurs et sur les idéaux de son environnement. L’industrie du fret, elle, ne se contente que de son intérêt personnel. Elle se fiche de comprendre les enjeux comme la fonte des glaciers et la dévastation de la faune. Elle se comparerait mieux avec la légitimité pragmatique puisqu’elle satisfait la majorité de ces parties prenantes en satisfaisant leur besoin. L’organisation ne se remet jamais en cause elle n’essaye pas d’adhérer a des normes et ne s’excuse pas des conséquences qu’elle fait.
- Vous êtes un citoyen investisseur socialement responsable. Après le visionnement du documentaire, vous souhaiteriez faire pression sur l’industrie du fret pour qu’elle améliore ses pratiques. Indiquez les stratégies que vous pourriez mettre en œuvre envers les entreprises de l’industrie. Justifiez vos choix. (Entre 125 et 175 mots, soit de 10 à 12 lignes). (10 pts).
Étant citoyen investisseur socialement responsable, je suis considéré comme une partie prenante puisque j’ai des actions dans la compagnie afin d’agir pour améliorer la situation. J’essayerais d’aller voir les autres parties prenantes comme les clients et d’aller leur parler du documentaire puisqu’il ferme souvent les yeux sur ce qui se passe. J’irais voir des groupes de pression sur l’environnement comme Greenpeace, leur montrer les chiffres et que la fonte des glaciers et les déversements seront très dangereux pour la planète. Puis j’irais voir au niveau des droits humains pour les conditions minimales de travail à respecter pour les travailleurs qui font plus de 72 heures par semaine. Et pour finir j’irais dans les chambres d’assemblée, les groupes communautaires et tout groupe de pressions et partie prenante pouvant impacter sur l’entreprise.
- Parmi les sept (7) défis éthiques identifiés par Bird et Raufflet, lesquels touchent les entreprises de l’industrie du cargo ? Identifiez-en trois (3) et justifiez votre réponse à l’aide des éléments du cours et d’exemples concrets tirés du documentaire (environ 70 mots par défi, soit environ 7 lignes par défi). (9 pts)
Accroitre la productivité :
Une des façons d’accroître la productivité c’est de verser de bas salaires. Puisqu’ils vont prendre de la main-d’œuvre dans les pays pauvres et que ces personnes cherchent désespérément à avoir de l’argent, ils vont effectuer le travail demandé sans négocier le salaire. C’est ce qui permet aux compagnies de payer très faiblement ses employés. Autrefois, il était impossible de mettre autant de conteneurs sur les bateaux. Aujourd’hui, ces navires ont une longueur de 5 terrains de football ou l’équivalent de 4 avions, ce qui permet de mettre un plus grand nombre de conteneurs et de faire moins d’aller-retour qu’avant.
Résoudre les problèmes de sécurité : dans l’industrie du cargo la sécurité n’est pas respectée généralement que ce soit au niveau de l’entretien du bateau du poids permis ainsi que la sécurité des employés qui y travaille en haute mer qui résulte la noyade. Des milliers de conteneurs contiennent des produits de contrefaçons, des narcotiques (drogue, produit chimique) et des armes. Puisqu’elle passe par la mer elles sont les meilleures façons pour éviter les embargos et alimenter les conflits armés ou les organisations terroristes du monde du monde. C’est pour cela que depuis septembre 2001, les É.-U. et d’autres pays passe par l’inspection des conteneurs malheureusement seulement 2 % dans le monde sont inspectés.
Favoriser l’équité dans le milieu de travail : dans le documentaire sur l’industrie du cargo, ils parlent des embauches des travailleurs qui viennent principalement de l’Asie de l’Est, car ils sont moins chers et qu’ils parlent anglais. Ces derniers vivent des conditions de travail déplorable puisqu’ils sont confinés 10 mois sur 12 sur un bateau travaillant 72 heures par semaines. Par contre les salariés estiment qu’ils sont mieux payés que dans leur pays d’origine, la société finit par leur prendre 80 % de leur salaire.
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