Fiche De Lecture Germinal Emile Zola
Mémoire : Fiche De Lecture Germinal Emile Zola. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresenfants d’elle : Denise qui est née le 20 septembre 1889, et Jacques qui est né le 25 septembre 1891.
Dans les années 1880, Zola est devenu de plus en plus engagé et sa philosophie a évolué à ce qu’on appelle le « naturalisme ». Ses histoires de cette époque sont situées au sein de la classe ouvrière et décrivent les luttes humaines. Quand l’empereur Napoléon III a déclaré la guerre contre la Prusse, Zola a publié beaucoup d’histoires contre le concept de la guerre. Il était fortement humaniste. Dix ans après le commencement de la guerre franco-prussienne, il a écrit « L’Attaque du moulin », une nouvelle qui se trouve au début du recueil, Les Soirées de Médan. Cette histoire dépeint la violence de la guerre, les actions brutales des êtres humains, et la destruction qui accompagne la guerre. Émile Zola avait beaucoup de sympathie pour le bourbier humain, quelque chose que Karl Marx était en train de décrire en même temps.
Dans son article « J’accuse, » publié en 1898, Zola a accusé le gouvernement d’avoir étouffé l’affaire Dreyfus. L’armée avait, en revanche, accusé Zola de diffamation. Zola a subi dans un procès et a été condamné à une année de prison et à une amende de 3.000 francs. Le 18 juillet 1898, Zola s’est expatrié en Angleterre. Il y est resté un an jusqu’à ce qu’il fût gracié. Finalement, Zola a été asphyxié par la fumée d’un feu dans le foyer de sa chambre en 1902. On l'a enterré le 5 octobre 1902.
b) Bibliographie :
Romans :
Contes à Ninon (1864)
La Confession de Claude (1865)
Le Vœu d'une morte (1866)
Edouard Manet (1867)
Les Mystères de Marseille (1867)
Thérèse Raquin (1867)
Madeleine Férat (1868)
Les Rougon-Macquart:
La Fortune des Rougon (1871)
La Curée (1872)
Le Ventre de Paris (1873)
La Conquête de Plassans (1874)
La Faute de l'abbé Mouret (1875)
Son Excellence Eugène Rougon (1876)
L'Assommoir (1877)
Une Page d'amour (1878)
Nana (1880)
Pot-Bouille (1882)
Au Bonheur des Dames (1883)
La Joie de vivre (1884)
Germinal (1885)
L'Œuvre (1886)
La Terre (1887)
Le Rêve (1888)
La Bête humaine (1890)
L'Argent (1891)
La Débâcle (1892)
Le Docteur Pascal (1893)
Recueils
Contes à Ninon (1864)
Mes haines (1866)
Mon salon (1866)
Nouveaux contes à Ninon (1874)
Le Roman expérimental (1880)
Le Naturalisme au théâtre (1881)
Nos auteurs dramatiques (1881)
Les Romanciers naturalistes (1881)
Documents littéraires (1881)
Le Capitaine Burle (1882)
Une Campagne (1882)
Naïs Micoulin (1884)
Nouvelle campagne (1897)
La Vérité en marche (1901)
2) Résumé de l’œuvre.
Première partie. Étienne Lantier, fils de Gervaise Macquart (voir l’Assommoir), arrive une nuit de mars à la fosse du Voreux, où l’accueille le vieux Bonnemort. Il prend pension chez une famille de mineurs, les Maheu. Les parents et les sept enfants, dont Catherine, Jeanlin et Zacharie, vivent entassés dans la promiscuité. Étienne trouve du travail à la mine, qu’il découvre. Intégré à l’équipe de Chaval, il comprend enfin que Catherine, qu’il avait d’abord prise pour un garçon, est une fille. Catherine initie Étienne au métier. Ce dernier lui raconte qu’il a giflé un chef après avoir bu et qu’il redoute son hérédité alcoolique. Au moment où il va embrasser Catherine, arrive Chaval qui impose un baiser à la jeune fille, en signe de possession. Catherine nie
être l’amie de Chaval. L’ingénieur Négrel inflige une amende à l’équipe pour défaut
de boisage. Les mineurs sont révoltés. Après avoir voulu quitter la mine, Étienne va au cabaret de Rasseneur, ancien mineur devenu chef des mécontents. Celui-ci loge le nouveau venu, qui désire partager la souffrance et la lutte des mineurs, et qui songe aussi aux yeux de Catherine.
Deuxième partie. Chez M. Grégoire, actionnaire de la Compagnie, on vit dans le confort et l’adoration de Cécile, la fille de la maison. Le cousin Deneulin, qui a tout investi dans la modernisation de la fosse Jean-Bart, vient pour emprunter, mais Grégoire lui conseille de vendre sa mine à la Compagnie. Il refuse. La Maheude tente en vain d’apitoyer les Grégoire, car l’épicier Maigrat, ancien surveillant protégé par la Compagnie, lui refuse tout crédit. Elle retourne chez Maigrat, qui exige que Catherine vienne chercher elle-même les provisions. Au coron, les commérages évoquent les mœurs et les liaisons des voisins. Mme Hennebeau, femme du directeur de la mine, qu’elle trompe avec Négrel, fait visiter le logement des Maheu à des Parisiens. Les mineurs commencent à rentrer de la mine. Il faut faire la soupe. Commence alors chez les Maheu une soirée comme les autres.
Troisième partie. Étienne devient un bon herscheur. Chez Rasseneur, il fait la connaissance de Souvarine, un réfugié russe anarchiste. En accord avec Pluchart, son ancien contremaître devenu responsable départemental, Étienne envisage de créer une section de l’Internationale et une caisse de prévoyance en prévision d’un prochain conflit. Nous sommes en juillet. Maheu propose à Étienne de le prendre dans son équipe comme haveur. Ayant dû accepter de mauvaises conditions de travail, les mineurs sont de plus en plus mécontents. Maheu propose à Étienne de le loger chez eux après le mariage de Zacharie. Étienne parvient à convaincre Chaval d’adhérer à son association. Étienne apprécie la vie familiale et désire Catherine. Malgré leur attirance réciproque, rien ne se passe. Étienne se cultive, et alimente ses rêves de révolution sociale pacifique. Chaque soir, il fait une causerie, éveillant chez les Maheu des rêves utopiques. Fin octobre, le mécontentement des mineurs s’aggrave, car la Compagnie baisse leur salaire. Des discussions sur l’opportunité
d’une grève se déroulent chez Rasseneur. Jeanlin est victime d’un accident à la mine et reste infirme. Catherine doit accepter de vivre avec Chaval. Étienne est déterminé à agir.
Quatrième partie. En décembre, la grève éclate, le jour où les Hennebeau reçoivent les Grégoire pour préparer le mariage de Cécile et de Négrel. Hennebeau songe à profiter de la grève pour absorber la mine de Deneulin. Arrive une délégation de mineurs. Maheu, qui a accepté de la conduire, expose les revendications de ses camarades. Étienne exprime sa volonté de changement social. Deux semaines plus tard, la grève est générale, sauf au puits Jean-Bart. Le silence règne sur le coron. Les mineurs tiennent, bien que la caisse de prévoyance soit épuisée. Une scène violente se déroule chez les Maheu. Chaval accuse Étienne de coucher avec Catherine et la Maheude. Fous de rage, les deux hommes se défient. Étienne décide de demander l’aide de l’Internationale auprès de son délégué, Pluchart. Rasseneur, partisan de la négociation, s’oppose à Étienne et à l’Internationale. À l’issue d’une réunion clandestine, les dix mille mineurs de Montsou adhèrent à l’Internationale. En janvier, le froid et la famine accablent les mineurs. On tente de survivre grâce à des expédients. Maheu et Étienne convoquent une assemblée dans la forêt pour remobiliser l’énergie des mineurs. Au cours de la réunion, Étienne parvient à galvaniser l’enthousiasme des mineurs, malgré Rasseneur. Jaloux, Chaval annonce la grève à Jean-Bart.
Cinquième partie. Deneulin se précipite à Jean-Bart, et parvient à circonvenir Chaval en lui promettant une place de chef. Le travail reprend. L’équipe de Chaval travaille au fond, mais l’on apprend que les grévistes de Montsou ont coupé les câbles. Il faut remonter par les échelles. Les grévistes ont envahi la fosse Jean-Bart, et, malgré Étienne, qui tente de les calmer, ils sabotent le matériel. Étienne contraint Chaval à se joindre à la manifestation qui marche sur les autres fosses. La foule traverse la plaine et va d’une fosse à l’autre. Fuyant les gendarmes, la foule revient à Montsou pour réclamer du pain à la Direction. Hennebeau fait appel à l’armée
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