Bâle iii objectifs, incidences et perspectives
Mémoire : Bâle iii objectifs, incidences et perspectives. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Youssef Dadi • 6 Décembre 2019 • Mémoire • 12 754 Mots (52 Pages) • 615 Vues
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Septembre 2013 - Août 2014
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Memoire M2 IEE en Apprentissage | APPRENTI CHARGE DE CLIENTELE PERSONNES MORALES |
Présentation de la mission
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Apprenti chargé de clientèle personnes morales
Crédit Coopératif (Groupe BPCE) – Alternance – Octobre 2013 à Août 2014
[pic 6] Analyse financière : Analyse financière, étude et montage de dossier de crédit
- Techniques bancaires : Réalisation de toutes les étapes de la vie du compte et de la souscription/gestion de nos produits et services
- Action commerciale : rendez-vous clientèles et prospection
Durant cette année au Crédit Coopératif au sein du Centre d’Affaires de Grenoble Mistral, ma mission consistait à assister six chargés d’affaires dans leur travail quotidien. Les chargés d’affaires ont pour mission de développer les relations commerciales avec leur portefeuille de clients, constitué d’entreprises ou d’organismes d’intérêts généraux situés en Isère. Plus précisément ma mission principale a été de soutenir la fonction d’analyse de risque de crédit à travers le montage de dossier de crédit qui synthétise les engagements en cours et éventuelles nouvelles demandes de financement, l’analyse de la société et de son activité.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………….…….5
1ère PARTIE : LE CREDIT COOPERATIF, UNE BANQUE ETHIQUE DANS UN CONTEXTE BANCAIRE EN PLEIN EVOLUTION………………………………………………………………………………….………8
- PRESENTATION DU CREDIT COOPERATIF………………………………………………….……..9
- LA BANQUE DE PERSONNES MORALES……….………………………………………….………9
- LE CENTRE D’AFFAIRES GRENOBLE MISTRAL………………….…………………………...12
- L’ANALYSE CREDIT, INDISPENSABLE A LA MAITRISE DU RISQUE.................14
- LE PROCESSUS DE MONTAGE DE DOSSIER DE CRÉDIT…………………………….......14
- L’ANALYSE FINANCIÈRE ET STRATÉGIQUE…………………………………………………....16
- UNE PRISE DE RECUL NÉCESSAIRE SUR LES COMPTES…………………………………..17
- ENSEMBLE DES OUTILS MIS À DISPOSITION………………………………………………….17
LA BANQUE, UN METIER QUI EVOLUE.................................................19
- RAPPEL DES RISQUES BANCAIRES.............................................................19
- VERS UNE REVOLUTION REGLEMENTAIRE AVEC BALE III ?....................20
- BÂLE I…………………………………………………………………………………………………………..20
- BÂLE II………………………………………………………………………………………………………….21
- BÂLE III…………………………………………………………………………………………………………22
2ère PARTIE : UN CHANTIER IMPORTANT POUR LES ACTEURS DU SECTEUR BANCAIRE, NOUVELLE DONNE POUR LE CREDIT COOPERATIF............................................................24
AVEC BALE III : DES REGLES QUI BOULEVERSENT LES HABITUDES....................................................................................................25
- DURCISSEMENT DU RATIO DE SOLVABILITE............................................25
- RATIOS DE LIQUIDITE.................................................................................29
- LCR……………………………………………………………………………………………………………….29
- NSFR…………………………………………………………………………………………………………….34
- RATIO DE LEVIER.........................................................................................38
DES CONSEQUENCES IMPORTANTES POUR LE SECTEUR BANCAIRE.......................................................................................................43
- INCIDENCES PLURIELS POUR LE MONDE BANCAIRE................................43
- DIMINUTION DES BILANS...........................................................................43
- DURCISSEMENT DES CONDITIONS DE CREDIT………………………………………………44
- INTERET ACCRU PORTE A L’EPARGNE…………………………………………………………..45
- ANTICIPER LES REACTIONS DES CLIENTS………………………………………………………47
- IMPACTS FORTS POUR LE CREDIT COOPERATIF..........................................48
- ORGANISMES D’INTERETS GENRAUX……………………………………………………………48
- ENTREPRISES………………………………………………………………………………………………..49
CONCLUSION ................................................................................................51
BIBLIOGRAPHIE…………………...………………………………………………………………………………….…….53
WEBOGRAPHIE………………………………………………………………………………………………………………54
ANNEXES…………………………………………………………………………………………………………..………….….55
INTRODUCTION
Au cours des trois dernières décennies, la dérégulation bancaire, les nouvelles technologies ainsi que les innovations financières ont entrainé une modification profonde du paysage bancaire mondial. Dans un contexte de baisse des marges d’intermédiation, les banques ont développé des activités de marché leur permettant d’augmenter leur rentabilité. Les établissements bancaires ne se contentent plus de leur seule activité d’intermédiation à savoir la collecte de ressources financières auprès des acteurs économiques qui en détiennent et la réallocation de ces ressources sous forme de crédits. Produits structurés opaques (titrisation), manque de communication sur la situation réelle des banques et de la conjoncture économique, manque de liquidité des actifs, sont autant de raisons qui ont engendré la faillite d’une multitude d’établissements financiers dont la plus impressionnante a été celle de Lehmann Brothers le 15 Juillet 2007. S’en est suivi une réaction en chaine, plusieurs établissements mirent la clé sous la porte[1]. La confiance ne règne plus, le marché du crédit interbancaire est gelé, la crise se propage rapidement à tous les niveaux, l’octroi de crédit aux entreprises, véritable moteur de l ‘économie et de la croissance, se resserre brutalement[2]. Face à tous ces phénomènes, il semblait évident que le cadre réglementaire en vigueur n’était pas suffisant et qu’il ne tenait pas compte (ou du moins pas assez) du risque de liquidité. Afin de comprendre l’évolution de la réglementation, il convient alors de remonter aux sources de la mise en place de cette dernière.
Suite au premier choc pétrolier de 1973, le Comité des Gouverneurs des Banques Centrales du G10 décide de créer le Comité de Bâle en 1974. L’objectif étant de palier aux importantes perturbations des marchés monétaires et à la défaillance de nombreuses banques à travers le monde. Une attention particulière est alors portée au renforcement de la sécurité des systèmes bancaires, à la mise en place de standards minimaux en matière de contrôle prudentiel bancaire et à l’harmonisation des conditions de concurrence entre les grandes banques internationales. Dans ce cadre, le rôle du Comité consiste à formuler des recommandations visant à optimiser la bonne cohésion des différents acteurs du système bancaire et à énoncer des propositions de normes de surveillance et de directives. Il revient alors aux autorités nationales (commission européenne et Parlement européen pour les membres) de mettre en place ces recommandations et de les adapter aux économies et aux particularités de chaque pays.
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