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Etude snacking

Étude de cas : Etude snacking. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  3 444 Mots (14 Pages)  •  641 Vues

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Snacking

Etudes et Recherches Commerciale

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Table des matières

Introduction        3

I.            Les besoins des consommateurs        4

a.        Les besoins des consommateurs        4

b.        Lancement du produit        4

II.            L’univers du snacking        5

Le phénomène « snacking »        6

III.        La place du BIO dans le rayon snacking        7

Le BIO : un retour à l’authentique qui rassurent et un rejet massif des O.G.M        7

IV.        Etude du produit : DANIO        8

Conclusion        10

Annexes        11

        


Introduction

Que ce soit dans la rue, à l’école, au travail et de plus en plus à la maison (hors des repas ou plateau télé), le snack prend une part de plus en plus importante de jour en jour dans notre quotidien.

Le  terme "snacking" définit  généralement  les  produits  qui  ne   nécessitent  pas  d’être  consommer  à  table.  Il  peut  être  pris  tout  aussi  bien  en  dehors  des  repas  réguliers  ou  à  leur  place.  

L'offre de «snacks» s'est élargie depuis une dizaine d'années: en plus des snacks classiques (fruits, boissons…) ; on trouve du frais, du congelé, des salades, des snacks laitiers, des goûters frais…[pic 6]

Gain de temps, changements des modes de vie et repas de plus en plus déstructurés, les consommateurs recherchent des produits sans préparation (ou presque) qui se mangent et se digèrent facilement : c'est économiser du temps pour l'utiliser autrement.

Toutefois,  grignoter  des  chips  devant  sa  télévision  en  plus  des  repas  traditionnels  et  consommer  un  sandwich  ou  une  salade  en  guise  de  déjeuner  n'est  pas  comparable.  Entre  les  « bons » snack  et  les  snacks qui sont dit « mauvais » surtout pour la santé, il y une grande différence, c'est  tout  un  comportement  alimentaire  qui  évolue  et  qu'il  convient  de  ne  pas  négliger.

Les professionnels  de  l’alimentaire et de la  restauration (fast-foods…)  l'ont  bien  assimilés,  au  vu  de  l'évolution  du  marché  ces  dernières  années. Ils développent notamment énormément de produits pratique pour les consommateurs et nécessitant le moins de temps de préparation possible.

Afin de répondre à la problématique que nous nous sommes posées et qui est la suivante :    est-ce que les snackings sont toujours synonymes de mauvaise hygiène alimentaire ?

Dans une première partie, la notion de besoin du consommateur sera étudiée.                 Ensuite, dans une deuxième partie, ce dossier abordera l’univers du snacking.                         Puis, en troisième, nous traiterons de la place du BIO dans le snacking.                                                                                                                                     Enfin, en dernière partie, sera traitée une étude de produit.                                                                                      

  1. Les besoins des consommateurs

  1. Les besoins des consommateurs

Les besoins sont un manque qu’une personne va essayer de combler. Ils peuvent être exprimés clairement ou latents. Ils peuvent aussi être innés c’est-à-dire liés à la physiologie de l’Homme (boire, manger, etc.) ou acquis au cours de la vie sociale (croyances, éducation…). Par exemple, la marque Nestle propose deux sortes de café : celui en poudre, étant basique, est inné et le « Nespresso » qui lui est acquit car il répond au besoin d’appartenance/ d’estime étant donné son image chez les consommateurs.

Ces besoins sont hiérarchisés, selon la pyramide de Maslow, en cinq grandes catégories: besoins physiologiques, de sécurité, d’appartenance, d’estime et enfin de s’accomplir. Plus l’on monte dans la hiérarchie, plus le besoin s’avère moins important et moins utile à la survie du consommateur. En effet, les besoins supérieurs ne sont ressentis que lorsque les besoins inférieurs sont satisfaits. Mais le consommateur veut de plus en plus atteindre le sommet de la pyramide pensant qu’il sera comblé de ses désirs. Par exemple, pour atteindre son besoin d’estime, le consommateur ne va pas acheter juste un vêtement (besoin physiologique) mais un vêtement de marque Lacoste pour exemple.

Beaucoup de facteurs influencent les besoins du consommateur : les facteurs individuels (le sexe, cycle de vie, l’âge etc.) et les facteurs socioculturels (la famille, les amis, forums etc.). Ces facteurs vont déterminer ses besoins et donc son achat. Pour l’achat d’une voiture Renault, donc d’une même marque, les besoins selon les facteurs du consommateur varieront : en général, un jeune cadre voulant s’imposer n’aura pas les mêmes besoins qu’un couple de retraité privilégiant les modèles basiques.

Plus le manque éprouvé par le consommateur est fort, plus il investira dans le produit.

  1. Lancement du produit

Pour un bon lancement de produit, une entreprise ne peut pas se contenter des besoins des consommateurs. L’entreprise doit en fait gérer plusieurs aspects avant de pouvoir lancer son produit.

Tout d’abord trouver un bon positionnement est essentiel car il faut que le produit se distingue de ses autres concurrents (directs ou indirects). Puis il faut identifier la segmentation du produit pour savoir à quel type de consommateur s’adresser pour pouvoir faire la communication en fonction d’eux. Evidemment, la veille mercatique est donc obligatoire pour connaître les consommateurs et leurs attentes, pour anticiper les concurrents et ce qui influence le marché. Et enfin, la communication car sans elle les consommateurs ne seraient pas informer donc n’achèteraient pas le produit.

  1. L’univers du snacking

  • Le grignotage hors repas de plus en plus répandu :

Si les repas sont pris à des horaires précis, les prises alimentaires hors repas, quant à elles s’étalent tout le long de la journée avec quatre pics décalés par rapport aux trois repas (milieu de matinée, après le déjeuner, milieu et fin d’après-midi, fin de soirée). La majorité des pratiquants de cette alimentation hors repas ne sont pas des grignoteurs solitaires : 56.5% des prises alimentaires hors repas sont consommées sur le lieu de travail. Il s’agit de boissons (café), de biscuiteries et de fruits. Ces prises alimentaires sont souvent socialisées ; l’aliment sur le lieu de travail participe à la création et à l’entretien des liens sociaux.

  • Le repas "normal" souvent réaménagé :

 En France, la structure normale du repas est constituée de quatre catégories : entrée, plat garni, fromage, dessert. Cette norme se retrouve dans les menus des cantines scolaires, des sociétés de restauration collective.

62% des personnes interrogées affirment adhérer à la norme : repas complet. Cependant en pratique, le repas complet traditionnel ne représente que  40% des repas du soir selon l’INSEE. La cause de ce phénomène est  expliquée par une volonté de simplification des pratiques.

Les consommateurs simplifient les repas pour payer moins cher, mais ceci n’explique pas la totalité du phénomène. La simplification des repas des Français se caractérise souvent par la suppression des éléments autour du  plat garni, c’est à dire les entrées ou les desserts. Ce qui réduit ainsi les apports en crudités et fruits, au profit de prises alimentaires hors repas qui sont la plupart du temps des produits de biscuiterie (barres céréalières, confiseries…). Certains nutritionnistes ou média condamnent ces nouvelles pratiques. Ils recommandent la prise de 3 repas structurés par jour et déconseillent prise alimentaire entre les repas.

  • Le snacking, ce fléau :

Le snacking ou grignotage correspond à une consommation fractionnée. Il ne se limite pas au fast-food; le goûter des enfants et l’apéritif en font partis. 71% des Français déclarent grignoter régulièrement entre les repas. Les produits snack traditionnels sont les biscuits sucrés leaders du marché, les produits chocolatés en deuxième place, les produits salés apéritifs et les pâtisseries industrielles. Les nouveaux produits snack (glaces, ultra frais, produits traiteur, frais ou surgelés) sont en pleine croissance. Le développement de ces produits passe par la création de formats  individuels et nomades tel que les barres ou les mini-formats qui sont caractéristiques des nouveaux produits snack. Le segment du sandwich est en évolution rapide ces cinq dernières années. Sa praticité en fait un produit moderne inscrit dans les nouvelles habitudes de consommation. La société évolue vers des goûts faciles et consensuels, ce que l’on pourrait caricaturer par les adjectifs : moue et sucré.

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