La Ville

Problématique :

- En quoi cet espace urbain est-il un espace humain ? Que dit de l’homme cet espace construit par l’homme ?

I Perspective historique : La ville qui est le modèle occidental, la référence : Rome. Derrière Rome, se cache une autre ville : Troie (L’Enéide)

Rome elle-même, va devenir un modèle à la Renaissance, naissance du mouvement humaniste. Rome va être le lieu incontournable (Les Antiquités de Rome, du Bellay)

II L’opposition ville et campagne

La province comme lieu de l’ennui, de l’attente (Le rouge et le noir)

Le héros moderne au XIXème siècle, pour devenir héros, doit passer par la ville

La ville qui est quasiment véritablement érigé au rang de personnage (chez Zola, Paris est une femme, L’assommoir)

III Cette transformation de l’espace urbain peut être à l’origine du spleen baudelairien (Les tableaux parisiens des Fleurs du mal, notamment le Cygne : La forme d’une ville / change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel) - Les Cahiers de Malte Laurids brigge, Rilke - La ville peut être la source de pathologie (assassins en série tels que Jack l’éventreur => L’homme sans qualité dans la ville de Vienne dont le personnage principal est Moosbrugger

IV La ville comme espace poétique

1. L’espace d’une conscience (Le paysan de Paris d’Aragon, Berlin Alexanderplatz de Döblin

Références picturales :

- La gare Saint-Lazare de Monet

- Raoul Dufy

- On retrouve aussi la ville en Allemagne dans le courant expressioniste avec une vision de la ville plus violente, aliénante.

Le grotesque

Grotesque vient du mot italien grottesca. Grottesca va désigner des fresques découvertes dans des grottes (de l’italien grotta). Vers la fin du Xvème siècle, on découvre les riches villas romaines (Domus Aurea qui était le complexe de bâtiments que Néron s’était fait construire). A cette époque-là, les vestiges sont à moitié enterrés.

Perino del Vaga

Le studiolo de la villa Médicis à Rome

(Honoré Daumier, caricaturiste de l’époque de Baudelaire)

« M’enfante tant de chimères et monstres fantasques »

On a noté une corrélation entre le grotesque et les marginalia (ornements, décorations présents dans les manuscrits médiévaux, les enluminures)

On va aussi retrouver des éléments « grotesques » dans l’œuvre de Rabelais (Gargantua, Pantagruel).

Dans la préface de Cromwell, Hugo nous dit que l’art va pouvoir progresser grâce au christianisme (idée qu’Hugo reprend à Chateaubriand).

Œuvre apologétique : œuvre qui défend un point de vue

Le Moyen-Age sera remis « à la mode » avec le romantisme puisque c’est le début de la chrétienté (Notre-Dame de Paris, Hugo).

« Une gravure fantastique » de Baudelaire

Le fantastique peut être associé au grotesque mais ils ne sont pas forcément liés. Par exemple, Dracula ne nous fait pas rire bien que le composite, l’hybride, soit présent. A l’inverse, le grotesque peut être présent dans la littérature fantastique (Le nez, Gogol - transposé en opéra)

Bakhtine évoque le carnavalesque. Le carnaval est le moment où l’on renverse l’ordre des choses. Pendant un laps de temps, on permet ce renversement pour qu’il dure par la suite (en fait).

Le réalisme socialiste

(Lady Macbeth de Mzensk)

L’humanisme rompt avec le Moyen-Age, on redonne sa place au corps.

Finalement, Bakhtine