Mauriac

dent la bande insurrectionnelle et partent avec celle-ci. La famille Rougon prépare le Coup d’Etat dans le " salon jaune " de leur maison (un endroit important tout au long du roman). Pierre et Félicité souhaitent monter socialement et devenir comme leur voisin. Félicité tente de faire participer toute la famille à ces projets de fortune mais Pascal reste à l’écart. Pierre de son côté vise la place de juge de paix.

L’histoire des Rougon est expliquée en majeur partie dans le deuxième chapitre. Effectivement, Adélaïde appelez aussi " Tante Dide " c’est mariée avec Rougon avec lequel elle a eu un fils : Pierre Rougon. Ensuite deux ans après son mariage, elle devient veuve et prend comme amant Macquard, braconnier et ivrogne très peu apprécié. Elle aura deux enfant avec lui Ursule et Antoine. On apprend que Silvère Mouret est le fils d’Ursule. Pierre Rougon lui, épouse Félicité 3 fils (Aristide, Pascal et Eugène) et 2 filles (Isidorine et Anne) naîtrons de leur amour.

A l’arrivée des insurgés, Pierre se cache chez sa mère. Il tente de protéger l’entrée de la ville avec l’aide des gendarmes, Silvère tente de les désarmer et en blesse un à l’œil avec le fusil de Tante Dide. Avant de partir de la ville il va la voir une dernière fois. La bande emmènent des prisonniers : le juge de paix et le maire. Antoine reprend le contrôle de la ville de Plassans et souhaite arrêter les autorités ainsi que son frère.

Antoine est pris par la bande et va être fusillé lorsque Adélaïde va prévenir Pierre qui le délivre mais le fait prisonnier. Pierre reprend le contrôle de la ville à la joie de Félicité. Le Coup d’Etat est fini et Pierre est complimenté pour son attitude.

La bande insurrectionnelle subit une bataille avec les partisans de Louis Napoléon. Les prisonniers sont tués. Miette, elle aussi est tuée par une balle perdue, Silvère triste l’abandonne pour prendre la fuite. Pierre joue sa fortune. Celui-ci entretient une correspondance sécrète avec son fils Eugène qui le renseigne sur l’avancée du Coup d’Etat et lui donne des instructions. La dernière lettre annonce la victoire du Coup d’Etat et Félicité la lira en cachette.

Le gendarme blessé à l’œil reconnaît Silvère et le fusille. Aristide qui a assisté à la scène n’empêche pas l’exécution. Dide voit Silvère mourir et a une crise. Celle-ci deviendra folle et mourra quelques jours après. Enfin, Pierre prend la place de receveur, Aristide part à Paris. Le salon jaune et ses partisans triomphent de cette victoire.

Portrait d'un personnage : Félicité est la femme de Pierre Rougon avec lequel elle a eu 5 enfants. C’est une femme qui dès le début du roman se révèle très intelligente et active. Elle est pleine d’ambition et c’est jurée de sortir de la médiocrité pour devenir riche et puissante. Félicité n’a aucun scrupule à ce servir de son mari et de ses fils comme des instruments pour assouvir son besoin de domination. Lors du coup d’Etat, Félicité entreprend de nombreux plans pour arriver à ses fins. C’est dans son salon quelle réussira un coup de maître et qu’elle s’installera dans le beau quartier de Plassans où la richesse règne.

Critique : La fortune des Rougon, premier volume de la série des Rougon Macquart installe les personnages et permet de faire connaissance avec l'univers des Rougon-Macquart et du Second Empire. On y retrouve le haut de l'arbre généalogique avec Adélaïde Fouque, l'ancêtre de la famille. La peinture des mœurs est relativement bien faite. Zola c’est documenté sur l’hérédité naturelle, notamment. Ce livre s’appuie aussi sur des éléments historiques ( le coup d’Etat du 2 décembre 1851). Malgré des passages de portraits ou descriptions naturalistes particulièrement longs ce livre est très intéressant. On y retrouve les principes caractéristique du naturalisme. Le roman La Fortune des Rougon donne envie de lire les autres volumes de cette série. Selon moi, il est indispensable de lire ce roman pour bien comprendre les comportements et l’hérédité de cette famille.

La Fortune des Rougon

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|La Fortune des Rougon |

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|Auteur |Émile Zola |

|Genre |Roman naturaliste |

|Pays d'origine |France |

|Éditeur |Librairie internationale A. Lacroix, Verboecken|

| |et cie |

|Date de parution |1871 |

|Série |Les Rougon-Macquart Histoire naturelle et |

| |sociale d'une famille sous le second Empire |

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|Chronologie |

|Premier de la série |La Curée |

|[pic] |La Curée |

|Premier de la série |[pic] |

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La Fortune des Rougon est un roman d’Émile Zola publié en 1871, premier volume de la série Les Rougon-Macquart. Le cadre est une petite ville appelée Plassans, qui correspond à Aix-en-Provence, où Zola a passé son enfance et une partie de sa jeunesse, et à Lorgues, dans le Var, où se sont déroulés en décembre 1851 les événements insurrectionnels décrits dans le roman. L'ouvrage a un triple intérêt :

▪ Comme Zola le décrit dans sa préface, c'est le roman des origines. Il marque le début de la généalogie des Rougon-Macquart, qui commence avec Adélaïde Fouque, dite Tante Dide, née en 1768. Elle épouse un certain Rougon, jardinier, dont elle a un fils, Pierre Rougon. À la mort de son mari, elle vit en concubinage avec Macquart, contrebandier et ivrogne, qui lui donne une fille, Ursule Macquart, et un garçon, Antoine Macquart. Après la mort de Macquart, elle sombre peu à peu dans la folie. Ses trois enfants donnent naissance aux trois branches de la famille :

▪ les Rougon, chez qui prédomine l’appât du gain et l’appétit du pouvoir ;

▪ les Mouret (mariage d’Ursule avec un chapelier ainsi nommé), branche où la fragilité mentale de l’aïeule réapparaît souvent ;

▪ les Macquart, branche la plus fragile, chez qui se retrouve la folie d’Adélaïde mêlée à l'ivrognerie et à la violence de son amant.

▪ Il correspond aux débuts du Second Empire, cadre temporel dans lequel se situent tous les romans jusqu’à La Débâcle(guerre de 1870 et déroute de Napoléon III). L’action de La Fortune des Rougon se déroule en effet dans les jours qui suivent lecoup d'État du 2 décembre 1851 : les Rougon profitent de ce coup d’État pour s’emparer du pouvoir politique à Plassans.

▪ Il raconte enfin une histoire d’amour entre Silvère Mouret (fils d’Ursule) et Miette, fille d’un braconnier condamné aux galères. L’histoire finit mal : les deux jeunes gens participent à la résistance au coup d'État du 2 décembre 1851 en Provence ; Miette est tuée pendant les combats tandis que Silvère est fusillé par un gendarme, sans que son oncle ni l'un de ses cousins Rougon interviennent pour le sauver. Adélaïde Fouque, qui a assisté à la scène, devient folle et est enfermée dans un asile. Elle est alors âgée de 83 ans mais survit jusqu’au dernier roman (Le Docteur Pascal), s’éteignant à l’âge de 105 ans.

|Sommaire |

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|1 Personnages |

|1.1 1re génération |

|1.2 2e génération |

|1.3 3e génération |

|1.4 4e génération |

|2 Explication du titre |

|3 Quelques thèmes |

|4 Bibliographie |

|5 Liens externes |

Personnages