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maîtriser vos coûts et vos charges, améliorer la qualité de vos produits et les conditions de travail,
respecter l’environnement.
Souhaitons que cette brochure donne à chacun quelques pistes pour aborder concrètement ces questions
avec les professionnels, et que l’installation d’éclairage soit un atout de plus pour la réussite de
notre activité.
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> Pourquoi et comment
bien éclairer
Sous l’appellation « industrie » sont en
fait désignées des activités très différentes,
et les locaux dans lesquelles
elles s’exercent présentent des
caractéristiques architecturales et
des conditions d’environnement
(agencement, poussières, humidité,
corrosion, asepsie...) très diversifiées.
Pour chacune, il existe des solutions
d’éclairage spécifiques. C’est pourquoi
il est indispensable de bien définir
le lot éclairage, avec un cahier des
charges précis fondé sur des critères
de performances des matériels, de
qualité et de quantité de lumière,
d’économie des solutions, et qui
permette de satisfaire les besoins
propres à l’installation.
Il ne s’agit pas d’inonder l’atelier de
lumière. Il s’agit de s’assurer que la
lumière est disponible en quantité et
qualité suffisantes, à l’endroit où elle
est nécessaire, et au moment où l’on
en a besoin.
Cependant, il existe des règles communes
essentielles à connaître pour
définir une bonne qualité de lumière
pour un éclairage performant.
Pour que l’éclairage contribue durablement
à assurer de bonnes conditions
de travail, avec une garantie de
sécurité et d’efficacité d’exécution de
la tâche qui conditionne la qualité
autant que la productivité, il est
essentiel :
• de prévoir, dans le cas d’une construction
neuve ou d’une rénovation
lourde, l’étude d’éclairage dès la
conception du bâtiment ;
• de mettre en oeuvre des matériels
adaptés au type d’activité, et de les
choisir performants en terme de
rendement, de confort visuel, et de
durabilité ;
• d’établir un plan de maintenance,
afin de réduire les opérations
d’entretien ponctuelles, toujours
coûteuses.
> L’éclairage, facteur
déterminant de
l’ergonomie visuelle
Nul besoin de se lancer dans l’étude
de la physiologie de la vision pour
admettre qu’un des paramètres
déterminants à prendre en compte est
l’oeil des opérateurs. La performance
visuelle est fonction de la tâche à
effectuer, de la rapidité et de la précision
avec lesquelles elle est accomplie,
de la fatigue et de l’âge de l’utilisateur.
Or, l’éclairage peut compenser
les déficiences naturelles et optimiser
la capacité visuelle :
• des niveaux d’éclairement adaptés
(exprimés en lux) augmentent les
facultés visuelles ;
• la netteté des contrastes et des
formes et l’absence d’éblouissement
améliorent la visibilité, donc la
performance ;
• un éclairage de qualité diminue la
fatigue et le stress.
Autant d’éléments qui vont permettre
de réduire les risques d’accidents du
travail, de maladie, de stress, d’absentéisme,
avec des répercussions directes
sur la compétitivité de l’entreprise.
> Un bon éclairage
pour une meilleure
productivité
Optimiser la rentabilité de leur entreprise
en termes de productivité, qualité,
sécurité et maîtrise de l’énergie,
c’est la préoccupation majeure des
industriels.
Comment l’éclairage peut-il concourir
à cette rentabilité ?
• en améliorant la rapidité d’exécution
des tâches : une bonne qualité
de lumière augmente la vitesse de
perception, donc la productivité ;
• en optimisant la qualité : un éclairage
bien conçu permet une
meilleure précision - essentielle
dans les travaux minutieux ou dans
le contrôle de la fabrication ou des
couleurs - et réduit le nombre
d’erreurs, donc de risques de non
qualité ;
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• en assurant la sécurité : des
niveaux d’éclairement adaptés et
des luminaires judicieusement
choisis et implantés réduisent
l’inconfort visuel et les risques
d’accidents ;
• en s’inscrivant dans une étude
globale des coûts : un matériel plus
cher à l’investissement peut s’avérer
plus économique en coût d’exploitation
s’il permet de réduire la
facture énergétique et la fréquence
des opérations d’entretien.
> Quels niveaux
d’éclairement ?
Pour chaque type d’industrie et de
tâche à effectuer, la norme européenne
NF EN 12 464 Éclairage intérieur des
lieux de travail prescrit un niveau
d’éclairement à maintenir ainsi que
des valeurs d’éblouissement à ne pas
dépasser. L’éclairement moyen à
maintenir correspond à un seuil
d’éclairement minimal à partir duquel
une opération d’entretien (nettoyage
des luminaires, remplacement des
lampes) s’avère nécessaire.
Ces niveaux d’éclairement peuvent
varier de 100 lux pour les entrepôts à
850 lux pour les ateliers de lithographie
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