Momi

rtir d’une incision au niveau de la partie basse de la cage thoracique mais à partir du bassin où des traces de fracture du coccyx ont été retrouvées avec une ouverture du pli interfessier. Les coupes au niveau du crâne ont permis de montrer que l’extraction du cerveau n’a pas été faite à partir des fosses nasales mais à partir du foramen magnum.

D’essayer de donner un âge approximatif à cette momie grâce à l’étude de sa dentition. La présence d’une dent de sagesse en position permet d’affirmer que la momie était âgée d’au moins 18 ans, âge à laquelle cette dent apparait normalement. Son excellente dentition a également permis de de penser que cette momie avait eu des bonnes conditions de vie et d’hygiène avec une meilleure alimentation sinon on aurait trouvé de nombreuses caries. L’étude des articulations des épaules et des hanches ont permis également de visualiser des signes d’usure de type arthrose permettant de rajouter une dizaines d’année par rapport à la dentition.

De préciser sa mort qui n’a pas été violente car aucune marque de traumatisme n’a été retrouvée et qui n’a pas été provoquée par un cancer.

Des questions restent cependant posées concernant l’identité de cette momie car au siècle dernier de nombreuses modifications et de nombreux pillages ont été perpétrés. La momie est repartie au musée jusqu’à l’avènement de nouvelles techniques d’investigations au XXIème siècle.

Une étude américano-égyptienne dirigée par des cardiologues de Californie a étudié 52 momies dont 45 étaient exploitables en CT Scan. Ils ont observé le cœur de ces momies et ont montré que pas moins de 45 %présentaient des signes évidents ou probables d’artériosclérose, c’est-à-dire des lésions des artères qui deviennent rigides pouvant mener à des accidents cardiaques. Les chercheurs estiment que la diète de la noblesse antique, qui avait la dent sucrée y était pour quelque chose. Certains pensent qu’une autre cause est possible. La présence forte et endémique dans la vallée du Nil de maladies parasitaires comme la malaria aurait eu pour conséquence de solliciter fortement et sur des périodes prolongées le système immunitaire et provoquer de l’inflammation responsable d’artériosclérose.

Rappelez-vous, le 15 Avril 2011, je vous parlais d'une momie et, plus exactement d'une femme

issue du musée des beaux arts de Dunkerke.

Elle devait subir un scanner !

Tout ceci faisant partie d'une étude à grande échelle à savoir étudier l'ensemble de la

collection provenant du site Antinoé ...

Représentant, en totalité 5 000 œuvres et, ceci seulement dans les musées de France !

Les dépôts antiques du musée du Louvre ...

En vérité cette étude devra être portée sur 72 momies qui ont été exhumées à Antinoé et, ceci

par Albert Gayet entre 1896 et 1910 et réparties dans les musées de France à l'époque.

Ces vestiges humains avaient atterri à Lille en 1908.

Quatre momies d'Égypte au palais des Beaux-Arts de Lille ...

Maintenant, c'est le tour de quatre momies qui proviennent de Lille, qui ont dû subir cette

analyse, bien sûr non destructive, au scanner !

Les quatre mom

L'objectif premier est d'en apprendre d'avantage, sur elles, sans être obligé pour autant de

toucher à leur intégrité.

Cette intégrité, dont je vous rappel l'importance en Egypte antique de part leur Bâ. Celui-ci ne

peut reconnaître son corps d'origine s'il est "dénaturé": en quelque sorte cela représente une

façon de respecter le défunt et, surtout ses croyances ...

Le second objectif est d'en savoir plus sur:

- Antinoé,

- et, sa population dont l'histoire a bien été pérenne.

- Comment elle vivait,

- quel était le statut social des momies concernées ?

En apprendre d'avantage dans le genre :

- Leur âge?

- Technique d'embaumement?

- Comment se fait-il que cet enfant n'a plus de pieds: post mortem, maladie, ... ?

- Comment le cavalier est-il mort ?

- ce corps, trop fragile: Homme, femme, enfant ?

- Égyptiens « de souche » ?

Fleur Morfoisse-Guenault, conservatrice des arts décoratifs et des antiquités méditerranéennes au palais des

Beaux-Arts de Lille.

« Nos momies sont certai

Les momies égyptiennes, scannées à Lapeyronie, révèlent leurs secrets

CHU Montpellier, vendredi 30 septembre 2011.519 vu(s)

http://www.reseau-chu.org/typo3temp/pics/c7718037b9.png

Scanner d'une momie d'Antinoé (Egypte)

Le Département d’Imagerie Médicale a scanné des momies découvertes au siècle dernier sur le site d'Antinoé, ancienne cité de la vallée du Nil. Quand la Médecine rencontre l’Histoire...

Issues d’une fouille du début du XXème siècle, les momies du Musée d’Anatomie de la Faculté de Médecine de Montpellier ont bénéficié d’un scanner à l’hôpital Lapeyronie. Un protocole d’hygiène strict a été mis en place avec le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales et l’examen a été réalisé en dehors des heures ouvrables au public, sur un des deux scanners de Lapeyronie, l’autre assurant les urgences. Ces examens, comme ceux réalisés sur les autres momies de la collection à travers la France, seront interprétés à Montpellier selon trois axes :

- paléopathologique qui concerne l’étude des pathologies sur les restes humains anciens,

- anthropologique qui détermine l’âge et le sexe,

- et enfin l’état de conservation et les méthodes d’embaumement.

A l’heure actuelle, les résultats sont très partiels mais ils ont permis de découvrir des bijoux cachés dans des vêtements et une botte.

Cette opération s’est déroulée sous l’égide du Pr Patrice Taourel, responsable du département d’Imagerie Médicale de Lapeyronie. L’examen a été dirigé par le Dr Samuel Mérigeaud, radiologue et auteur d’une thèse "Etude paleo-radiologique de 2 momies égyptiennes du musée des beaux arts et d'archéologie de Besançon : intéret du scanner avec reconstruction tri-dimensionnelle".

Pour mener à bien ces travaux un partenariat a été noué entre le Musée du Louvre, l’Université de Montpellier 1, la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et le CHRU.

L’ensemble des résultats sera publié en 2012 dans un ouvrage édité par le Louvre et fera l’objet d’un documentaire sur Arte.

Catégorie : CHU Montpellier, High tech, Recherche -Etude, Article 6

Contact : CHU Montpellier

Guillaume DUCHAFFAUT,Chef de cabinet et Directeur de la communication . Centre administratif André BENECH191 avenue du doyen Gaston Giraud34295 MONTPELLIER CEDEX 5 communication@chu-montpellier.fr | Tel : 04 67 33 93 43 Fax : 04 67 33 93 65 Email : g-duchaffaut@chu-montpellier.fr Site : http://www.chu-montpellier.fr Standard : 04 67 33 67 33 |

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Samuel MERIGEAUD, interne au service de radiologie à BESANÇON, a eu l'idée d'utiliser le scanner de l'hôpital pour examiner des momies vieilles de 3000 ans. Commentaire et interview sur des images du transfert d'une momie et d'imagerie médicale.Cet interne préparant une thèse et passionné d'EGYPTE ancienne a décidé de mêler médecine et histoire.- Interview de Samuel MERIGEAUD, interne au service de radiologie, hôpital de BESANÇON. La momie présente un bilan de santé