La Tolérance
Note de Recherches : La Tolérance. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresent alors des valeurs et des causes qui leurs tiennent à cœur en restituant leur pensée dans les propos de personnages fictifs, pour la plus part attachants. Cela permet alors de mieux visualiser la situation. L'auteur souhaite alors véhiculer un message fort, d'égalité et appel à la tolérance.C'est le cas notamment dans le livre d'Alice Ferney qui s'intitule Grâce et dénouement. Celui-ci retrace l'histoire d'une famille gitanes, composé de cinq garçons, de leurs femmes et leurs enfants, ils forment une famille unis mais rejetés par la société : les enfants ne vont pas à l'école, ils vivent exclu, seuls les hommes travaillent... Jusqu'au jour ou Esther, une bibliothécaire vient chambouler le cours de leur existence. Dans ce livre , nous adoptons le point de vue d'Esther, derrière qui se cache Alice Ferney , qui découvre une culture différente de la sienne, on constate alors que par « dessus la misère, quelque chose d'impalpable se détache, qu'on nomme l'humanité » A travers ce roman , Alice Ferney souhaite effacer notre peur du nomade, encore très présente en France, en retranscrivant dans les moindres détails la tendresse, le dévouement , la beauté et la chaleur particulier de la vie gitanes. Ce livre apporte donc une véritable réflexion, qui amène à porter un jugement moins pessimiste sur les gitans.
Ensuite nous pouvons constater que certain auteurs pour mieux mobiliser à la tolérance, on recourt à la critique de l'intolérance. Ainsi il parvient donc à dénoncer tous les vices du système, et à blâmer les défauts de notre société. Il a recours pour cela à une vision utopique du monde, qui s’avère alors bien meilleur que la vision actuel du fonctionnement de notre planète. Le lecteur découvrant alors toutes les merveilles d'un monde meilleur, va donc remettre en question sa vision des choses, et tolérer pour mieux faire avancer la société .Avec son livre Supplément du voyage de Bougainville, Denis Diderot cherche à nous faire adopter son point de vue, à savoir, laissé de côté l'intolérance pour les Tahitiens.
Ce dernier faisant partie du mouvement littéraire du 18 eme siècle, des philosophes des lumières a donc pour but principale de combattre l'intolérance et les préjugés et défendre les valeurs de la liberté et de l'égalité. Pour diffuser son message l'auteur à recours à une critique de l’esclavage, au blâme la colonisation en insistant sur les effets et aspects négatifs de cette dernière. Par le vieux tahitiens, qui narre les qualités et les vertus du Tahitiens, et au contraire la petitesse du comportement occidental, Diderot amène à réfléchir sur notre vision du « sauvage » et à se poser de question sur nous-même. En effet, par son œuvre, on comprend alors que devons à tout prix nous remettre en question et tolérer ce peuple, qui s’avère bien supérieur au nôtre. Nos préjugés et notre intolérance de départ sont alors mis de côté.
Pour finir cette première partie, on peut ajouter que la littérature appel à la tolérance car elle permet la découverte de mode de vie complètement différents du notre, des religions, des habitudes, des cultures qui différent également, et qui explique des comportements qui peuvent choquer dans notre société occidental. La littérature permet alors le choc des cultures, l’évasion. En effet les écrits, les histoires ne seront pas adaptées au même point de vue, selon l’écrivain. C’est pourquoi On parvient à mieux comprendre un mode de vie que se distingue du notre et à mieux entrer dans la peau du personnage. Yasmina Khadra en est la preuve, Avec son livre nommé L'attentat, Khadra nous explique les faits qui peuvent pousser à un acte terroriste. Le livre retrace l'histoire d'Amine, jeune chirurgien à qui la vie réussi. Un jour une femme kamikaze, se fait exploser dans un restaurant bondé de Tel -Aviv, Il apprend plus tard, que c'est ça femme, Amine entame alors une véritable enquête, il veut comprendre ce qui a poussé sa femme à commettre un tel acte. Amine, comme nous, va être confronté à une logique qui lui est étrangère. Alors qu'en France le terrorisme, les attentats kamikazes, se donné la mort pour la patrie, sont tout à fait inconcevable, Khadra réussi alors à nous ouvrir l'esprit, et à nous faire comprendre que d'une culture à une autre , d'une religion à une autre, les pensées et les intentions ne sont pas les mêmes.
Mais la littérature n’appelle pas toujours à une tolérance positive car il est vrai que dans certains ouvrages, on nous manipule d'une telle façon qu'on accepte des choses totalement importuns et insoutenable. Dans cette deuxième partie nous allons donc voir comment certains auteurs parviennent à nous faire tolérer tout et n'importe quoi.
Pour entamer cette deuxième partie, nous allons commencer par étudier comment dans certains ouvrage , les auteurs tournent les faits à leurs avantages. Il est vrai que dans certains livres les auteurs annoncent une vision très utopique, en oubliant de mentionné les éléments les plus regrettables. Le lecteur est donc envoûté par l'illusion du parfait que propose l'auteur, et en oublie de vérifier si les faits sont vraiment cohérent... Ainsi le lecteur est manipulé et tolère ce qui n'a pas lieu de l'être. C'est d'ailleurs comme ça que Bougainville, dans son carnet Voyage autour du monde, parvient à nous rendre tolérant sur le peuple tahitien. Il vente alors les mérites de ce peuple en ne parlant que de ses vertus, et en laissant de côté ses vices. Mais ce dernier est critiqué par Jean François Revel dans son essaie s'intitulant La connaissance inutile. Revel dénonce le « mensonge tahitiens ». Revel nous fait prendre conscience que tout n'est pas dit ,que « si on lit à travers les lignes » on se rend alors compte que les femmes était échangées contre de l'argent et que ces pratiques sont donc similaires à celle du Palais Royal. En conclusion, on se rend compte par l'utopie de Bougainville, nous avons été manipulé et amené à toléré une illusion, une invention et donc un mensonge.
Pour Finir, on peut s’apercevoir qu'il existe une autre forme de manipulation, qui conduit au même résultat, à savoir celui de tolérer des faits atroce et cruel. Pour cela certains écrivains ont recours à un procédé bien précis : celui de rendre un personnage attachant. Effectivement, dans certains récits, le personnage, par son vécu douloureux et les circonstances atténuantes est excusé de ses moindres faits et gestes. L'auteur cherché alors à attirer notre compassion sur le héros dont il narre les aventures. De cette façon, il nous amène à tolérer des actes odieux, ignoble, qui ne respectent pas la loi. L'étranger de Camus reflète totalement cet argument dans la mesure où on est pris de sensibilité
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