Colonisation et éthnologie de l'Océanie
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Le mot colonisation peut s’appliquer aussi au peuplement d’une terre par les humain de façon générale. Dans ce cas la on peut aussi parler de peuplement.
Le peuplement par les peuples autochtones (indigène) d’Océanie est le sujet de notre cours.
La vague de peuplement non- austronésienne (NAM) (voir carte 1)
L’archéologie de l’Océanie a beaucoup profité de la découverte de la tectonique des plaques et de l’études des climat anciens.
Ces découverte nous on permis de comprendre comment une première vague de peuplement s’est déplacé de l’ancien continent Sunda (Asie), vers le Sahul (Australie, Nouvelle Guinée).
Il était possible de passer de l’un a l’autre vraisemblablement avec de grands radeaux.
A l'époque (il y a 40000 ans) le niveau des océans était de 80m sous le niveau actuel et ces 2 continents sont aujourd’hui en partie immergés.
Ces premiers habitants du Sahul sont des non-cultivateurs (des chasseurs cueilleur)
En Australie ils vont rester des non ) cultivateurs jusqu’à l’arrivée des européen mais en Nouvelle Guinée, la situation est très différente.
Entre 2000 et 15 000 avant nord ère, les non austronésien, vont au nord du Sahul et vont arriver sur ce qui va devenir la Nouvelle Guinée, une île très escarpé mais un climat chaud et très humide et des terres très fertiles.
A partir de 7000 avant notre ère les NAN de Nouvelle Guinée commence à cultiver; au départ des plantes sauvages qu’ils vont domestiquer (par l’observation animale, ils repèrent les plantes comestibles et non et vont observer le développement des plantes dont ils «labourent» le terrain en les sortant)
taro (tubercule qui fait des grandes feuilles)
des ignames (tubercules- sous la surface su sol- petite liane très fragile à enrouler sur un tuteur)
les bananiers
des cannes à sucres.
Vers 3000 avant notre ère, ils ont commencer à élever des porcs venant d’Asie. On ne sait pas comment ils sont venu: c’est en grand mystère (hypothèse de la voie maritime).
Ces premières habitants de la Nouvelle Guinée parlent une grande quantité de langues :de la famille non- austronésienne (papou). Des langues de cette famille sont toujours parlées en grand nombre aujourd’hui en particulier sur l'île de Nouvelle Guinée mais aussi sur des îles voisines jusqu’à l'île de Bougainville, en particulier dans les montagnes.
Les vagues de peuplement austronésiennes ( AN)
Beaucoup plus tard (environ 1500 av JC), une seconde vague de peuplement beaucoup plus rapide grâce à l‘évolution technologique: pirogue à balancier (catamaran). En effet, elle est le fait d’un peuple de grands navigateurs, sans doute les plus grands navigateurs de l’histoire de l’humanité.
Avant l’arrivée des européens, les polynésiens avaient pour habitude de faire de très grand voyage (religieux, guerre, mariage, rencontre). Sur ces grands bateaux ils faisait parfois des milliers de km.
Ils apportent des langues de la famille austronésienne (origine incertaine: Chine sud? Taiwan?), qui s’étend de l’ouest de Madagascar jusqu’à l’est de l'île de Pacque.
Une partie de la migration passe (elle suit les cote):
- en Inde où elle apprend à cultiver le riz
- en Afrique d’où elle tire le vocabulaire d’une grande partie des animaux
Madagascar où elle prend les grandes cérémonies funéraires caractéristiques de Madagascar et qu’on trouve en Océanie.
Cette vague de peuplement avance à travers l’Indonésie puis va s’installer en 3 temps pour atteindre l'île de Pâques:
Dans un premier temps, ils arrivent en Mélanésie et vont s'arrêter à Fidji (bascule entre Mélanésie et Micronésie). Cette migration s'arrête à peu près 900 ans av JC. Il existe un formidable bouillonnement de société autour de Fidji, Samoa et Tonga.
Ce bouillonnement qui fabrique la culture polynésienne va prendre sont essor 600 ans plus tard qui va se déplacer vers les îles orientales : Hawaii, les Iles Marquises
Dans un troisième temps, d’abord au 9ème siècle mais surtout au 16ème siècle, des gens du sud de la Polynésie partent dans un voyage qui va les amener non seulement en Nouvelle Zélande mais aussi dans les îles plus au sud au climat froid
Les découvertes de l’Océanie
Avant d’être découverte par les européens , elle avait été découverte il y a bien longtemps et peuplée, d'abord par les NAN puis les AN. L’immense océan pacifique fur dès l’arrivé des premiers AN, le lieu de communication maritime extrêmement intense, à l’époque des Lapita.
Pourquoi la Lapita est-elle si célèbre?
Cette très belle poterie est aussi très mystérieuse. Elle fascine car on ne connaissait pas son utilité et pourtant elle apparaît de manière récurrente. Elle revient souvent avec des hameçons de la serpentine (pierre verte) et des décorations corporelles..
De plus elle s’étend sur plusieurs millénaire et sur une grande distance (prouvé par le sable les composant) à une période reculée.
On se perd en conjecture sur la destination de ces poteries:
fonction cérémonial (car pas alimentaire), il y a quelques mois dans un site qui s’appelle Téouma au sud de l’île Efate, on a trouvé effectivement des traces d’un cadavre soumis a la crémation associé a des poteries Lapita
L’Océanie a aussi été découverte par les chinois (texte qui l’évoque, trace de passage dans les fouilles). Il est très probable aussi que les Japonais sont allés très loin en Océanie il y bien longtemps.
Au 16ème siècle,Magellan découvre le pacifique, il découvre aussi les Philippines en 1520.
Histoire de l’espagnol Alvaro Mendana
En 1567, l’espagnol Mendana part d’un port d’Amérique du Sud à la recherche des mines de Salomon et poussé par l’idée de faire fortune.
Il va traverser le pacifique et arrive en droite ligne aux îles Salomon. Puis retourne d’où il vient.
En 1595, Mendanna arrive a convaincre les autorités coloniales a monté une flottille pour aller coloniser les îles Salomon (l'Afghanistan du Pacifique). Mendanna repart, il retombe sur les îles Salomon, laisse des hommes femmes enfants, des graines et retourne au pays.
Disparition totale de la colonie qu’il a laissé.
Les autorités espagnols gardent cette histoire ultra secrète jusqu’au 19ème, persuader d’avoir un avantage sur le conquêtes du Sud.
Les espagnols étant installée aux Philippines, beaucoup de navigateurs vont en Micronésie et la colonise de manière assez brutale (style proche de celui de l’Inquisition).
Au 18ème siècle, toutes les grandes puissances envoient des expéditions dans le Pacifique. En effet l’Esprit des lumières est un esprit de découverte dont le but est de parvenir à une connaissance scientifique du monde
Les navigateurs partaient sur des bateaux extrêmement bien équipés et accompagnés de cartographes, de spécialistes de zoologie, botanique, d’hydrographes.
À la grande différence avec le siècle précédent, ils font des cartes.
Histoire de James Cook:
Cook, dans une GB extrêmement marqué par un esprit de classe est un capitaine de bateau tout à fait atypique. En effet, il n’est pas issue de l’aristocratie. Il a commencé comme mousse et a gravit tous les échelons à l'intérieur du système pour devenir le plus grand navigateur de son temps, sans aucun conteste.
Ce qui le différenciait des autres, c’est qu’il prenait soin de son équipage et essayait d’éviter au mieux les maladies. (une des solution au scorbut était le choucroute)
Cook fait 3 voyage: il découvre la Nouvelle Calédonie à Balade il y reste quelques jours, ça se passe extrêmement bien. Il fait la cartographie de toute le côte Est mais ne remonte pas la cote Ouest (raison équipage et navire sans doute).
Histoire de Dentrcasetaux:
Il est envoyé par le gouvernement royal français avant la révolution , à la recherche d’un grand navigateur LaPérouse qui avait disparu. Il passe par la Nouvelle Calédonie. Arrive dans la même société que Cook (exactement la même bais), une dizaine ou une quinzaine d’années plus tard. L’arrivé se passe très mal, le pays est en état de guerre.
Ils ont une description négative de ce peuple contrairement à Cook qui lui était arrivé dans une période de stabilité.
Ce que l’on peut tirer de ces visions très contraster pour exactement la même société, c’est qu’une même société en état de guerre ou de
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