Les clusters favorisent-ils l'innovation?

I) L’aspect positif des politiques industrielles sur les clusters :

A) L’aspect positif sur la création ou le maintien de clusters :

a) La création des clusters à la française :

En France la première notion de cluster remonte à 1998 avec la politique des systèmes productifs. Qui visait à favoriser l’innovation. Néanmoins il a fallu attendre 2005-2006 pour la véritable création de clusters. Initiative prise par les pouvoirs publiques. Ces pôles de compétitivité sont reconnaissable avec l’attribution d’un label spécifique permettant d’obtenir des fonds publiques pour le développement de ces dits clusters. Ainsi nous observons la création de 71 pôles de compétitivité (en 2010) qui n’auraient pas existé sans l’aide des pouvoirs publics et régionaux. Des spécialisations sont apparus et des applications concrètes sont en mesure de se faire.

b) L’encouragement des clusters italiens et Etats-Uniens :

Les districts italiens qui sont environ 130 en Italie se comportent comme des clusters. Mais leur spécialisation est dénué de toutes technologies. Leur spécialité se rapproche plus du manuel que de la technologie. C’est pourquoi les pouvoirs publiques italiens sont intervenus pour incrémenter plus de technologie au sein des districts. Et cela à permis au district de s’adapter au nouveau monde technologique.

Tout comme en Italie, aux Etats-unis, les clusters sont apparus spontanément sans aide spécifique des États. Néanmoins suite à la crise de 2008 une aide de l’état a été nécessaire pour maintenir les clusters technologiques et automobiles.

B) Et un aspect positif sur les acteurs et la recherche :

a) Un bénéfice pour les acteurs :

Les TPE et PME en presque quinze années ont postulé de manière importante aux pôles de compétitivité. L’adhésion de ces entreprises à permis de créer des emplois et de garnir des portefeuilles de commandes. Des régions entières ont muté afin de permettre au pôles de compétitivité d’exister. Les infrastructures sont crées ( les liaisons ferroviaires ou aériennes, les écoles, les commerces ) cela bénéfice aux commerces en dynamisant la consommation.

b) Un bénéfice pour la recherche et développement.

Selon le rapport sénatorial du 14 octobre 2009. Bon nombre de chercheurs collaborent au sein des pôles de compétitives, près de 20.000 il y’a environ une décennie. Bon nombre de projets n’aurait pas vu le jour sans présence de pôles de compétitives. De nombreux brevets on été déposés. Mais le défaut d’application concrète sur le marché de ces brevets nous mène à remettre en cause une partie des dotations des politiques industrielles.

II) L’aspect perfectible de la politique industrielle envers les clusters :

A) La politique industrielle doit être mieux ciblé et plus encadré :

a) Des allocations de politiques industrielles remises en question :

Selon l’évaluation des pôles de compétitive de la synthèse du 15 juin 2012 bearing point, les étapes de mise sur le marché ne sont pas existantes. Sachant que le principe du cluster est de mettre en vente des produits cela pose problème. Pendant des années aucunes thématique précise n’a été mise à jour. De fait les stratégies des pôles de compétitivité n’ont pas de pilotage .

b) Le difficile encadrement de la politique industrielle :

Comment mesurer les résultats des pôles, les critères d’évaluation bien sûr, mais également la période considérée et le temps laissé aux