Guernica

le corps transpercé d'une lance et la gueule ouverte sur un cri.

Dans la partie droite désignée comme un espace extérieur, les personnages sont séparées. En haut, émerge un visage féminin surmonté d'un très long bras qui tient une lampe à pétrole.

Sous ce visage, une femme, peu habillée, se traîne un genou à terre, tête levée, la bouche ouverte.

Au dessus, devant un bâtiment en flammes se détache le haut d'un corps féminin, bras levés au ciel, tête renversée, bouche ouverte sur un cri.

III- Analyse

Le tableau est divisé en 2 parties. La partie gauche représente un groupe enchevêtré exprimant le combat entre la bestialité et l'humanité.

Le taureau rappelle la corrida synonyme de sauvagerie contre le groupe mère-enfant évoquant le thème de l'iconographie religieuse : la Piéta ( représente la Vierge Marie tenant dans ses bras son fils mort ).

D'autres éléments de la partie gauche du tableau montre aussi que la sauvagerie l'emporte sur l'humanité et la piétine comme l'épée brisée de l'homme disloqué, la fleur représentant l'espoir et l'oiseau symbole de liberté et de paix poussant un cri d'agonie.

Le grand pan de couleur blanche nous fait passer de la partie symbolique à un espace concret avec une femme reliant l'intérieur et l'extérieur.

Deux autres femmes représentent les victimes du bombardement et la souffrance des civils.

Enfin, l'alignement des membres de deux corps humains dans le bas du tableau exprime la réunion du concret et du symbolique.