Greenpeace

mement, les combustibles fossiles, la stagnation de l’avancée des énergies renouvelables… Pour Greenpeace, il faut examiner tous ces éléments globalement : si l’on prend par exemple le manque d’eau, en Europe et aux États-Unis, il n’a vraiment pas lieu d’être, par contre dans des pays plus pauvres comme en Afrique, il s’agit d’un énorme problème. Voila pourquoi Greenpeace s’est résolu à considérer tous les problèmes écologiques dans leur aspect mondial.

D’autre part, Greenpeace est capable de se faire entendre. L’organisation fonde ses revendications sur des données scientifiques largement reconnues, elle possède trois millions d’adhérents qui n’hésitent pas à participer à des actions "chocs" comme le 24 janvier 2010, lorsque des militants ont arrêté un train à Cherbourg dans le but de l’empêcher de livrer des déchets nucléaires à la Russie. En agissant bien plus par les actions que par les mots, Greenpeace veut faire avancer plus rapidement les choses et ainsi, obliger en quelque sorte les gouvernements à prendre des mesures écologiques.

Grâce à ses actions, Greenpeace s’est fait connaître par les médias. L'association est devenue un puissant lobby et peut ainsi faire évoluer les mentalités. Elle est célèbre par l’utilisation de bateaux lors de ses campagnes. L’un d’entre eux, le Rainbow Warrior a d’ailleurs été coulé par les services secrets français en 1985 lors d’une campagne de lutte contre les essais nucléaires français, causant le décès d’un photographe, Fernando Pereira.

Parmi les diverses et multiples victoires de Greenpeace, on compte entre autres : l’arrêt des essais nucléaires américains en 1971, la fin du massacre des phoques dans les îles Orkney (Écosse) en 1978, un moratoire sur l’utilisation des filets dérivants en 1989 (ces filets retenaient indifféremment les baleines, les dauphins, les tortues, les sardines, les maquereaux…), l’annulation de faire couler la plateforme pétrolière de Shell à Brent Spar dans l’Atlantique, l’adoption du protocole de Kyoto par les pays industrialisés en 1988 afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre, un moratoire sur abattage de l’acajou en Amazonie en 2002, la suppression des produits toxiques des ordinateurs de chez Apple en 2007…