135 Paillardes
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On entendait ceci :
"Embrasse-moi le . . . Ho ! Ho !
Embrasse-moi le . . . Ha ! Ha !
Embrasse-moi le plus discrètement possible.
Je vais enfin toucher
Ton p’tit . . . Ho ! Ho !
Ton p’tit . . . Ha ! Ha !
Ton p’tit cœur sensible.
Ecartons les . . . Ho ! Ho !
Ecartons les . . . Ha ! Ha !
Ecartons les curieux de cet endroit paisible."
REFRAIN :
Et c’est ainsi que ça s’passait,
Tir’ la ridaine,
Tir’ la ridon,
Dans les jardins de Trianon.
La marquise en les voyant s’aimer,
Jalouse, vint troubler la fête.
Elle envoya Lison chez l’tripier
Chercher une chopine d’allumette.
L’enfant partit d’un pas guilleret.
Tous deux restèrent tête à tête.
Ce qui se passa
A ce moment-là,
On ne le sait pas.
Dans les bosquets et les taillis,
On entendait ceci :
"Je veux un gros . . . Ho ! Ho !
Je veux un gros . . . Ha ! Ha !
Je veux un gros bouquet, petit berger volage.
Je veux que tu me le mettes au . . . Ho ! Ho !
Je veux que tu me le mettes au . . . Ha ! Ha !
Me le mettes au corsage.
Je te tiens les . . . Ho ! Ho !
Je te tiens les . . . Ha ! Ha !
Je te tiens les mains pour t’jouer à être sage."
La fillette n’trouva quand elle revint
La marquise ni l’amant frivole.
Pour mourir, elle mit sur son pain
D’la saccharine et du pétrole.
Mais voici qu’à quelques temps de là,
Lucas revint à son idole.
Ce qui se passa
A ce moment là,
On ne le dit pas.
Dans les bosquets et les taillis,
On entendait ceci :
N’m’embrasse plus le . . . Ho ! Ho !
N’m’embrasse plus le . . . Ha ! Ha !
N’m’embrasse plus le soir au son du rossignol.
Car le marquis m’a donné sa . . . Ho ! Ho !
Car le marquis m’a donné sa . . . Ha ! Ha !
M’a donné sa parole,
De m’couper les . . . Ho ! Ho !
De m’couper les . . . Ha ! Ha !
De m’couper les gages à la première gaudriolle.
Adieu, fais toi putain :
Tu vas quitter ta bonne mère,
Pour t’en aller dans un boxon.
Je ne te retiens pas ma chère,
Si c’est là ta vocation.
Suis bien les conseils de ta mère,
Avant toi je fis ce métier.
Tu n’as jamais connu ton père,
C’était peut-être tout le quartier.
REFRAIN
Adieu, fais-toi putain.
Va t’en gagner ton pain.
Adieu ! Ma fille, adieu !
A la grâce de Dieu !
Evite surtout la vérole,
Chancres, poulains, et caetera ...
Et ne crois jamais, sur ma parole,
Le fouteur qui te baisera.
Regarde bien si sa culotte
Cache un vit bien entretenu.
Découvre toujours la calotte,
Avant de lui prêter ton cul.
Respecte bien la maquerelle,
N’offense pas le maquereau.
Tâche de te conserver belle,
Et surtout n’épargne pas l’eau.
Trois fois par jour, dans la cuvette,
Lave ton cul bien proprement,
Et dans la table de toilette,
Que l’onguent soit abondant.
Ah la salope ! :
Il était une fille, qui s’appelait Suzon
Et qui aimait à rire avec tous les garçons
REFRAIN :
Ah la salope, va laver ton cul mal propre
Car il est pas propre, tirelire }
Car il n’est pas propre, tirela } (bis)
Et elle aimait à rire avec tous les garçons
Mais à force de rire, son ventre devint rond
Mais à force de rire, son ventre devint rond
Sa mère lui demande : "Qui t’a fait ça Suzon ?"
Sa mère lui demande : "Qui t’a fait ça Suzon ?"
"C’est l’fils du gard’barrière, avec son gros bâton tout rond
C’est l’fils du gard’barrière, avec son gros bâton tout rond
Au bout y’avait d’la crème, mon Dieu que c’était bon
Au bout y’avait d’la crème, mon Dieu que c’était bon
Si c’était à refaire, nous recommencerions."
Ah que nos pères étaient heureux :
Ah que nos pères étaient heureux (bis)
Quant ils étaient à table.
Le vin coulait à côté d’eux (bis)
Ça leur était fort agréable.
Refrain
Et ils buvaient à pleins tonneaux,
Comme des trous, comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous !
Ils n’avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise.
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leurs barbes grises.
Ils ne savaient ni le latin (bis)
Ni la théologie.
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C’était là leur philosophie.
Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
Ou quelques maladies.
Ils plantaient là le médecin (bis)
Apothicaire et pharmacie.
Celui qui planta le Provins (bis)
Au doux pays de France
Dans l’éclat du rubis divin (bis)
Il a planté notre espérance.
Alka seltzer :
C’était le temps des cuites
On ignorait le Pschitt
Et tous les soirs,
C’était la gueule de bois !
On étais tous bourrés,
On a tous dégueulé,
Alka Seltzer nous a réconfortés !
C’était le temps des fleurs,
Où j’enculais ma sœur
Sur le divan de la salle à manger !
Elle
...