Etude des capteurs de force sur un prototype de robot bipede
Mémoire : Etude des capteurs de force sur un prototype de robot bipede. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresour des capteurs plantaires.
Le service robotique de l’INRIA Rhône -Alpes a pour mission la mise en œuvre des moyens informatiques et matériels pour l’expérimentation du robot marcheur. Toute la mécanique du bas du robot (deux jambes) a été réalisée par le Laboratoire de Mécanique des Solides de Poitiers. L’équipe est chargée du câblage du robot et de la réalisation du système de contrôle-commande des moteurs ainsi que des capteurs.
Au sein du sevice robotique, mon rôle fut l’étude de capteurs, la conception, la réalisation et l’intégration d’une partie électronique sur une carte destinée au systeme de contrôle.
Le déroulement du stage s’est effectué en plusieurs étapes : - Prise de contact avec différent types de capteurs ; - Etude de capteur ‘’ sur banc d’essai ‘’ ; - Etude du pieds avec les capteurs ; - Conception et réalisation de la partie électronique.
Les acquisitions ont été réalisées sur une carte de calcul temps réel avec le noyau VxWorks, ainsi que d’une station Sun sous Solaris pour la programmation de la carte de calcul et l’exploitation des mesures.
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Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique
1. PRESENTATION
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1.1 L’INRIA au niveau national
Créé en 1967 à Rocquencourt près de Paris, l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) placé sous la double tutelle du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie et du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie. Les principales missions de l'INRIA sont (selon le décret du 2 août 1985 portant sur l'organisation et le fonctionnement de l'institut) : • • • • • • Entreprendre des recherches fondamentales et appliquées ; Réaliser des systèmes expérimentaux ; Organiser des échanges scientifiques internationaux ; Assurer le transfert et la diffusion des connaissances et du savoir-faire ; Contribuer à la valorisation des résultats de la recherche ; Contribuer, notamment par la formation, à des programmes de coopération pour le développement ; • Effectuer des expertises scientifiques ; • Contribuer à la normalisation. Avec le contrat d'objectifs signé avec l’état en janvier 1995, l'INRIA a confirmé son engagement à mettre l'excellence scientifique de ses chercheurs au service de son environnement national et international afin d'identifier les problèmes posés, de concevoir avec ses partenaires de meilleures solutions et de lancer rapidement ces dernières sur le marché. Ainsi, l'INRIA est fermement engagé dans le transfert de technologie, soit par les partenariats noués avec des entreprises industrielles, soit par l'intermédiaire de ses sociétés de technologie.
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Depuis 1967, l'INRIA a développé son implantation sur le territoire national. Il est désormais présent dans cinq régions : • • • • • En Ile-de-France, une unité de recherche à Rocquencourt ainsi que le siège de l'ins titut également localisé à Rocquencourt ; En Bretagne, une unité de recherche à Rennes (créée en 1980) ; En Provence Alpes Côte d'Azur, une unité de recherche à Sophia Antipolis (créée en 1982) ; En Lorraine, une unité de recherche à Nancy (créée en 1984) ; En Rhône -Alpes, une unité de recherche près de Grenoble (créée en 1992).
L'INRIA, c'est : 2 100 personnes, dont 1 700 scientifiques 715 postes permanents 550 doctorants 200 chercheurs d'autres organismes 40 post-doc 70 ingénieurs-experts 100 stagiaires 650 visiteurs étrangers 200 collaborateurs extérieurs universitaires ou industriels 5 unités de recherche réparties sur toute la France Un budget de 495 MF (hors taxes) en 1997 300 contrats actifs 20 sociétés de technologie.
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1.2 Historique
1967-1972 : les premiers pas de l'IRIA
À l'initiative de la Direction générale de la recherche scientifique et technique (DGRST), un groupe de dix personnalités indépendantes, choisies pour leur compétence scientifique ou économique, se réunissait, à la fin de l'année 1964 et courant 1965, sous la présidence du professeur Lelong pour conduire une réflexion sur l'importance des nouvelles techniques du traitement de l'information. Le mot informatique n'avait pas encore cours ; il devait être proposé à quelque temps de là, mais le rapport que le groupe adressait en février 1966 au Comité consultatif de la recherche scientifique et technique (CCRST) mettait en lumière tous les concepts de base de cette nouvelle science et attirait l'attention sur l'influence décisive qu'elle allait jouer dans tous les domaines d'activités humaines. Présentées par le CCRST, les propositions contenues dans le rapport des dix experts étaient adoptées dans leur principe, par un comité interministériel sur la recherche scientifique, présidé par G. Pompidou, alors Premier ministre, en 1966. Un peu plus tard, les instances politiques intéressées mettaient en œuvre l'ensemble des mesures connues sous le terme de « Plan Calcul ». L'Institut de recherche d'informatique et d'automatique, IRIA, créé par le décret 67-722 du 25 août 1967, constituait l'un des organes principaux d'exécution de ce Plan Calcul. L'étendue de ses missions faisait participer l'IRIA à tous les aspects de l'opération. L'institut jouait, en effet, le rôle majeur, aussi bien pour la recherche que pour la formation des hommes et pour la diffusion de la connaissance scientifique et technique. La période 1967-1972 a constitué une première phase dans la vie de l'IRIA, celle de la création ex-nihilo, l'époque des pionniers, sous la direction du professeur Michel Laudet, avec l'appui du professeur André Lichnerowicz, président du Conseil scientifique. Au cours de cette période, le domaine de Voluceau, laissé vacant par l'OTAN après avoir servi de cantonnement pour le personnel militaire américain, a été transformé en un instrument de recherche et de formation.
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1972-1980 : de l'IRIA à l'INRIA
Le 25 février 1972, un conseil interministériel, sur proposition du Comité consultatif de la recherche scientifique et technique (CCRST), confirmait l'IRIA dans ses vocations et arrêtait une série de décisions propres à en amplifier les actions, notamment dans le domaine de la synthèse et orientation de la recherche française en informatique et dans le domaine de l'assistance technique donnée à la pénétration de l'informatique dans toutes les activités d'intérêt national : • Regroupement de la recherche au sein d'un « Laboratoire de recherche d'informatique et d'automatique », le Laboria ; • Développement des interventions ayant la nature d'une assistance technique à des applications exemplaires de l'informatique dans les différents secteurs d'activités d'intérêt national ; • Rattachement direct à l'institut, qui en devient ordonnateur, des crédits d'irrigation de la recherche. Les statuts de l'IRIA ont été partiellement modifiés suivant ces dispositions par le décret 73-338 du 13 mars 1973. La réforme de structure s'appuyait sur une pièce maîtresse, la création d'un Comité consultatif de la recherche en informatique, le CCRI, chargé d'élaborer les propositions d'une politique nationale de la recherche dans les domaines de l'informatique et de l'automatique. Le décret portant création du CCRI est le 73-130 du 12 février 1973. Le 8 juin 1972, Michel Laudet, premier directeur de l'institut, passait ses pouvoirs à son successeur André Danzin. À l'issue du Conseil d'administration du 28 juin 1972 : • Michel Monpetit est appelé à la responsabilité de directeur adjoint de l'institut ; • Le professeur Jacques-Louis Lions est nommé directeur du Laboria. Parmi les missions auxiliaires de l'IRIA, intimement liées aux missions principales, on trouvait l'animation et la conduite de projets pilotes ; le premier étant la réalisation d'un réseau permettant l'interconnexion de plusieurs grands centres de calcul (Projet Cyclades). Dans son action, l'IRIA se souciait non seulement d'accroître le potentiel en chercheurs, mais aussi d'orienter l'implantation des équipes, selon les préoccupations de la Délégation à l'aménagement du territoire (DATAR). Il mettait ainsi à la disposition d'équipes de province, des postes budgétaires de chercheurs, notamment à Rennes. Ces équipes portaient le nom d'équipes associées de l'IRIA. En 1975, à partir des équipes de Rennes, était créé l'Irisa, laboratoire de recherche associé à l'université de Rennes 1 et au CNRS. Fin 1979, l'institut se recentre sur sa mission de recherche et de transfert et devient par décret du 27 décembre 1979, l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique), établissement public à caractère administratif sous la tutelle du ministre de l'industrie. Jacques-Louis
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