Le keynesianisme
Cours : Le keynesianisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Charlotte Collin • 7 Septembre 2019 • Cours • 1 430 Mots (6 Pages) • 509 Vues
Le keynesianisme
John Meynard Keynes, économiste anglais du XXème siècle, est le fondateur du Keynésianisme. La théorie de Keynes est particulièrement marquée par la crise économique de 1929. Les entreprises n’investissent plus et les ménages ne consomment plus. Keynes cherche donc un moyen pour relancer l’économie. Pour cela il revendique l’intervention de l’État en mettant en place des politiques de relance. Mais l’État n’est pas la seule rupture avec les néoclassiques. En effet Keynes préconise également le niveau d’analyse, le rôle de la monnaie et l’importance de la demande. Néanmoins son idée principale est le fait que l’emploi est lié à la croissance. Si nous voulons un plein emploi alors nous devons augmenter la production nationale. Ceci va faire augmenter la demande. Tout cela en distribuant de meilleurs salaires en cas de déficit budgétaire.
La demande effective
Définition de la demande effective
La demande effective est la demande anticipée par les entrepreneurs. Ces derniers vont alors décider ou non d’investir pour l’emploi et la production. Effectivement, ce sont les entreprises qui anticipent la demande. La demande effective détermine don le niveau de la production et fixe le niveau de l’emploi.
Consommation et épargne
Le rôle primaire de la consommation est de satisfaire nos besoins. Elle est donc un atout majeur pour l’activité économique. Ce qui fait que chaque personne joue un rôle dans cette activité. Ainsi, pour consommer il faut qu’il y ait un revenu, le revenu courant selon Keynes
Ainsi, selon Keynes, la consommation augmente selon deux hypothèses : la consommation augmente avec le revenu. Les ménages avec un revenu plus élevé ont tendance à plus consommer que ceux aux revenus plus faibles ; l’accroissement de la consommation est plus faible que l’accroissement du revenu qui l’a déclenché
Par ailleurs, une consommation différée constitue l’épargne pour Keynes. L’épargne individuelle dépend de la décision de consommation. En outre, l’épargne dite résiduelle ne dépend d’aucun avantage lié à cette épargne. Si on considère l’épargne comme un reste du revenu alors la théorie keynésienne permet de supprimer le taux d’intérêt comme un facteur explicatif de la consommation. L’influence du revenu sur la consommation serait alors immédiate et celle du taux d’intérêt viendrait à postériori.
L’investissement
L’investissement se fait par rapport à une entreprise. Celle-ci met en lien l’arbitrage, le taux d’intérêt, le rendement tiré d’un investissement financier (placement) et l’efficacité marginal du capital, le rendement escompté d’un investissement productif.
La propension marginale à consommer et le multiplicateur
La propension marginale à consommer (PMC) mesure la variation entre la consommation et le revenu disponible.
La propension moyenne à consommer : (PMC) mesure selon un revenu donné, la part moyenne consacrée à la consommation.
La propension moyenne à épargner (tau d’épargne) : PMS mesure la part d’augmentation d’un revenu
Les ménages avec un revenu élevés épargnent une plus grande part que les ménages aux revenus faibles
De plus si on lie la demande effective avec l’emploi, on constate que lorsqu’une entreprise anticipe de façon pessimiste alors la demande effective est insuffisante et il y a un sous-emploi. Au contraire lorsque les entreprises sont optimistes, la demande effective est suffisante et il y a le plein emploi.
Monnaie et taux d’intérêts
Monnaie
D’après Keynes le désir de détenir de la monnaie est régit selon 3 raisons. Le premier étant le motif de transaction permettant un échange financier entre agents personnels (les ménages) et professionnels (les entreprises). Le motif de précaution concerne tout ce qui touche à la sécurité, faire face aux différents aléas. Enfin il y a le motif de spéculation qui permet de mieux prévenir, avoir une meilleure connaissance du marché pour saisir les meilleures opportunités de placement. Voyons désormais comment s’articule la demande de monnaie. Pour les motifs de transaction et de précaution (M1), la demande de monnaie dépend du revenu. Pour le motif de spéculation (M2), elle dépend du taux d’intérêt et de la prévision.
Considérons que le taux d’intérêt soit bas. Le placement d’argent n’est alors pas une solution efficace. Les individus vont préférer récupérer leur argent. La demande de monnaie est forte. Considérons désormais que le taux d’intérêt soit fort. La prévision d’un profit en achetant des titres est forte. L’individu préfère renoncer à la liquidité. La demande de monnaie est faible.
Taux d’intérêt
Le taux d’intérêt désigne la part en pourcentage qu’une personne va payer à son prêteur. Il est déterminé par la monnaie. Pour Keynes, celui-ci représente l’unicité des taux d’intérêts de la monnaie à une période donnée. Il est le résultat d’un équilibre entre le marché de la monnaie, la sphère réelle et la sphère monétaire de l’économie.
Pour Keynes, c’est ce qu’il faut pour renoncer temporairement à la liquidité. Ainsi, lorsque le taux d’intérêt est faible alors la demande de monnaie est élevée. Au contraire, lorsque le taux d’intérêt est haut, la demande de monnaie est faible
Politiques économiques selon Keynes
Les politiques Keynésiennes, aujourd’hui appelées politiques de relance, sont des politiques revendiquant l’aide de l’état dans la relance économique. Elles sont formalisé conjoncturellement au crash boursier de 1929.
L’Etat, en injectant de l’argent dans le système, permet d’améliorer la l’économie en passent de faible demande, faible offre, chômage et anticipation négative à une demande plus élevée une offre plus élevée également et un taux de chômage moins haut grâce à une anticipation plus optimiste. Elle se présentent en deux parties les politiques de relance budgétaire et les politiques de relance monétaire.
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