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" (Nei Jia), qui se concentrent sur la recherche d'un développement intérieur (Qi : équilibre mental et physiologique, concentration, volonté, énergie interne ...) au travers de mouvements lents mais profonds, et dont le style le plus célèbre est le Taiji Quan ; ­ arts "externes" (Wai Jia), qui se concentrent sur la pratique de techniques de combat pures et dures, et que l'on regroupe donc souvent (et abusivement) sous l'appellation Kung Fu ; malgré la diversité des styles, on y reconnaîtra généralement : ­ les styles du Sud (Nan Quan) aux mouvements secs, postures basses et solides, ­ les styles du Nord (Chang Quan) aux mouvements gymniques et aériens, déplacements fluides. Tous les styles, aussi bien internes qu'externes, proposent des techniques de poing, de pied, de lutte (projections, immobilisations, luxations ...) et d'armes (épée, sabre, lance ...). Certains prétendent que le Kung Fu est à l'origine de tous les autres arts martiaux asiatiques. Il aurait été importé en Chine par Bodhi Darma, qui aurait enseigné la sagesse Bouddhiste, art de vivre venu des Indes et mêlant la discipline mentale (philosophie) à la discipline physique (yoga), aux moines du Temple de la Petite Foret (ou Temple de Shao Lin), dont l'hygiène de vie laissait à désirer du fait de leur état de réclusion. Les moines ayant été amenés à défendre leur territoire contre des envahisseurs mongols puis contre des seigneurs régionaux tyranniques auraient alors décliné leur nouvel art de vivre sous des formes martiales. Après la destruction du Temple par les Mandchous, les moines se sont dispersés à travers le pays et même au delà des frontières, répandant ainsi les diverses variantes de leur art, dont certaines parfois très différentes du Shaolin Quan originel et traditionnel (où l'on retrouve beaucoup d'influence de l'observation de la nature et des animaux), à l'instar du Wing Chun, qui, bien que transmis par une ancienne none exilée du Temple, est un style fluide et enroulé, une sobre synthèse de techniques visant à contrôler l'énergie de l'adversaire puis contre­attaquer avec des frappes sèches et efficaces. Shuai Jiao, lutte chinoise, davantage portée sur les techniques de projections et d'immobilisation (Qin Na), clefs, luxations, etc. Tenue avec veste blanche sans manche à col en V, pantalon à liseret rouge et chaussons. San Shou Sanda ou , boxe chinoise sportive utilisant pieds et poings ; il en existe une forme traditionnelle sans protection (tenue avec veste rouge à col en V et pantalon noir, pratique d'assauts et comptage aux points), favorisant les coups de pieds, et une forme moderne avec protections (''short boxer'', casque gants et plastrons, combat « full contact » et comptage aux points ou au KO), incluant aussi des techniques de lutte. Wu Shu, actuellement, ce terme désigne surtout les compétitions techniques (Tao Lu codifiés dans l'un des 2 grands courants modernes synthétisés dans les années 1960, Chang Quan et Nan Quan, avec ou sans arme, en exécution solo ou à plusieurs. Tenues amples et satinées, sans manche pour le Nan Quan. Démo olympique en 2008. Yi Quan Da Cheng Quan ou , synthèse moderne mixte, interne et externe, incorporant diverses techniques de combat (boxe, lutte, mains collantes, etc.) ainsi que des techniques de renforcement corporel et mental à base d'arts énergétiques (Qi Gong), comme le Zhan Zhuang. Tenue avec veste rouge croisée et pantalon blanc à bandes rouges. VIETNAM Viet Vo Dao : Là encore, il s'agit d'un terme générique signifiant "Arts Martiaux Vietnamiens". A nouveau, il existe plusieurs styles, tous relativement récents et très probablement d'inspiration chinoise, dont les plus connus sont :

CHINE

Vo Vi Nam, relativement aérien et acrobatique, ressemblant à certains styles de Kung Fu du Nord, reconnaissable aux tenues bleues. Qwan Ki Do, aux postures plus basses et solides, rappelant certains styles de Kung Fu du Sud, reconnaissable aux tenues noires. JAPON Karate Do : A l'origine développé dans l'île d'Okinawa par des familles de paysans en révolte contre leur seigneur régional, sur des bases de Kung Fu chinois (Kempo en japonais), à l'instar du Tai Jitsu qui serait l'ensemble des techniques de combat des fameux Ninja (espions­assassins japonais). Tout comme en Chine, des variantes du Karate sont apparues au fil du temps selon les familles ou les clans. L'appellation signifie très grossièrement "Escrime du Poing" et on peut y reconnaître l'influence des styles de Kung Fu du Sud. Les styles de Karate les plus répandus (Shotokan­Ryu, Wado­ Ryu ...) se concentrent sur la frappe du poing et du pied, mais on y adjoint parfois (et surtout à haut niveau) l'enseignement des techniques de lutte (projections, immobilisations ...) ainsi que des armes d'Okinawa (Ko Budo) dérivées d'instruments agricoles tels les fléaux (Tonfa) et faucilles (Kama), ou maritimes tels les couteaux­gaffes à deux ou trois branches (Jitte ou Sai) ... Ai Ki Do : L'origine de cet art est pour moi assez obscure. Il est probablement dérivé de l'art des Samouraïs (chevaliers Japonais) et insiste sur l'art de vivre au delà du pur ''martial'. Les techniques, essentiellement de projections, s'articulent autour du principe de retourner la force de l'adversaire contre lui. On y associe généralement l'enseignement des armes du Samouraï : Ken Do, la voie du sabre, Iaï Do, l'art de dégainer le sabre, Jo Do, la voie du bâton court contre le sabre, Bo Jitsu, l'art du bâton long à deux mains, Kyu Do, le tir à l'arc long (à pied ou à cheval), et d'autres armes encore, comme la Naginata (hallebarde), etc. Ju Jitsu : Très connu dans le monde de la "self defense", ce n'est donc plus vraiment un "art", même s'il s'enracine probablement dans la lutte chinoise (Shuai Jiao). Il s'agit d'un mélange de techniques de corps à corps s'articulant autour du principe d'efficacité et de défense à mains nues contre divers types d'agresseurs (mains nues, armes blanches ...). Judo, variante de compétition sportive, réglementée, épurée des techniques de frappe, qui vise des objectifs de maîtrise et contrôle de l'adversaire au sol, à l'instar de la Lutte. Discipline olympique depuis 1964. Sumo : Une forme de lutte entre des protagonistes obèses et surpuissants (reconnaissables à leur tenue réduite à un ''string'' et un bandeau crânien ou un chignon, souvent vénérés comme des Demi­Dieux par la population locale), où l'objectif est davantage d'amener l'adversaire hors de l'aire de combat plutôt que le combat au sol. Nanbu Do Yoseikan Budo : et Deux synthèses modernes des divers arts japonais (respectivement par Maître Nanbu et Maître Mochizuki), incluant techniques externes, internes, armes ... Ils se distinguent par des tenues également différente des tenus classiques d'arts martiaux japonais (respectivement veste souple et pantalon bouffant ou veste bleue et pantalon blanc à liseret bleu). L'aspect traditionnel peut y apparaître presque davantage marqué que dans des arts plus anciens, marquant une volonté de retour aux sources après des siècles de modernisation et de "libéralisation" des arts martiaux, qui ont ainsi perdu une partie de leur essence (notamment l'aspect disciplinaire). remarques : Ne pas confondre Tai Jitsu avec Nin Jitsu (ou Ninjutsu), ce dernier terme désignant l'ensemble des techniques des Ninja, au delà de l'art martial, ce qui inclue la survie en extérieur, camouflage, infiltration, natation, escalade, etc. Le Tai Jitsu n'est donc qu'une infime partie du Nin Jitsu. Le Tai Jitsu n'a par ailleurs rien à voir avec le Taiji Quan chinois, ce dernier étant cependant connu et pratiqué au Japon sous le nom de Tai Ki Ken. Okinawa­Te est un terme signifiant ''l'ensemble des arts martiaux d'Okinawa'', c'est­à­dire pour l'essentiel le Tai Jitsu, les styles anciens de Karate Do et le Ko Budo. Autres erreurs fréquemment commises : ­ un Kimono est un "pyjama" ou plus généralement une tenue "civile" ; la tenue "martiale" japonaise est le Keiko Gi (ou plus spécifiquement Judo Gi ou Karate Gi ; en Ai Ki Do, le "pantalon" ample est appelé Hakama) ; ­ Shuriken ne désigne pas les "étoiles de lancer des Ninja" ; ces dernières sont en fait des Shaken ("roue qui tranche"), tandis que Shuriken désigne plutôt les grosses fléchettes de lancer (de toutes petites dagues très effilées, souvent terminées par un petit ruban ou une plume).

KOREE Taek Yon : Un style extrêmement acrobatique et aérien, souvent qualifié ''d'escrime du pied'', et relativement peu connu. Reconnaissable aux tenues amples aux accessoires complexes (ceintures, bandeaux, capes ...). Il puise probablement ses sources dans certains styles de Kung Fu du Nord. La forme moderne dérivée de ce style est beaucoup plus connue : Tae Kwon Do, bien que très axé sur les coups de pied, des techniques de frappe du poing sont venues l'enrichir, visiblement empruntées au Karate, et sont surtout enseignées à des fins de "self defense" (enseignement

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