Henriette Walter Chapitre 6
Compte Rendu : Henriette Walter Chapitre 6. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresu suffixe ique) ; des mots anglais sont francisés tels to zap (tuer et accessoirement changer de chaine) devenu zapper (changer de chaine en français et au passage aussi en anglais).
Féminisation de certaines professions
Là où écrivain pourrait devenir écrivaine (actuellement, écrivaine ainsi que auteure sont bien repris dans le dictionnaire), le refus de la féminisation tient à des préjugés chez les usagers, surtout si la profession est prestigieuse. Les femmes sont en partie responsables de ces réticences.
Le vocabulaire des jeunes
Le parler des jeunes tant à prendre sa place au sein des sociétés. Les ainés ont la surprise de découvrir les sens nouveaux que les jeunes donnent à des mots anciens. Pourtant, les parents restent réticents car cela reste une façon de s’exprimer réservée aux jeunes et le sens donné au vocabulaire jeune est avant tout de faire de l’effet, de se faire remarquer.
Le verlan
Le verlan n’est pas une nouveauté, c’est un travestissement jusque là réservé à certaines professions qui étaient un code permettant de communiquer entre elles. Essentiellement utilisé dans les cités, il consiste à inverser les syllabes d’un mot. Remis au gout du jour par les jeunes, certains mots ont été acceptés dans la langue générale au bout d’un certain temps comme ripou pour « pourri » ou encore meuf pour « femme ».
L’argot
L’argot est un vocabulaire propre à un milieu social ou professionnel ; il porte sur un lexique déguisé pour ne pas être compréhensible à ceux qui ne font pas partie du groupe.
Il existe trois sortes d’argots :
- L’ancien argot des malfaiteurs : celui-ci a laissé des traces dans la langue générale comme drille, dupe, trimer, cambrioleur… qui sont des mots argotiques qui ont perdu leur caractère secret.
- Les argots modernes : ils sont des façons de parler propres à des métiers ou groupes et qui sont en même temps des signaux permettant de se reconnaître.
- Le vocabulaire non conventionnel : c’est un vocabulaire employé en public par beaucoup de personnes qui, à un titre ou autre, peuvent être considérés comme des représentants de la langue française mais dont le vocabulaire ne respecte pas les conventions sociales.
Les mouvements dans la grammaire
En général, les éléments grammaticaux évoluent lentement car la modification d'un élément grammatical entraine inexorablement d'autres modifications. Cependant, la grammaire va vers une simplification bien présente.
Exemple : le passé simple est mal utilisé à l'oral car il est préféré à l'écrit ; à l'oral, c'est un facteur de distraction et de difficulté dans la communication.
Les relatifs en « lequel » sont mal utilisés, même par les locuteurs plus intellectuels (parfois, pour faire face aux évolutions de la technologie, la langue doit se préciser).
Les mouvements dans la prononciation
Certaines nuances sonores disparaissent. Les gens ne perçoivent plus les différences de «hauteur de la note parlée ».
Exemple : des pâtes est un son grave et long. Par contre, une patte est un son aigu et court. Un ours brun (son grave et long) est différent d'un brin d'ours (brin est aigu et court). Notons également que des sons d'origine anglo-saxonne font apparition dans notre parlé français (le ing comme living et le e). Par contre on observe une recrudescence d'une prononciation graphique (on lit les lettres sans faire attention aux règles phonétiques). Voici que maintenant on prononce « sculpter » et non « sculter »ou bien « nombril » au lieu de « nombri » et surtout belotte au lieu de «blotte».
La prononciation classique (monter d'un ton à la fin de la phrase) est peu à peu oubliée. Cela peut s'expliquer simplement par le fait que notre société dépend des ordinateurs pour certaines tâches (augmentation de la fréquence d'utilisation de l'ordinateur) mais surtout que le monde moderne aime se libérer des règles traditionnelles.
Conclusion
Deux grandes tendances persistent aujourd'hui
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