Docabo

e contrainte ou inquiétée car c’est pour cela que mes ancêtres ont donné de leur sang et de leur intelligence. Dans cette perspective leur mort ne sera nullement vaine. Mais il y a de ces morts qui ne sont que l’horizon dernier de la vieillesse. C’est la mort d’un vieillard, ta propre mort au terme de ta tache d’homme, ce n’est nullement une malédiction. Mais chaque être doit penser à glorifier sa mort à temps car au fur et à mesure qu’il vieillit l’éventail de ces possibles se referme le champ de ses projets se rétrécit et il participe de moins en moins à la création…

Nos frères naissent dans la tyrannie : à leur gauche les hôpitaux sont vides ; pas de médecins ni d’équipements, à leur droite une école anéantie sans âme ni esprit et lorsqu’ils soulèvent la tête pour se lamenter sur leur sort, ils aperçoivent un gigantesque monument de milliards prétextant financé leur case, se hâtant de retourner les yeux sur leur terre on leurs informe que c’est une propriété privée du Wadisme. Ou est leur part dans leur Sénégal ? La pauvreté et l’injustice sont devenues les principales maitresses de nos sombres jours. Nous nous battons pour échapper à ton sabre de dictateur, au poids faux de tes mauvais juges. Tu commets le crime d’acclamer le mensonge, de faire campagne avec la force brutale…ta dictature est au bout. Tu es toujours avec l’injustice et de plus en plus s’obscurcit en toi l’idée de justice ; cette justice que tu ignores et que tu maudits par une violation notoire et flagrante de la plus haute charte du pays. Menant ainsi, notre pays à tous les périls ; tu n’as plus d’aventure qui doive soulever ton enflamme passion du droit. Désormais, tes aventures nourrissent ton amour de vengeance, de corruption.

Qui se lèvera pour exiger que justice soit faite, si ce n’est nous : la jeunesse ?

Nous qui ne sommes pas dans les luttes d’intérêts, nous qui ne sommes pas encore engagés ni compromis dans aucune affaire louche, de détournements de deniers publics, de trahison et de corruption. Nous qui osons parler haut, en toute pureté et en toute bonne foi.

Le futur c’est avec nous et il sera bien meilleur que notre présent avec toi.

Ndiogou Diallo, étudiant en licence 3 de sciences politiques, ucad.

thiernho@gmail.com