Texte 2 Candide La Guerre
Rapports de Stage : Texte 2 Candide La Guerre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresbataille MAIS réaliste car les musiciens précédaient les troupes dans la guerre réellement.
*Un renvoi explicit à Leibnitz et à son harmonie préétablie. « Harmonie » l.3 Ainsi la guerre s’inscrit dans une logique d’une volonté providentielle.
B) Le point de vue naïf de Candide
*Avec ses préjugés philosophiques, la guerre est alors un jeu séduisant. « Les canons renversèrent à peu près six mille hommes » l.4 -« renverser » image de soldats de plomb qui tombent -« à peu près 6000 hommes » approximation des pertes humaines
C) L’aspect moral : une guerre moralement et socialement valorisée et justifiée
*Les victimes sont présentées comme des parasites dont la disparition est anodine voir bénéfique. « Coquins (…) infectaient » l.6 La guerre est donc présentée comme une œuvre utile et équitable.
*Comptabilité abstraite et globale. « Près de six mille hommes » l.4, « quelques milliers d’hommes » l.7, « le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes » l.7/8 L’importance des chiffres semble valoriser la guerre : plus il y a de la mort, plus le succès est grand.
*Absence totale d’émotion justifie cette interprétation La mort n’est qu’une abstraction
II- La boucherie de la guerre : Un tableau pathétique
A) Les victimes
*La mort est omniprésente. « Morts (…) mourants » l.13, « mourir » l.16, « donner la mort » l.20
*Douleur physique + détails anatomiques macabres. « Cervelles répandues » l.20, « mamelles sanglantes » l.17 procédé d’accumulation. La précision de cette description suscite l’horreur et l’indignation.
*Douleur morale. « A demi-brulées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort » l.19/20
*Assonance en « é », qui crée un effet de rime et accentue l’horreur par cette reprise obsessionnelle. « Criblé (…) éventré (…) à demi-brûlé »
*La violence n’épargne personne : vieillards, femmes, enfants, filles = TABLEAU PATHETIQUE.
B) Une cruauté universelle
*rime en « ar » dans le nom des 2 camps (« Abare », « Bulgare »), qui souligne la symétrie de la cruauté et son universalité. Cette cruauté est la conséquence directe de la guerre, Candide rencontre dans les 2 camps la même atrocité.
III- Une dénonciation efficace
A) Deux points de vue opposés
*Coexistence de deux visions inconciliables : d’une part la représentation théâtrale et de l’autre le réalisme de l’horreur. Oxymore « boucherie héroïque » l.10 Satire violente.
B) L’impossibilité d’une justification à la guerre
*Allusion aux lois du droit de la guerre, associée dans la même phrase à des massacres civils. « C’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public » l.14/15 Droit inepte (qui manifeste un manque de bon sens, de la sottise) : le côté inacceptable de la guerre rend hypocrite tout loi qui viserait à le codifier.
*Les héros sont associés à des actes d’une violence atroce sur des êtres sans défense. « Les filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros » l.17/18, « les héros abares l’avaient traité de même » l.23, OR il n’y a rien d’héroïque dans ces actes, il n’y a pas de héros à la guerre.
C) Dénonciation de la religion
Voltaire s’en prend à la religion car elle sert de légitimation aux atrocités commises par les rois. Ceux-ci font en effet chanter un « Te Deum » juste avant la bataille pour remercier Dieu. Il déplore donc que la religion soit associée à des massacres. La religion n’est pas digne de foi puisqu’elle se fait complice de toutes les infamies. Elle sert de caution aux horreurs de la guerre. Cela replace la guerre dans la logique d’une intervention divine.
D) L’humour
-Voltaire se moque de son héros et même de lui-même en disant « Candide tremblait comme un philosophe » l.10. Voltaire rappelle à cette occasion que c’est surtout pour s’en moquer et le tourner en ridicule. –Il y a de nombreuses marques d’ironie dans le texte qui montre le côté humoristique du texte. On voit en effet les « canons » qui se
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