Resumé M. GIROLA Claudia, Rencontrer des personnes sans abri. Une anthropologie réflexive, in : Politix, vol. 9, n°34, Deuxième trimestre, pp. 87-98

Texte  : M. GIROLA Claudia, Rencontrer des personnes sans abri. Une anthropologie réflexive, in : Politix, vol. 9, n°34, Deuxième trimestre, pp. 87-98

• 1/ De quoi traite ce texte ? Quel est le sujet ou le questionnement traité ? Répondez à ces questions en évoquant là ou les méthodologie·s employées par l’auteur ?

Ce texte écrit par Claudia M. Girola, est tiré des pages 87 à 98 de Rencontrer des personnes sans abri. Une anthropologie réflexive. Le texte traite des réflexions méthodologies auxquelles Girola a eu à faire face à l’issue de son enquête de trois ans sur les stratégies identitaires des personnes sans abri. Girola va évoquer les premiers contacts qu’elle a eus avec des SDF et les erreurs qu’elle a faites lors de l’approche de ces personnes. Elle va montrer en quoi en approchant le terrain d’enquête elle a pu faire des erreurs. Certaines liées à des prénotions qu’elle avait par rapport aux SDF et sur leur espace géographique.

Elle va ensuite dans le texte parlé de comment se présentent les SDF au départ (par une histoire de pertes semblables à toutes les autres histoires des SDF). Elle va réussir à se détacher de ces histoires sans épaisseur en faisant ce qu’elle appelle un processus de valorisation réciproque. Elle va en fait faire du don contre don avec ceux qu’elle veut étudier. En dévoilant une partie de sa vie (qu’elle n’est pas française), les SDF vont avoir l’impression d’apporter quelque chose à Girola et d’avoir quelque chose en plus qu’elle. Avec ça Claudia réduit la relation asymétrique qu’elle avait d’emblée avec les SDF par son statut de chercheur.

En bref, Claudia Girola présente dans ce texte un aperçu de son entrée sur le terrain tout en pointant l’attention sur une erreur qui peut-être d’homogénéiser la population étudiée par des catégories toutes faites ou des récits stéréotypés. Elle montre aussi que la place des sentiments pour les chercheurs est importante pour faire avancer une enquête et que le chercheur ne doit mettre trop de distance avec l’enquêté. C’est en reconnaissant la complexité et la réflexivité des différents processus (de valorisation, de mémoire collective) qu’on peut éclater les prénotions.

L’auteure emploie comme méthodologie pour son enquête anthropologique l’observation dans un premier temps lui permettant de localiser les individus puis une période d’observation silencieuse (déplacement constant avec les sans-abris). Et puis bien sur Girola interroge et discute avec les SDF ce qui est l’entretien.

• 2/Parmi les mots ou expressions utilisés par l’auteur vous en citerez 3 à 4 et essayerez de les expliquer. Il peut tout aussi bien s’agir d’un terme théorique (concept) qu’un terme renvoyant à la méthodologie ou au processus d’enquête.

« Histoire des pertes » ou « Histoire de la catastrophe » : C’est un récit que la majorité des personnes interrogé produit, celui-ci est le même pour beaucoup des interrogés (80 %