Géographie Seconde Fiche

jeur de développement.  Ces besoins ont et auront des effets sur les ressources, les activités économiques, les espaces…

 

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De nouveaux besoins pour plus de 9 milliards d’hommes en 2050

 Question sur… : « Les enjeux Cours du manuel plus de 9 milliards d’hom- du développement », p. 13 mes en 2050, quels défis ?,  Cartes : – Cartes enjeu : La répartition de p. 30 la population mondiale, p. 26 ; Quelle croissance de la popuExemple Enjeu de développement lation mondiale au xxie siècle ?, p. 28-29 durable Croissance des popula- – Atlas : Les populations de 65 tions, croissance des be- ans et plus, p. 274 – Deux mondes démographisoins (Chine) », p. 32 ques (anamorphose), p. 59  Question en Débat : « existe-til une “Bombe p(opulation)” ? », p. 34

 Question sur… : « Les enjeux Comment définir le développement Cours du manuel 1. Le développement du- du développement », p. 13 durable ? Quelles sont ses différentes rable, quel projet, quels  Cartes enjeu : Des indicateurs modalités de mise en œuvre ? pour mesurer le développeenjeux ?, p. 40  Le développement durable est un Mettre en 2. vers des modes dura- ment durable, p. 38-39 projet qui vise à mieux gérer les resœuvre des bles de développement ?, sources et les espaces, à réduire les modes p. 42 inégalités socio-spatiales en alliant durables de protection de l’environnement, développement économique et spatial et développement Exemple Enjeu de développement meilleur partage des ressources et durable des richesses. • Un mode de développe­  Ce projet s’adresse à tous les ment local (sénégal), p. 44 acteurs, de l’échelle planétaire à • Les transports sur lonl’échelle locale. gues distances, réaliser  sa mise en œuvre est difficile mais des aménagements duraprogresse selon diverses modalités. bles (suisse), p. 46

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Thème 1 • Chapitres 1, 2, 3 Les enjeux du développement

FIcHE

Mettre en œuvre la question

Les enjeux du développement [2]

 Utiliser

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[manuel p. 16 à 19, p. 26 à 29 et p. 38-39]

les Cartes enjeu

ChAPITRE 1

 Les inégalités de développement, p. 16

L’IDh est un indice composite calculé par le pnUD depuis 1990 : il oscille entre 0 et 1. Le planisphère se prête bien à une analyse emboîtant les échelles : – à l’échelle mondiale : la coupure nord-sud ; – à l’échelle des masses continentales, différenciation des suds, de l’Amérique du sud à l’Afrique en passant par l’Asie ; – à l’échelle d’un continent, contraste par exemple pour l’Afrique entre les deux extrémités nord et australe par rapport à l’Afrique noire occidentale et centrale.

 Une image de la pauvreté humaine, p. 18

 La mortalité infantile, p. 19

Le critère de la mortalité infantile est très représentatif de la validité globale de la limite nord-sud. Comme pour l’IDh, on peut donc emboîter les échelles, mais choisir pour l’échelle continentale l’Amérique du sud où quatre classes sont concernées, du Chili à la Bolivie. hors zones de guerres (Irak, Afghanistan, somalie), l’Afrique occidentale et centrale concentre la pire situation (> 80 ‰).

 La suralimentation, p. 19

Comme l’IDh, il s’agit d’un indicateur composite dont les principales composantes concernent la santé et aucun la pauvreté monétaire. seuls les pays du sud sont concernés (il s’agit des critères de l’Iph1 alors que la pauvreté des pays de l’oCDe est mesurée par l’Iph2). son intérêt est de mettre en évidence l’étendue de la pauvreté dans un pays. À l’échelle mondiale, deux zones d’extrême pauvreté se détachent : l’Afrique subsaharienne et l’Asie du sud.

L’obésité est définie par l’oMs comme un excès de masse grasse entraînant des conséquences néfastes pour la santé. elle est mesurée par l’indice de masse corporelle (poids en kilogrammes divisé par la taille en mètres, portée au carré). souvent considérée comme un « excès de développement » dû à une surconsommation dans les sociétés riches (les États-Unis sont le pays le plus touché en nombre absolu et en valeur relative), l’obésité se répand rapidement dans les pays du sud. Le cas de la Chine est spectaculaire vu la masse démographique concernée : y voir un effet de l’enfant unique gâté ?

ChAPITRE 2

 La répartition de la population mondiale, p. 26

Une grande inégalité de répartition et une très grande concentration se distinguent : – trois foyers majeurs se détachant nettement avec de fortes densités continues sur de larges espaces, ce qui se traduit par des masses de population énormes, en particulier autour des deux pays milliardaires ; – une demi-douzaine de foyers secondaires où l’occupation forte de l’espace est comparable mais sur des espaces plus limités et de façon plus discontinue. À l’inverse, la carte permet aussi d’identifier les grands vides, étendues très faiblement voire pas du tout habitées, qui représentent quasiment un tiers des terres émergées de la planète : le monde des hautes latitudes, toujours froid, les milieux arides, les basses latitudes équatoriales, les hautes montagnes en fonction de la latitude. La représentation des grandes agglomérations montre la montée de l’urbanisation dans les pays du sud, où se trouvent 35 des 53 villes de plus de 5 millions d’habitants (voir p. 45 le commentaire de la carte Urbanisation et grandes villes du monde).

 Une fécondité partout en baisse, p. 28

permettant le renouvellement de la population à terme (2,1 pour les pays à faible mortalité mais plus de 3 pour les pays les plus pauvres). hormis quelques pays isolés, l’Afrique subsaharienne hors Afrique australe se détache encore comme l’espace des plus fortes fécondités.

 Les grandes masses du Sud, p. 29

si la majorité de la population mondiale vit aujourd’hui dans des pays où l’indice de fécondité est en dessous de 2,1 enfants par femme, les disparités sont encore énormes entre des pays où le vieillissement de la population est la question prioritaire et ceux pour lesquels la jeunesse de la population est un défi ! ne pas oublier l’effet d’inertie démographique (même si la fécondité baisse, la génération en âge de procréer est nombreuse) et relativiser le seuil

L’opposition nord-sud apparaît nettement au plan du taux de croissance annuel. À noter, la situation extrême de régression démographique traduisant les effets du vieillissement (japon, Italie), conjuguée à une mortalité plus forte (quelques républiques de l’ex-Urss) ou les ravages du sida (Afrique australe). L’hétérogénéité des situations apparaît dans une analyse plus fine : certains pays du sud ont achevé leur transition démographique avec une croissance faible, comme la Chine ou l’Uruguay, alors que la plus grande partie de l’Afrique noire, du proche et du Moyen-orient gardent un taux de croissance élevé. La traduction de cette croissance en temps de doublement de la population permet de mieux saisir le défi en termes de développement pour les pays concernés par un doublement de leur population en moins de 35 ans ; beaucoup sont des pMA.

 Les grandes agglomérations du monde en 2025, p. 29

Même s’il faut rappeler la fragilité des projections (fondée sur la poursuite dans le temps de la tendance actuelle), le planisphère met en évidence le défi des mégapoles des pays du sud et plus particulièrement pour les deux géants démographiques. À comparer avec la situation en 2007 (carte p. 158).

Thème 1 • Chapitres 1, 2, 3 Les enjeux du développement

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fiche

3

chapitre 3

 L’empreinte écologique, p. 38

Elle mesure la pression de l’humanité sur la biosphère en évaluant combien d’hectares sont en moyenne nécessaires pour fournir les ressources biologiques dont chaque humain a besoin, ainsi que pour assurer l’absorption des rejets de son activité, essentiellement le CO2. C’est une autre façon d’envisager les inégalités de développement : un Américain a besoin de 9,5 hectares, un Français 5,2 ha, un Chinois 2 ha, un Indien 0,9 ha, pour une moyenne mondiale de 2,6 ha alors que la biocapacité disponible de la Terre est de 1,8 ha par habitant.

 L’espérance de vie, p. 39

la situation dramatique du continent africain qui abrite l’ensemble des pays de la première classe, à espérance de vie à la naissance inférieure à 55 ans. À l’inverse, la situation du continent