L'Assomoir
Mémoire : L'Assomoir. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresidées révolutionnaires et pousse les mineurs à la grève.
Qu’apprenez –vous dans ces passages ?
Dans la bête humaine, Jacques est habité par une folie meurtrière qu’il a en lui depuis sa naissance, du fait d'un lent empoisonnement héréditaire, car, même s’il n’est pas alcoolique lui-même, il est victime de l’alcoolisme de ses parents, ivrognes depuis plusieurs générations, et surtout ses géniteurs qu’on voit dans “L'assommoir”. Une bête sauvage sommeille en lui et il est dominé par celle-ci lorsqu’il voit de la chair. Il ne peut échapper à ce milieu et nous avons un dédoublement de personnalité « son moi lui échappait », sachant très bien qu'il a une hérédité alcoolique chargée, il ne touche jamais à une goutte d'alcool il est hanté parce qu'il est capable, parce qu'il se sait capable de faire, en raison de cette folie congénitale « il ne buvait pas […] ayant remarqué que la moindre goutte d’alcool le rendait fou ». C’est le destin de Jacques causé par le mal héréditaire, celui de tuer.
Ici Zola qui est naturaliste s’intéressant à la science va décrire les symptômes de Jacques « perte d’équilibre comme des cassures, des trous par lesquelles son moi s’échappait, au milieu d’une sorte de grand fumée qui déformait tout »
Zola consacrant chaque tome des ‘’Rougon-Macquart’’ à l'étude d'un milieu, l’œuvre est consacré au milieu artistique. Claude est un artiste à la personnalité fragile, au tempérament exacerbé. C’est qu’il est le fils de Gervaise et de Lantier, les alcooliques qu’on voit dans “L'assommoir”, le frère d'Étienne qu’on voit dans “Germinal” et de Jacques, l'assassin qu’on voit dans “La bête humaine”, le demi-frère de Nana, la prostituée.il s’enferme dans son art ce qui le conduit au désespoir, tout comme le reste de sa famille il tombe dans la déchéance « je suis trop malheureux ».
Tout comme ses frères, Etienne est sourdement menacé par une fêlure provenant de son hérédité alcoolique d'où des comportements déviants, d'où des actes fous, d'où des pulsions de meurtre « le besoin de tuer le prenait, irrésistible, un besoin physique ». Il a hérité d'une folie discernable dans son regard « ses yeux se noyèrent d’une vapeur rouge » qui peut tourner à la violence meurtrière sous l'effet de la boisson ou de la colère c’est «un besoin », ici cette « lésion héréditaire » s’empare de lui et prend le dessus, il ne se contrôle plus « il l’abattit sur le crâne de Chaval »
Nana quant à elle comme tous les personnages des Rougon-Macquart, subit aussi l'hérédité de sa famille qui la mène à sa perte. En détruisant tous ceux qui l'approchent, elle est la fascinante ivraie de cette société dont elle provoque, de manière métaphorique, la débâcle.
Elle débute sa carrière avec une interprétation de la Blonde Vénus.au contraire de ce que nous pouvant penser elle n’a aucun talent mais « elle avait autre chose » c'est-à-dire son physique, son corps et par son audace attire le public et n’hésite pas à s’en servir pour captiver son auditoire « elle donna un coup de hanche qui dessina une rondeur sous la mince tunique, tendit que la taille pliée, la gorge renversée, elle tendait les bras », « faisant voir sa nuque », elle est consciente de ses charmes. De plus, le milieu social misérable qui va conduire à la promiscuité va causer son caractère vicieux comme sa mère qui dans l’Assommoir passe d’un homme
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