Et Si c'Était Niais

lus, ne m’entend plus, ne me touche plus…J’ai tout essayé : les tenues voyantes, les parfums capiteux, les cris perçants, l’aspirateur à 5 heures du matin, les rires hystériques. » Pascal Fioretto utilise dans cette histoire un ton lyrico-comique qui nous permet de bien rire puisqu’ils exagèrent énormément les sentiments des personnages faces à des objets tels que des voitures. Il pastiche le livre et si c’était vrai? de Marc Lévis qui raconte l’histoire d’une jeune femme qui après un accident de voiture, tombe dans le coma, mais son esprit reste dans son appartement. Quelques temps plus tard, puisqu’elle ne se réveille toujours pas un nouveau locataire aménage dans son appartement et il devient alors le seul à pouvoir l’apercevoir. Tandis que Fioretto, pour rire de Marc Lévy fait tout le contraire. Sylvia est dans le coma, et son esprit reste dans la maison où elle habitait avec son amoureux. Tout le monde peut la voir à part Mike, celui dont elle voudrait par-dessus tout, être vue.

Par la suite, Pascal Fioretto dans son texte Et si c’était niais utilise les descriptions afin de parodier le style d’écriture de Marc Lévy qui est réputé pour faire de nombreuses descriptions. À plusieurs reprises dans ce chapitre, nous retrouvons des longues séquences descriptives qui entrecoupent le texte à la manière de cet auteur. Celles-ci sont souvent inutiles et sans pertinence, pour mieux vous faire comprendre l’utilisation de ces longueurs voici un court extrait tiré des Pastiches contemporains : «Sylvia sortit de sa douche et ferma le robinet d’eau chaude et puis celui d’eau froide. L’eau cessa immédiatement de couler du pommeau chromé dans le receveur en faïence d’un mètre sur un mètre.» Les détails donnés sont superflus et n’apportent aucun développement à l’histoire. Il est inutile pour le lecteur de savoir que Sylvia ferme chacun des robinets d’eau ou que le receveur mesure un mètre par un mètre puisque ces détails ne permettent pas de développer l’intrigue. Les descriptions sont nécessaires dans un texte pour bien visualiser et comprendre l’environnement dans lequel vit les personnages, mais dans ce récit les descriptions servent à exposer des actions ou des faits de la vie quotidienne qui sont prévisibles et il n’est donc pas nécessaire de les mentionner.

Au terme de ces réflexions, nous avons démontré, dans la première partie du texte, comment l’auteur a introduit l’anthropomorphisme de l’homme, Adam, envers sa voiture et sa femme. Nous pouvons constater l’exagération du sentiment de l’amour reflété dans cet extrait du livre : ``Et si c’était niais? ``. Par la suite, on démontre a quel point les descriptions dans le texte sont constamment présentes pour rire un peu de l’auteur, pour ne pas dire dénigrer le texte de monsieur Lévy. Grace à ces réflexions, on peut alors confirmer la tonalité lyric-comique de l’histoire. Pour permettre une meilleur analyse du texte en question, Il serait intéressant de faire une recherche plus approfondit sur les descriptions psychologiques et physiques