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Les Sexologues

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e fétichisme, l’homosexualité, le sadisme, le masochisme et postule que la masturbation est la cause principale de toutes ces « maladies ». Van Krafft Ebing, neurologue et psychiatre, étudie les crimes sexuels et devient alieniste, expert en psychiatrie. Il passe ainsi de la criminalisation du sexe à sa condamnation et donc à sa repression.

Dans le 3ieme volet de ce livre, Brecher plonge dans la vie et les travaux de Sigmund Freud (1856-1939), fondateur de la psychanalyse. Il reste très partagé sur la vie et l’œuvre de Freud. Celui-ci va plus loin que Krafft Ebing qui voyait la sexualité comme une maladie honteuse, Freud lui conclut que la sexualité est la source de divers maux qui n’ont pas de liens évident avec le sexe. Il étudie la sexualité infantile et conclut que tout ce que l’on vit ou tout ce que l’on ressent pendant l’enfance, survit dans l’inconscient et influence les sentiments et les actes de l’âge adulte. Puis Freud ajoute à la phrase d’Ellis : « votre propre moi sexuel n’est pas, dans ses profondeurs, tel que vous le supposez ». Comme H Ellis, Freud écoutait ses patients. Brecher lui accorde que grâce à ses études on devient un peu moins répressif envers ceux qui s’écartent des principes victoriens.

Dans le chapitre 4, Brecher expose la vie et l’œuvre de Th. Hendrix Van de Velde (1873-1937) gynécologue hollandais, né dans la tradition victorienne. Il est l’auteur de « un mariage parfait » (1926) où il aborde le thème de la sexualité en prônant son épanouissement mais dans le cadre de la vie maritale uniquement. Pour cela il explique l’importance de trouver la communication idéale et d’atteindre l’orgasme simultané. Il insiste sur l’intérêt des jeux sexuels, des préliminaires, des variations de postures afin de lutter contre l’ennui sexuel dans un couple. En détaillant la vie personnelle de Van de Velde, Brecher nous apprend son infidélité et son divorce, conduites de vie totalement en désaccord avec ses théories. Brecher donne à Van de velde le mérite d’ouvrir au moins quelques unes des voies de la sexualités humaines acceptable part une génération fortement inhibée.

C’est dans le chapitre 5 que Brecher explore la vie et l’œuvre d’Alfred Kinsey (1894-1956). Diplômé d’entomologie à Harvard en 1920, Kinsey étudie les cynips. EN 1937, les universités , sous la pression de R Latou Dickinson (gynécologue entre 1882 et 1924), se soucient de l’éducation sexuelle et confient à Kinsey cet enseignement. En scientifique intégre il se met à chercher à en savoir plus sur la sexualité humaine. Il trouva très peu d’écrits existants sur le sujet et il lança une vaste étude sur le comportement sexuel humain. Il créa « l’institut Kinsey » où sont accessibles toutes les informations collectées sur plus de 16000 sujets (sous forme de questionnaires) ; Brecher attribue à Kinsey l’introduction des méthodes quantitatives (statistiques) dans l’étude de la sexualité humaine.

Dans le chapitre 6, l’auteur se penche sur 5 personnages féminins qui ont étudié la sexualité humaine. :

E Blackwell (1821-1910) 1ère femme médecin aux USA. Elle pense que le sexe n’est pas « le mal » absolu mais ne voit pas l’intérêt d’une éducation sexuelle trop large (ou longue ?) , surtout chez l’enfant. Elle prône au contraire une éducation stricte. Elle ne se maria jamais, adopta une fille et passa sa vie à travailler et écrire sur la vie sexuelle sous la reine Victoria : « Essai de sociologie médicale » et à se battre contre la prostitution et pour améliorer les règles d’hygiène.

Ensuite Brecher raconte la vie de Léa Cahen Schaefer, artiste qui s’est muée en psychothérapeute. Elle a préparé une thèse sur les expériences sexuelles et les réactions d’un groupe de 30 femmes. Brecher accorde de l’importance au travail de Schaefer car elle prend la suite du docteur Robert Latou Dickinson et montre que les « drames » de 1870 se produisent encore en 1950/1960 et qu’ils ont toujours la même origine : le victorianisme.

Par la suite Brecher aborde la vie et l’œuvre de Nilis Newton, professeur agrégé en psychiatrie et neurologie. Il lui attribue le mérite d’avoir étudié les relations existantes entre les divers aspects de la sexualité féminine. Niles Newton est l’épouse d’un gynécologue obstétricien et ils travaillent ensemble notamment sur l’allaitement, l’accouchement et le rôle de l’ocytocine.

Puis l’auteur étudie le travail d’Helène Wright, gynécologue anglaise, et il lui attribue le mérite d’avoir encouragé les femmes à se débarrasser du sentiment de honte et de culpabilité afin de parvenir à l’orgasme.

Enfin Brecher aborde le travail de Mary Jane Sherfey, médecin psychiatre qui a fait faire une grande avancée pour les femmes Ses opinions sur la sexualité féminine sont que les femmes, loin d’être inférieures sexuellement, sont au contraire capable d’orgasmes répétés beaucoup plus grands que ceux des hommes. C’est à cause des restrictions d’ordre culturelles que les femmes ont été contraintes de réprimer leurs pulsions sexuelles.

Dans le chapitre 7 Brecher passe en revue le vaste éventail des connaissances scientifiques concernant le sexe et l’orientation sexuelle, et notamment les travaux de John Money. Les résultats de ses recherches concernent les 6 niveaux de développement sexuel (les chromosomes, les gonades, les hormones fœtales, les organes sexuels internes, les organes sexuels externes, les hormones de la puberté) et les trois niveaux psychologiques qui font la détermination sexuelle (les indiquer ici …) .

Money conclut que les déviances sexuelles psychologiques (travestisme, transsexualisme, …) sont influencées par ces différents niveaux et cela mériterai d’autres recherches avant que nous comprenions vraiment leur rôle.

Dans le chapitre 8, Brecher expose les travaux du zoologiste K Lorentz sur l’étude des canards qui conclut à la notion « d’empreinte perceptive » pour nous éclairer sur notre nature animale. Il détaille également les expériences menées par Harry Harlow sur les singes, expériences qui démontrent l’importance de la maternité et de l’enfance dans le développement sexuel.

Dans le chapitre 9 Brecher jette un regard sur le mouvement de libération sexuelle et la « swinging scène » qui aborde la façon dont les êtres humains se comportent une fois libérés des inhibitions. Une des études de 1967 par Cardy Symonds montre deux traditions philosophiques :

( les échangistes « loisirs » : les hédonistes ;

( les échangistes utopiques, apôtres d’un monde meilleur.

Une autre étude, celle de Smith, démontre que les individus se sont tournés vers l’échangisme pour se libérer des inhibitions sexuelles résultantes de leur éducation répressive.

Dans le chapitre 10, Brecher plonge dans les travaux de Masters & Johnson, 1966, « les réactions sexuelles ». Ces travaux détaillent les réactions du corps humain à la masturbation

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